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Android Auto se refait toute une beauté

À quel point Android Auto est-il important quand vient le temps de magasiner pour une nouvelle voiture ou un nouveau VUS?

On sait que plusieurs consommateurs prennent leur décision en fonction des nouvelles technologies embarquées, comme les systèmes d’infodivertissement. Et bon nombre d’entre eux préfèrent utiliser l’interface de Google ou d’Apple que celles offertes par les constructeurs automobiles.

Bonne nouvelle : Android Auto vient tout juste de subir une refonte majeure qui commencera à s’implanter cet été et sera disponible dans tous les véhicules compatibles. Le design du système n’avait pratiquement pas changé depuis son lancement il y a quelques années.

La plus grande différence réside dans la navigation. À partir de maintenant, la barre dans le bas va changer selon le contexte et un bouton d’accueil sur la gauche renverra à un nouveau menu de démarrage pour toutes les applications d’Android Auto.

Il sera possible de remplacer les commandes média dans cette barre par des infos de navigation si vous avez ouvert une application média. Un microphone de l’Assistant Google et un nouveau bouton de notifications apparaissent sur la droite.

« Avec la nouvelle barre de navigation, vous pourrez voir vos directions de virage en virage et contrôler vos applications ainsi que votre téléphone sur le même écran, nous dit Google. Vous pourrez facilement contrôler vos applications d’une seule touche. »

D’autre part, l’écran d’accueil est remplacé par un nouveau centre de notifications pour les appels et les messages texte, avec une liste qu’on peut faire défiler pour voir les communications manquées.

Les personnes qui conduisent le soir apprécieront le nouveau thème sombre d’Android Auto (actif en permanence), car leurs yeux se fatigueront moins vite. À cela s’ajoutent quelques accents colorés et des caractères plus faciles à lire.

Si votre véhicule a un écran large, le nouvel Android Auto affichera plus d’infos en lien avec les directions du GPS, les appels en cours et les commandes de lecture.

Enfin, les amateurs de musique seront heureux d’apprendre qu’ils pourront désormais reprendre leur chanson exactement là où ils l’avaient arrêtée. Selon Google, dès que vous démarrerez votre voiture, Android Auto continuera de jouer vos fichiers média et vous montrera votre appli de navigation préférée.

Honda HR-V 2019 : cinq choses à savoir

Pas facile de se démarquer dans le segment des VUS sous-compacts offrant autant de choix au consommateur. Pourtant, le Honda HR-V tire son épingle du jeu vis-à-vis de ses concurrents, car après le premier quart de 2019 au Canada, le HR-V se classait troisième au chapitre des ventes dans sa catégorie, derrière le Hyundai Kona et le Nissan Qashqai, mais devant le Mazda CX-3 et le Mitsubishi RVR. Voici cinq choses à savoir au sujet du Honda HR-V 2019.

Nouvelles versions Sport et Touring
Le HR-V LX figure toujours comme déclinaison d’entrée de gamme, mais les EX et EX-L sont remplacées par les Sport et Touring. Le HR-V Sport mise sur une apparence plus dynamique avec des accents noircis sur la carrosserie, des jantes en alliage de 18 pouces, un pavillon de toit noir et des pédales en alliage. Le HR-V Touring, plus cher et plus chic, profite de phares et d’antibrouillards à DEL, de garnitures extérieures en chrome foncé, d’un garnissage de siège en cuir avec surpiqûres doubles ainsi que d’un siège du conducteur à huit réglages électriques.

Une carrosserie retouchée
Pour le millésime 2019, le HR-V obtient quelques changements esthétiques, avec de nouveaux pare-chocs, des blocs optiques et une calandre redessinés ainsi que des feux arrière retravaillés. La peinture Blanc platine nacré remplace la teinte Orchidée blanche, et Éclat d’orange métallisé est maintenant disponible sur les versions Sport et Touring. Honda a aussi ajouté du matériel insonore dans les planchers et les ailes, alors que les versions Sport et Touring sont pourvues d’un système actif d’atténuation du bruit.

Économie de carburant
Le Honda HR-V 2019 est toujours équipé d’un quatre cylindres de 1,8 litre produisant 141 chevaux et un couple de 127 livres-pied. Toutefois, la boîte manuelle a été retirée en faveur de l’automatique à variation continue, figurant maintenant de série dans toutes les déclinaisons et améliorée pour procurer un meilleur agrément de conduite. Quant au rouage intégral, il est disponible en option sur la version LX et inclus dans les Sport et Touring, et lorsqu’équipé de celui-ci, le HR-V consomme aussi peu que 8,2 L/100 km avec une conduite mixte ville/route.

Des sièges magiques
Grâce aux sièges arrière appelés Magic Seat, le Honda HR-V 2019 propose l’un des volumes de chargement les plus généreux de sa catégorie, se situant entre 1 583 et 1 665 litres, selon la déclinaison. De plus, les coussins de sièges arrière du HR-V peuvent être repliés vers le haut afin de dégager le plancher, permettant de transporter de grands objets.

L’équipement essentiel
Offert à partir de 23 300 $ avant les frais de transport et de préparation, le HR-V LX comprend une chaîne audio avec écran tactile de sept pouces ainsi que l’intégration Apple CarPlay et Android Auto, alors que la version Sport ajoute deux haut-parleurs additionnels (pour un total de six) et la version Touring bénéficie d’un système de navigation. La prévention de sortie de voie, l’avertisseur de précollision avec freinage à réduction d’impact et le régulateur de vitesse adaptatif sont également disponibles.

Ford Mustang Shelby GT350 2019 : on s’en va la conduire sur un circuit!

Cette semaine, Le Guide de l’auto s’envole à Détroit, bastion de l’industrie automobile américaine, afin de mettre à l’essai la Ford Mustang Shelby GT350 2019 sur le circuit de M1, au Michigan.

