Automobile

La variante R de la Volkswagen Golf ne sera pas commercialisée pour l’année-modèle 2020, a appris Le Guide de l’auto.

Peu de temps après avoir su que la Golf SportWagen était abandonnée pour 2020, nous avons obtenu la confirmation que la puissante Golf R allait subir le même sort.

«La famille Golf est en transition de la septième vers la huitième génération, explique Thomas Tetzlaff, responsable des communications chez Volkswagen Canada. Pendant que nous attendons des précisions sur la disponibilité des nouveaux modèles, nous poursuivrons avec une année-modèle 2020 pour la Golf, la GTI et l’e-Golf», poursuit-il.

Comme la SportWagen, la Golf R demeurera néanmoins disponible chez les concessionnaires pour une bonne partie de l’année 2020. Volkswagen souhaite accumuler un «inventaire important» de modèles 2019 afin de répondre à la demande des clients le plus longtemps possible au cours de la prochaine année.

Par la suite, il est permis de croire qu’une nouvelle variante R basée sur la prochaine génération de la Volkswagen Golf sera commercialisée d’ici un an ou deux.

Une Golf pas comme les autres
Animée par un moteur à quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé développant 288 chevaux, la Volkswagen Golf R est la plus performante de la famille Golf.

Disponible à partir de 42 495$, elle est également livrée de série avec un rouage à quatre roues motrices. Il s’agit d’une rivale directe à des modèles comme la Subaru WRX STI, la Honda Civic Type R et la défunte Ford Focus RS.

À l’émission Le Guide de l’auto, diffusée sur QUB Radio, les animateurs Antoine Joubert et Germain Goyer se sont posé des questions sur l’avenir de certains modèles.

En plus de parler des déboires de la marque Fiat en Amérique du Nord, les deux acolytes ont émis des doutes sur le futur du CX-3, le plus petit VUS de la gamme de Mazda. Malgré des ventes plus qu’acceptables au Québec, la popularité de ce modèle est en chute libre aux États-Unis et dans le reste du Canada

«J’ai posé quelques questions pour finalement comprendre que le CX-3 va revenir en 2020 pour une dernière année, et après ça c’est terminé», a avancé Antoine Joubert, ajoutant que Mazda le remplacera par le CX-30, dévoilé un peu plus tôt cette année.

Au cours de cet épisode, les animateurs ont également reçu en entrevue Jacques Deshaies, promoteur de la Coupe Nissan Micra. Ils se sont également entretenus avec leur collègue Frédéric Mercier, journaliste au Guide de l’auto, afin de discuter de ses impressions du nouveau Kia Telluride 2020.

Le Guide de l’auto, c’est tous les samedis à 10h sur QUB Radio.

Nissan a fait état mardi d’une dégringolade de ses profits annuels, de mauvais résultats qu’il a mis sur le compte de son ancien patron Carlos Ghosn, tout en jugeant qu’une intégration plus poussée avec Renault n’était pas à l’ordre du jour.

Sur l’exercice clos fin mars, le constructeur japonais a dégagé un bénéfice net en baisse de 57% sur un an, à 319 milliards de yens (3,9 G$ CAD), loin de son objectif initial.

Le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, a reconnu des «résultats médiocres», mais «la plupart des problèmes que nous rencontrons sont l’héritage négatif de la précédente direction», a-t-il dit, en référence à l’ère Ghosn, qui a duré près de deux décennies.

Lors d’une conférence de presse au siège du groupe à Yokohama (banlieue de Tokyo), celui qui a pris les commandes exécutives du constructeur en avril 2017 a ainsi blâmé «des investissements excessifs» et une artificielle course aux volumes qui a longtemps masqué le vieillissement des modèles.

Il y a aussi eu l’impact de l’affaire Ghosn elle-même, que Nissan a largement contribué à déclencher.

«Pour vous dire la vérité, il y a eu un moment où nous n’avons pas pu