Ford a brassé les choses en dévoilant sa toute nouvelle Shelby GT500 au Salon de Detroit cette année, et nous aurons la chance de la mettre à l’essai dans quelques mois. En attendant, Ford a également mis à jour sa GT350 pour l’année-modèle 2020.

Toujours alimentée par un moteur V8 atmosphérique de 5,2 litres d’une puissance de 526 chevaux et d’un couple de 429 lb-pi, elle demeure mécaniquement inchangée. Contrairement à la GT500, qui ne s’offre qu’avec une boîte automatique, la GT350 vient par défaut avec une bonne vielle boîte manuelle à six rapports. Le rouage à propulsion est, bien entendu, la seule manière d’envoyer la puissance vers la route.

Pour 2019, les changements ont surtout été apportés à la tenue de route et à l’aérodynamisme avec des technologies inspirées de la GT500. Entre autres, on y retrouve un nouvel aileron agrémenté d’un « flap Gurney » ainsi que d’une entrée d’air à ouverture variable afin de mieux coller le bolide à la route. Ford en a également profité pour équiper son jouet de nouveaux pneus de marque Michelin Pilot Sport Cup 2 en plus de recalibrer la suspension MagneRide de la bête.

Ces éléments, selon Ford, permettront à la GT350 d’être encore plus agile sur le circuit de course. C’est pour cette raison que notre essai se déroulera majoritairement sur la piste. Restez des nôtres pour tous les détails!

Quelle est la différence entre l’essence ordinaire et suprême?

En faisant le plein, les automobilistes sont toujours confrontés à la même question. Quel type d’essence choisir?

Les stations-service se cassent la tête pour trouver des noms qui vous donneront envie d’opter pour un carburant plus dispendieux. Pourquoi choisir l’essence « Ordinaire » quand on peut y aller pour la « Suprême », ou bien l’« Ultra94 »?

Au-delà de ces appellations purement marketing, c’est l’indice d’octane qui différencie réellement un type de carburant d’un autre. Et l’indice d’octane n’a absolument rien à voir avec la qualité. Cette mesure fait plutôt référence à la résistance d’un carburant.

Pour créer une combustion et ainsi faire avancer votre voiture, un moteur compresse un mélange d’air et d’essence, puis fait « exploser » ce mélange à l’aide d’une bougie d’allumage.

Sauf que parfois, l’essence peut s’enflammer d’elle-même au moment de la compression, et ce, même si la bougie d’allumage n’est pas encore entrée en jeu. C’est habituellement ce qui fait « claquer » un moteur, causant des performances déficientes et un danger de bris à long terme.

Si la majorité des moteurs automobiles vendus sur le marché fonctionnent parfaitement avec l’essence ordinaire à indice d’octane 87, certaines motorisations ont besoin d’essence à indice d’octane plus élevé pour éviter ces fameux claquements. Ceux-ci sont habituellement associés à des véhicules plus performants dont la mécanique utilise un ratio de compression plus élevé. Là, l’utilisation d’une essence à indice d’octane supérieur s’impose.

Toutefois, l’utilisation d’un carburant à indice d’octane plus élevé que ce qui est recommandé par le fabricant n’aura pas d’effet bénéfique sur votre moteur. Tout ce que vous ferez, c’est dépenser votre argent inutilement en payant plus cher le litre pour une essence qui fera exactement le même travail.

L’éthanol
De nos jours, l’essence ordinaire contient environ 10% d’éthanol alors certaines essences à indice d’octane plus élevé n’en comprennent pas du tout.

Si une présence de 10% d’éthanol dans le carburant n’a absolument rien de néfaste pour les voitures modernes, des propriétaires de véhicules de collection ont déjà émis des plaintes à ce sujet, expliquant que l’éthanol pouvait avoir des effets néfastes à long terme.

Comme ces véhicules roulent très peu, la présence d’éthanol peut possiblement causer de l’évaporation qui pourrait faire apparaître de la moisissure dans le réservoir et dans les conduites de carburant. Des propriétaires consciencieux pourraient donc être tentés de se tourner vers de l’essence à indice d’octane plus élevé, simplement pour éviter l’éthanol.

Reste que mis à part quelques exceptions du genre, il vaut mieux utiliser le type d’essence qui est recommandé par le manufacturier.

Selon une étude publiée l’année dernière par l’American Automobile Association (AAA), aux États-Unis, les Américains gaspillent ainsi collectivement 2,1 milliards de dollars en optant inutilement pour une essence plus dispendieuse.

« Les conducteurs voient le mot « super » à la pompe et peuvent tenir pour acquis que cette essence est meilleure pour leur véhicule. Mais en ce qui concerne l’essence, « super » ne veut pas dire meilleur si votre voiture n’en a pas besoin », confirme John Nielsen, directeur au AAA.

La Golf joue son avenir en Amérique du Nord

Devra-t-on dire adieu à une autre voiture? Un article paru en fin de semaine a eu l’effet d’une petite bombe sur la toile alors que Motor1 rapporte la fin de la Volkswagen Golf sur le marché américain.

C’est un employé du constructeur en Californie qui a révélé au site que la prochaine et huitième génération de la populaire compacte allemande, qui sera dévoilée cet automne, ne sera pas offerte aux États-Unis en version de base ni en format SportWagen (familiale).

Seules les GTI et Golf R demeureraient au catalogue.

Au moment d’écrire ces lignes, Volkswagen n’a encore fait aucune annonce officielle. Par contre, le Guide de l’auto a joint le responsable des communications et des relations publiques de Volkswagen Canada, Thomas Tetzlaff, et celui-ci laisse entendre que la Golf continuera de faire partie de la gamme canadienne.

Au pays de l’oncle Sam, il s’est vendu quasiment trois fois plus de GTI que de Golf ordinaires en 2018 et ces dernières représentaient moins de 2% des ventes totales de la marque.

Chez nous, la situation est bien différente. Bien que nous n’ayons pas la répartition des ventes entre la Golf de base et la GTI, la compacte à hayon a dominé les ventes de Volkswagen en 2018 avec 21 477 unités contre 21 449 pour le Tiguan. Malgré un léger recul en ce début de 2019, elle ne glissera pas plus loin que le deuxième rang.

Quant à la e-Golf, rappelons qu’elle sera remplacée par une nouvelle génération de véhicules électriques de Volkswagen, que l’on présente actuellement sous la bannière I.D.

Pendant que vous méditez sur l’avenir de la Golf, ne manquez pas de lire notre essai routier de la GTI 2019 qui vient tout juste de paraître en ligne.

Le moteur Dodge Hellephant est déjà en rupture de stock

L’automne dernier, Mopar dévoilait le Hellephant, un moteur V8 suralimenté de 7,0 litres, développant pas moins de 1 000 chevaux.

Mis en vente le 26 avril dernier, tous les exemplaires de ce monstrueux moteur se sont liquidés en un temps record. Au moment d’écrire ces lignes, Dodge est déjà en rupture de stock.

Étant donné que le Hellephant est un moteur assemblé à la main et qu’il n’existe que pour alimenter des projets spéciaux, il n’a été produit qu’en quantités limitées. Rappelons-le, le Hellephant fait référence au fameux moteur 426 HEMI, introduit en 1964, sous le surnom « elephant » en raison de sa puissance inégalée.

Lors de sa présentation, FCA promettait un moteur qui s’installerait facilement dans n’importe quel véhicule Dodge commercialisé avant 1976. Il venait avec un ordinateur (PCM), tout le filage nécessaire à l’installation, les supports de moteurs, les capteurs, un alternateur, les courroies, et même une pédale d’accélération.

Après une réaction monstre de la part des passionnés de performance lors de son dévoilement, FCA s’attendait à ce que son moteur fasse fureur. Ainsi, les concessionnaires ne pouvaient qu’en commander un seul par semaine. Selon nos sources, un total de 100 moteurs Hellephant ont trouvé preneurs en très peu de temps. Le monstre est vendu à un prix de base 29 995 $.

Des problèmes de chauffe-moteur sur plusieurs camions Ford et GM

Au cours des derniers jours, Ford et General Motors ont chacune annoncé un rappel important concernant le chauffe-moteur de leurs grandes camionnettes.

Chez Ford, les connecteurs du câble du chauffe-moteur peuvent avoir été endommagés pendant l'entretien du véhicule lors de la campagne de rappel 2018-718. Ce problème pourrait provoquer un court-circuit qui pourrait entraîner une surchauffe ou une fusion du câblage.

Au total, 196 269 exemplaires sont visés, principalement des modèles Super Duty (F-250, F-350 et F-450) de 2017 à 2019, mais aussi des F-150 2015 à 2019.

Ford Canada avertit les propriétaires de cesser immédiatement d'utiliser leur chauffe-moteur et les invite à apporter leur véhicule chez un concessionnaire pour faire désactiver le chauffe-moteur. Un autre avis sera envoyé lorsque des pièces de rechange seront disponibles et prêtes à installer.

Pendant ce temps, chez GM, un problème concernant le câble chauffant du chauffe-moteur ou les bornes qui permettent de raccorder le câble chauffant au chauffe-moteur pourrait causer un court-circuit qui risquerait d’endommager les composants du moteur, voire déclencher un incendie.

Des camionnettes Chevrolet Silverado HD et GMC Sierra HD de 2017 à 2019 sont affectées, mais seulement celles équipées du moteur diesel Duramax de 6,6 litres. Le nombre d’unités dans le rappel s’élève à 40 319.

Encore là, les propriétaires seront avisés par la poste et, lorsqu'une solution sera disponible, ils devront amener leur camion chez un concessionnaire pour le faire réparer. Entre-temps, il faut éviter d'utiliser le chauffe-moteur.

Toyota RAV4 2019, le champion se refait une beauté

Si vous recherchez un véhicule utilitaire compact ayant une silhouette distinctive, qui ne laisse personne indifférent, alors le Toyota RAV4 2019 pourrait vous intéresser.

Le Toyota RAV4 change radicalement pour 2019. Il adopte des formes plus sculptées avec sa partie avant rappelant le 4Runner, un 4x4 pur et dur de la marque. C’est le moyen qu’a choisi ce constructeur pour titiller des acheteurs d’utilitaires compacts toujours plus nombreux qui ont faim de nouveauté.

Avec cette cinquième génération de RAV4, Toyota souhaite naturellement renouveler le succès obtenu jusqu’ici. Depuis 2016, cet utilitaire a été le plus vendu de sa catégorie au Canada, alors qu’auparavant, depuis 2012, il se maintenait parmi les trois modèles les plus populaires aux côtés du Honda CR-V et du Ford Escape.

Mais la concurrence est vive dans ce créneau qui a généré près d’un demi-million de ventes au pays l’an dernier et près de 4 millions chez nos voisins du sud. Voilà pourquoi le constructeur nippon mise sur cette nouvelle allure associée à un « aventurier raffiné ». Un aventurier éminemment urbain, il faut l’admettre.

Ce style nouveau suggère un véhicule plus massif avec une calandre trapézoïdale large encadrée de blocs optiques longs et étroits munis, pour tous les modèles, de projecteurs à diodes électroluminescentes (DEL) : des phares paraboliques à deux DEL pour les RAV4 ordinaires et des DEL de type projecteur pour les RAV4 hybrides, du moins les modèles XLE et Limited.

Plus haut ? Pas vraiment
Au premier coup d’oeil, on croirait le RAV4 plus haut. En réalité, sa carrosserie est légèrement plus basse (-5 mm). Le dégagement sous le châssis, par contre, a augmenté considérablement. Oubliez cette garde au sol qui était comparable à celle d’une automobile, soit 155 mm (165 pour la version Trail 2018), le nouveau RAV4 paraît désormais haut perché avec ses 213 mm, dans le cas des modèles moins chers LE et XLE, et 218 mm pour les modèles XLE Premium, Trail et Limited. Ces cotes l’assimilent mieux à ses nombreux rivaux : le CR-V (208 mm) et l’Escape (201 mm), mais aussi le Subaru Forester (220 mm) et le Jeep Cherokee (221 mm), les VUS compacts ayant la garde au sol la plus généreuse. Rappelons qu’une garde au sol supérieure procure au conducteur une position de conduite plus haute, un attribut de plus en plus prisé.

L’impression de hauteur est accentuée aussi par la peinture noire appliquée sur les bas de caisse et, dans le cas du RAV4 Trail, par les agencements deux tons que propose le constructeur et qui combinent un toit blanc à l’une ou l’autre de trois nouvelles teintes : Noir minuit métallisé, Bleu flamme et Roche lunaire. Ce traitement esthétique vise clairement à associer le RAV4 au Land Cruiser d’antan et au FJ Cruiser, deux 4x4 iconiques, même s’il n’a pas leurs aptitudes extrêmes.

L’intérieur du RAV4 change tout autant que l’extérieur. On le remarque dès qu’on aperçoit l’écran central (de 7 ou 8 po selon la version) qui paraît un peu trop distinct du tableau de bord, comme s’il s’agissait d’un oubli ! Quant à la console centrale, plus large de 38 mm, elle se veut clairement plus polyvalente qu’auparavant. Les occupants de la banquette arrière bénéficient pour leur part de l’empattement, qui a été allongé de 30 mm par rapport au RAV4 2018; un changement qui se traduit par un dégagement accru au niveau des jambes. Le RAV4 convient donc parfaitement à quatre adultes, qui profiteront pleinement du coffre très volumineux. Comparativement au modèle 2018, son volume modulable a diminué marginalement (1 065-1 976 L par rapport à 1 090-2 080 L pour le modèle antérieur), ce qui n’enlève donc rien à la grande polyvalence de cet utilitaire. Par contre, l’abondance de plastique rigide dans l’habitacle de ce nouveau venu lui porte ombrage. Comparativement à la finition soignée et riche d’un Mazda CX-5, ce détail détonne indéniablement.

Plus puissant et moins gourmand
Pour animer ce RAV4 assemblé à Cambridge, en Ontario, Toyota a recours à un 4-cylindres de 2,5 L, comme pour le modèle antérieur. Ce moteur que partage la berline Camry a toutefois un taux de compression plus élevé qu’auparavant (13,0 plutôt que 10,4:1). De plus, il livre 203 ch et 184 lb-pi, ce qui représente un gain de 27 ch et12 lb-pi. Comme pour la Camry, il est jumelé à une nouvelle boîte de vitesses automatique Direct Shift à 8 rapports, qui remplace une boîte qui en avait 6.

Ce nouveau groupe motopropulseur rend le RAV4 plus frugal, comme en témoignent les cotes de consommation moyenne publiées par Ressources naturelles Canada (RNCan). Qu’il s’agisse d’un modèle à deux ou quatre roues motrices, on observe une diminution de la consommation d’environ 13% comparativement aux anciens modèles. Dans le cas des modèles hybrides, dont nous ferons l’essai plus tard cette année, la diminution atteindrait 17%, selon RNCan.

Le RAV4 « thermique » dont nous avons fait un bref essai nous a permis d’accélérer de 0 à 100 km/h en un peu plus de 8 s, une performance parfaitement convenable pour un véhicule à vocation familiale. Sa suspension s’est aussi révélée plutôt molle, ce qui toutefois n’est pas toujours un atout, surtout sur une route bosselée et cahoteuse. Enfin, sa boîte automatique, qui cherchait constamment le bon rapport, s’est avérée irritante, au point de nous faire regretter la boîte antérieure à 6 rapports !

Rav4 trail : unique !
La gamme 2019 compte de nouveau un modèle haut de gamme appelée RAV4 Trail (Adventure aux États-Unis). Ce VUS est décoré pour suggérer la robustesse d’un 4x4 comme le 4Runner SR5. Pour le suggérer, sans plus. Ce modèle est cependant le seul à offrir une capacité de remorquage de 1 588 kg (3 500 lb), les autres étant limités à 680 kg (1 500 lb). De plus, sa dotation comprend une transmission intégrale à modulation de couple dynamique avec arbre de transmission à désaccouplement, un dispositif qu’il partage avec le RAV4 Limited, le plus cossu du lot.

Ce système peut transmettre 50% du couple moteur aux roues arrière et même le répartir entre la roue gauche et la roue droite afin d’optimiser le comportement du véhicule. Lorsque la transmission intégrale n’est pas requise (sur l’autoroute, par exemple), le mécanisme de désaccouplement peut aussi faire de ce RAV4 un « deux roues motrices » afin de diminuer la consommation de carburant.

Toute cette quincaillerie ne fait pas du RAV4 Trail un véritable tout terrain. En revanche, pour les automobilistes plus hardis, Toyota offrira bientôt un nouveau modèle un peu mieux adapté aux pistes non balisées : le RAV4 TRD Off Road.

Volkswagen Arteon 2019 : la renaissance de la berline?

Le commun des mortels vous dira que l’art, c’est subjectif. Les historiens, eux, passent d’innombrables heures à analyser des œuvres et avancent des théories complexes sur le comment et le pourquoi d’une œuvre, son sens et sa raison d’être, théories qui peuvent parfois rendre perplexe…

Après une longue attente, Volkswagen a finalement lancé sa berline Arteon, une sorte de « successeure spirituelle » de la CC. Une berline intermédiaire dite « haut de gamme » qui nage à contre-courant dans un océan où les VUS font la loi.

L’étymologie du nom Arteon se présente comme suit : « Art » (ce dont on parlait plus haut) et Eon, qui représente le haut de gamme chez Volkswagen. Pensez à la défunte Phaeton ou encore la Phideon, cette dernière étant une grosse berline commercialisée par Volkswagen en Chine.

L’Arteon, c’est dorénavant le modèle porte-étendard du constructeur. Mais pourquoi ne pas faire un VUS porte-étendard étant donné que ceux-ci rapportent la part du lion des revenus chez Volkswagen par chez nous?

Le Guide de l’auto s’est rendu à Santa Barbara, en Californie, pour faire l’essai de la Volkswagen Arteon 2019 et tenter de trouver la réponse.

Un coup de pinceau habile
Physiquement, l’Arteon se distingue grandement de ce qui se fait actuellement sur le marché, avec sa grosse calandre horizontale, son gargantuesque capot qui recouvre le devant de la voiture de façon quasiment douteuse et sa ligne de toit typique de ces nouveaux coupés quatre portes. Dans cet océan de VUS qui se ressemblent tous, l’Arteon épate immédiatement.

Elle est animée par un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé qui développe 268 chevaux et 258 lb-pi de couple.

Ce moulin est boulonné à une boîte automatique à huit rapports, qui alimente à son tour le rouage intégral 4Motion de série. Voilà le seul groupe motopropulseur disponible.

L’Arteon est munie d’un système de contrôle dynamique du châssis qui permet au conducteur de moduler son expérience de conduite avec trois modes principaux, soit Confort, Normal et Sport. Rien de nouveau jusque-là, mais on a poussé un peu la note en donnant au conducteur la latitude de modifier 12 paramètres individuels en plus de ces trois modes.

Compétente sans être sportive
Sur la route, l’Arteon se débrouille bien sur le plan des accélérations. Par contre, un V6 fournissant plus de couple à bas régime pourrait certainement égayer les choses, surtout en ligne droite et en sortie de virage. La transmission à huit rapports est bien calibrée et l’adhérence est également au rendez-vous en virage, notamment grâce au châssis rigide et à une suspension bien calibrée.

Or, l’Arteon, dans l’ensemble de son œuvre, n’est pas une voiture sportive. Elle est une berline « haut de gamme » avec des attributs qui favorisent une conduite moins monotone.

À l’intérieur, cette berline présente une sellerie des plus confortables, complétée par un design de planche de bord sobre, mais très ergonomique. Il est ficelé grâce à un amalgame de textures et de matériaux que l’on retrouve un peu partout dans la gamme Volkswagen et Audi.

La position de conduite est bonne, et la visibilité est soumise à un minimum d’obstruction, grâce entre autres aux vitres sans cadre qui donnent un pilier « A » plus mince. L’espace, l’Arteon en a à revendre autant pour les occupants à l’avant comme ceux qui prennent place à l’arrière. Pour le chargement, ce n’est pas mal du tout non plus, avec 563 litres d’espace sous le grand hayon.

L’artiste est vivant et il veut vendre ses toiles
Passons à la caisse. Pour 47 995 $ on met la main sur la seule déclinaison disponible au Canada, l’Execline. L’ensemble optionnel R-Line ajoute un soupçon de bling-bling sur votre Arteon avec des jantes de 20 pouces, quelques éléments extérieurs comme des emblèmes R-Line, des seuils de porte en aluminium et le volant multifonction R-Line avec sélecteurs de vitesse, le tout pour 2995 $.

Besoin d’aide pour conduire? L’ensemble d’assistance à la conduite est en sus pour la somme de 2 095 $. Tout compte fait, on est malheureusement dans le territoire d’une Audi A4 ou d’une BMW Série 3…

Une œuvre fait partie de l’histoire dès l’instant où son créateur l’achève. Et contrairement à un artiste défunt, Volkswagen est en vie pour nous expliquer les motifs derrière sa création. Selon le constructeur allemand, l’Arteon existe grâce au désir d’être différent et que nommer un VUS porte-étendard aurait été bien ennuyeux. Il renchérit en ajoutant que l’Arteon fait un clin d’œil à son passé riche en berlines.

Visiblement, les gens chez Volkswagen se sont lâchés lousses avec l’Arteon, pour nous dire haut et fort : « Hey! Regardez-nous, on est encore une marque cool et on fait des choses différentes! »

Parce que l’Arteon, le constructeur l’avoue, ne rapportera pas de gros bidous. Et elle ne représente peut-être pas la renaissance de la berline non plus (renaissance qui risque fort de ne jamais arriver). Mais l’art fait rêver, et peu importe comment on l’interprète, elle fera parler d’elle… et de la marque Volkswagen en général.

Meilleurs achats 2019 du Guide de l’auto : Lincoln Navigator

Le marché des VUS de luxe ne cesse de prendre de l’ampleur, tant en matière de choix que de popularité. Pour aider le consommateur à prendre un choix éclairé, l’équipe du Guide de l’auto annonce chaque année ses Meilleurs achats dans tous les segments, y compris celui des VUS de luxe pleine grandeur.

Cette année, c’est le Lincoln Navigator qui remporte le titre de Meilleur achat dans sa catégorie. Il impressionne notamment par son niveau de raffinement, par l’exécution soignée de son habitacle et par son espace intérieur étonnant – qu’il s’agisse de la version ordinaire et celle à empattement allongé. Il est également doté d’un véritable bataillon d’aides électroniques à la conduite sécuritaire et son système multimédia est à la fois complet et convivial.

De plus, le Navigator mise sur un moteur V6 biturbo de 3,5 litres, développant 450 chevaux et un couple massif de 510 livres-pied. Il procure des performances relevées, une douceur surprenante et une capacité de remorquage maximale de 3 946 kg (8 700 lb). Six modes de conduite sont disponibles, permettant un comportement routier plus affirmé, un roulement ultraconfortable ou un entre-deux intéressant. Le Lincoln Navigator est offert à partir de 90 750 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place, on retrouve le Cadillac Escalade (PDSF à partir de 87 495 $), lequel mérite de l’attention en raison de son puissant moteur V8 de 6,2 litres, produisant 420 chevaux, mais aussi de sa capacité de remorquage maximale de 3 674 kg (8 100 lb). Disponible avec un choix de deux longueurs d’empattement, l’Escalade peut accueillir jusqu’à huit personnes.

Le Range Rover (PDSF à partir de 112 000 $) prend le troisième rang parmi les VUS de luxe pleine grandeur, grâce à son habitacle somptueux, son niveau de raffinement et l’efficacité indéniable de son système à quatre roues motrices. De plus, le Range Rover propose plusieurs motorisations, dont des V6 à essence ou turbodiesel, un V8 suralimenté de 5,0 litres et même une hybride rechargeable produisant 398 chevaux, permettant une autonomie 100% électrique allant jusqu’à 51 km.

La BMW Série 8 Gran Coupé s’en vient bientôt

Le plan de BMW de redéfinir le luxe haut de gamme avec une nouvelle génération de véhicules pleine grandeur se poursuivra bientôt avec le troisième membre de la Série 8. Lors d’un événement appelé #NextGen qui aura lieu à Munich du 25 au 27 juin, le constructeur bavarois dévoilera en première mondiale la toute nouvelle BMW Série 8 Gran Coupé 2020.

Basé sur le coupé et le cabriolet de Série 8 et présagé par le concept M8 Gran Coupé du Salon de l’auto de Genève 2018, ce coupé à quatre portes adoptera une silhouette plus athlétique et plus gracieuse que la berline de Série 7. La photo rendue publique par BMW nous permet d’entrevoir une longue ligne de toit plongeante qui se termine par un aileron proéminent au milieu du hayon.

Ne l’oubliez pas, les modèles Gran Coupé de BMW n’ont pas un coffre ordinaire. Cette version de la Série 8 rivalisera directement avec l’Audi A7.

À l’intérieur, l’empattement allongé et les deux portes supplémentaires amélioreront l’accès et le confort des occupants. Attendez-vous également à plus d’espace aux places arrière et pour les bagages.

BMW n’a pas encore fourni les spécifications de la voiture, mais promet une performance « à couper le souffle ». Le V8 biturbo développant 523 chevaux et 553 livres-pied de couple sera vraisemblablement offert au même titre que le rouage intégral xDrive et une boîte automatique à huit rapports.

Si vous désirez savoir à quoi ressemblera la conduite, lisez le compte rendu de notre premier contact avec la Série 8 Coupé et du Cabriolet.

La BMW Série 8 Gran Coupé 2020 se trouve présentement au stade final de son développement. Elle sera commercialisée à partir de septembre. Si la compagnie emploie une stratégie de prix semblable à la Série 4, le PDSF de base devrait être identique ou presque à celui du coupé deux portes.

Volkswagen Golf GTI 2019 : la seule, l’unique

Elles sont arrivées pour mieux repartir. Elles ont eu une carrière courte, mais tumultueuse, et se sont rapidement fait oublier. Je parle ici bien sûr de ces compactes sportives des dernières décennies qui n’ont pas survécu. Sauf une. La Golf GTI.

Évidemment, vous pourriez évoquer l’existence de la Civic Si, qui a eu une carrière en dents de scie et qui n’attire aujourd’hui plus vraiment les amateurs. Or, donnons toutefois à cette Honda le mérite qui lui revient, c’est-à-dire d’avoir tenu tête à la Golf GTI le plus longtemps, sans jamais avoir abandonné. En fait, dès l’arrivée de la GTI en 1980 au Canada, puis en 1983 à l’échelle nord-américaine, Honda ripostait avec les Civic S, 1500S, puis la version Si. Et depuis, cette rivalité n’a jamais cessé. Or, est-ce que ce combat est toujours aussi fougueux?

La réponse est non. Principalement parce que le marché n’est plus le même. À preuve, le désintérêt général des jeunes face aux compactes sportives et encore plus, à la boîte manuelle. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre qu’une majorité de Golf GTI est vendue avec la boîte séquentielle à double embrayage, baptisée DSG (Direct Shift Gearbox) par Volkswagen.

Toujours pertinent?
Soyons francs, Volkswagen a complètement changé son approche au cours des dernières années. Abandon de la CC, du Touareg et prochainement, de la Beetle, pour faire place à des utilitaires aussi américanisés que l’est la Passat, depuis sa refonte de 2012. Bref, Volkswagen a choisi de s’adapter au marché nord-américain plutôt que d’imposer sa philosophie. Or, la Golf est demeurée authentique. Typiquement allemande, afin de plaire aux réels amateurs de la marque. Les rumeurs veulent malheureusement que la version SportWagen soit bientôt délaissée , conséquence du succès du Tiguan, mais il ne faut absolument pas craindre l’abandon de la GTI, qui est un symbole fort de ce constructeur, et ce, à l’échelle mondiale.

Alors oui, la GTI est toujours pertinente. Et pas seulement parce qu’elle continue de redorer l’image de son constructeur, mais aussi parce qu’elle remplit à merveille le rôle qui lui est confié, soit celui d’offrir à son conducteur du plaisir au volant. Une notion bien relative, surtout à l’ère où on commercialise des Jeep de 700 chevaux!

Il va de soi que nos routes abîmées ne permettent pas de profiter des capacités sans cesse grandissantes des autos sport d’aujourd’hui... Et bien sûr, la congestion routière, les cinémomètres et les dangers des textos au volant s’ajoutent à la longue liste des facteurs qui viennent freiner le désir des automobilistes de se procurer une voiture sport pour leur usage quotidien. Cela dit, la GTI résiste de belle façon à ce changement de mentalité en s’adaptant aux besoins et à la réalité des conducteurs contemporains.

Du confort et… beaucoup de fun!
La GTI réussit en fait là où la Ford Focus ST a échoué. Et pour cause, des sièges trop fermes, une suspension en béton et un niveau sonore tout simplement insupportable, qui venaient décourager nombre d’acheteurs ne se voyant pas composer avec ces irritants sur une base quotidienne. Certes, la sonorité mécanique de la GTI (artificiellement modifiée) évoque un certain niveau de performances, mais personne ne pourra se plaindre d’un manque de confort. Cela dit, on ne pourrait pas non plus critiquer la puissance, la tenue de route ou l’agrément de conduite. Parce que la GTI demeure une authentique bagnole sport, bien balancée, nerveuse et extrêmement communicative. Il faut d’ailleurs applaudir la précision de sa direction, laquelle contribue à sa grande maniabilité.

Parce que la boîte manuelle est à la fois agréable et robuste, mon choix porterait vers celle-ci. Maintenant, il faut admettre que la boîte DSG démontre elle aussi une grande efficacité, et ce, en dépit d’un délai au démarrage plutôt agaçant. Sachez cependant que cette dernière nécessite une prime de 1 400 $, laquelle s’accompagne de factures d’entretien plutôt salées.

Bientôt huit
L’actuelle génération de la Golf, la septième, est en fin de carrière. Encore un an, peut-être deux, et la Golf MK8 fera son apparition. Qu’à cela ne tienne, la Golf est sans aucun doute l’une des voitures les plus intemporelles du marché. En clair, une voiture qui ne vieillit pas, ou si peu. Il ne faut donc pas craindre l’achat d’une GTI 2019 ou même 2020, puisque ce modèle demeurera actuel et pour longtemps.

Pour 2019, Volkswagen ramène ironiquement le nom Rabbit sur la sellette. Une nomenclature utilisée de 1976 à 1984, puis de 2007 à 2009. Or, on l’utilise cette fois-ci pour désigner une nouvelle version de milieu de gamme de la GTI, qui se glisse entre la version de base et la luxueuse Autobahn. Une version vendue à 33 995 $, qui propose tout ce dont l’amateur de conduite sportive a besoin, incluant une conduite à la carte offrant différents modes de conduite.

Sur le plan esthétique, la GTI Rabbit a droit à des jantes de 18 pouces peintes en noir, à des phares et feux arrière à DEL, à des rétroviseurs peints en noir et à une peinture exclusive, baptisée Bleu myosotis, laquelle pourrait être remplacée par le gris, le noir ou le blanc. Et à bord? Alors oui, les magnifiques sièges en tissu Clarke, qui apportent une touche esthétique aussi unique qu’authentique à l’habitacle. Des sièges chauffants, tout comme le volant, pour un peu de réconfort.

En terminant, quelle serait donc aujourd’hui la réelle rivale de la GTI? D’accord, oui, la Mini Cooper S. Moins pratique et drôlement moins confortable, mais toujours très agréable à conduire. Cela dit, il faut également penser à la Hyundai Elantra GT, équipée du moteur turbo.

Une rivale sérieuse qui n’a certainement pas à rougir devant sa rivale allemande. Hélas, cette Hyundai n’a pas quarante ans d’histoire et d’expérience derrière la cravate. Un élément qui explique sans doute pourquoi la GTI aura constamment … une longueur d’avance.

La Volkswagen e-Golf se met complètement à nue!

On dit que la vraie beauté est à l’intérieur. Eh bien, Volkswagen a trouvé un moyen vraiment unique et fascinant de nous le montrer.

Si la e-Golf a l’air d’une Golf ordinaire vue de l’extérieur, les composants qui se cachent sous sa carrosserie forment un amalgame aussi complexe que sophistiqué.

Voici donc la eGon, un modèle spécialement créé par le constructeur allemand en vue d’une grande exposition de sciences et de technologie pour les jeunes appelée IdeenExpo, qui se tiendra à Hanovre du 15 au 23 juin. Une équipe de techniciens automobiles en herbe a également contribué au projet.

Cliquez sur les photos ci-dessus pour l’admirer de plus près. Toute l’électronique et les filages sont exposés. Et malgré sa transformation, la eGon reste entièrement fonctionnelle.

Quant à la Volkswagen e-Golf vendue sur le marché, rappelons qu’elle débute à 36 720 $ et qu’elle emploie un moteur électrique générant 134 chevaux et 214 livres-pied de couple. Sa batterie de 35,8 kWh procure une autonomie de 201 kilomètres et se recharge par une borne de niveau 2 (240 volts) en cinq heures.

Ne manquez pas notre survol des Véhicules électriques offerts au Canada en 2019!

La Hyundai IONIQ électrique 2020 offrira plus d’autonomie

La Hyundai IONIQ, lancée pour l’année-modèle 2017, s’apprête à recevoir une importante mise à jour sur le plan technique et esthétique, la plus notable étant une batterie de plus grande capacité offrant une autonomie accrue dans le modèle IONIQ électrique.

L’information provient de la division européenne de Hyundai et une annonce canadienne devrait suivre dans les semaines à venir.

En faisant passer la batterie de l’IONIQ électrique 2020 de 28 kWh à 38,3 kWh, Hyundai permettra aux conducteurs de rouler plus longtemps entre les recharges. L’autonomie ciblée est de 295 kilomètres selon le protocole WLTP, mais le chiffre officiel en Amérique du Nord sera un peu plus bas. Actuellement, la voiture peut parcourir jusqu’à 200 kilomètres, ce qui est équivalent à la Volkswagen e-Golf, mais moins que la Nissan LEAF (242 à 363 km) et la plupart des véhicules électriques récents dont le Hyundai Kona électrique (415 km).

Le constructeur coréen installe également un chargeur de 7,2 kW (anciennement 6,6 kW) pour permettre de recharger la batterie à 80% en aussi peu que 54 minutes à l’aide d’une borne rapide qui utilise du courant de 100 kW. D’autre part, le mode Eco s’améliore à Eco+ et aidera les conducteurs à réduire encore plus leur consommation d’énergie.

Pour ce qui est du design, le devant de la nouvelle Hyundai IONIQ (électrique, mais aussi les versions hybride et hybride rechargeable) arborera une calandre, des pare-chocs, des roues et des blocs optiques légèrement redessinés. De nouvelles couleurs s’ajoutent en même temps au menu.

À l’intérieur, le système multimédia amélioré comprenant un écran tactile de 10,25 pouces permettra de connecter deux téléphones simultanément afin d’écouter la musique de chacun via Bluetooth. Attendez-vous aussi à de nouveaux choix de cuir ainsi qu’à des commandes repensées pour la climatisation.

Par surcroît, l’intégration des services de connectivité Blue Link signifie que les utilisateurs pourront verrouiller, déverrouiller, démarrer, éteindre, contrôler la température, programmer les recharges et surveiller l’état du véhicule à distance par le biais d’une application mobile.

Enfin, la Hyundai IONIQ électrique 2020 proposera de nouvelles technologies de sécurité active de la suite SmartSense et, dans certains marchés, un nouveau service appelé eCall qui fournit automatiquement une assistance d’urgence lorsque les coussins gonflables se déploient ou en appuyant sur le bouton au-dessus du rétroviseur.

Tel que mentionné plus tôt, il faudra attendre encore un peu avant d’avoir des détails propres au Canada, dont la date d’arrivée sur le marché.

Aston Martin dévoile la DBS Superleggera Volante

La saison des décapotables frappe à nos portes et nous avons pensé vous faire rêver un peu en vous donnant des détails et des images de la nouvelle Aston Martin DBS Superleggera Volante, dévoilée récemment.

Deuxième modèle Aston Martin à porter le nom Volante depuis que la compagnie anglaise a adopté son nouveau plan d’affaires (« Second Century Plan »), elle a été conçue à l’interne dans le but de préserver le style, la dynamique et la performance spectaculaires du coupé.

L’aérodynamisme a été revu afin de tenir compte du toit souple de la DBS Superleggera Volante. Fait étonnant, ce cabriolet génère jusqu’à 177 kilos d’appui au sol, seulement trois kilos de moins que le coupé.

Le toit prend 14 secondes pour s’ouvrir et 16 secondes pour se fermer, soit en appuyant sur un bouton à l’intérieur ou en utilisant la télécommande à une distance maximale de deux mètres. Sa conception avancée comprend huit couches de matériaux insonorisants afin d’améliorer le confort des occupants quand le toit est fermé. À propos, Aston Martin l’offre dans un choix de huit couleurs, dont Rouge Bordeaux, Bleu Atlantique et Gris Titan.

La puissance et le son uniques du V12
« Rien au monde ne se compare au rugissement d’un V12 d’Aston Martin et je crois que la DBS Superleggera Volante procure l’une des meilleures expériences sensorielles qui soient », affirme le président et chef de la direction du groupe Aston Martin Lagonda, Andy Palmer.

Équipée d’un système d’échappement quadruple, la DBS Superleggera Volante a été travaillée et calibrée pour livrer une qualité sonore que seule une super sportive de grand tourisme d’Aston Martin peut offrir, insiste la compagnie. Ceci étant dit, pour ceux qui ne veulent pas déranger leurs voisins le dimanche matin, une fonction de démarrage silencieux est incluse.

Le V12 en question est un moteur biturbo de 5,2 litres qui développe pas moins de 715 chevaux et un couple de 664 livres-pied via une nouvelle boîte automatique ZF à huit rapports. Il permet à la voiture d’accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 340 km/h. Des modes GT, Sport et Sport Plus sont disponibles.

Aux États-Unis, l’Aston Martin DBS Superleggera Volante se vendra à partir de 329 100 $, mais le prix pour les clients canadiens demeure inconnu. Les livraisons doivent commencer cet été.

Trop chère pour vous? Ne manquez pas notre Top 10 des décapotables pour l’été 2019!

Zotye T600 : un autre véhicule Chinois promis pour l’Amérique

Plusieurs constructeurs automobiles chinois ont promis de percer le marché nord-américain, que l’on pense à Geely, BYD, GAC ou d’autres. Toutefois, aucun ne l’a fait jusqu’à maintenant. Des problèmes d’homologation et la bataille des tarifs commerciaux entre les États-Unis et la Chine n’aident pas.

En janvier dernier au Salon de l’auto de Détroit, le président de GAC a déclaré que le plan de la compagnie a été repoussé à la première moitié de 2020. Plus récemment, à Séoul, le constructeur Songuo Motors a présenté sa nouvelle marque NeuWai en confirmant une entente de distribution nord-américaine qui touche le Canada, les États-Unis et le Mexique.

N’oublions pas que 2 000 voitures de taxi électriques basées sur la BYD e6, un modèle fraîchement homologué par Transports Canada, devraient rouler sur nos routes d’ici deux ans grâce à la PME québécoise E-Taxi.

Zotye, un autre constructeur chinois un peu moins connu, a annoncé son intention de vendre des véhicules en Amérique du Nord vers la fin de 2020 ou le début de 2021. Et nous savons maintenant que son premier modèle sera le multisegment T600.

« Le T600 est un véhicule parfait pour le marché américain, soutient Duke Hale, directeur de Zotye USA. Il affiche un excellent niveau de qualité, des caractéristiques de sécurité remarquables et il sera très bien équipé avec un design unique qui le rendra populaire auprès des acheteurs américains. »

Ce dernier point est discutable, car Zotye est réputée pour fabriquer des copies plus abordables des véhicules européens et le T600 ressemble étrangement à l’ancien Volkswagen Tiguan. Ses détails techniques n’ont pas été spécifiés non plus. La rumeur veut qu’il soit alimenté par un moteur turbocompressé de 1,5 litre jumelé à une boîte automatique à six rapports.

Zotye dit s’être associée au groupe HAAH Automotive Holdings, basé en Californie, pour finaliser le processus d’ingénierie et de certification de même que l’établissement d’un réseau de concessionnaires et de ventes en ligne. Déjà, 19 emplacements seraient confirmés et les démarches se poursuivent pour en avoir plus de 300 au total, répartis dans les 100 plus gros marchés des États-Unis. Rien d’annoncé encore pour le Canada, cependant.

Après le T600, Zotye compte amener en Amérique du Nord une berline et un autre véhicule utilitaire, possiblement le T700 de taille supérieure.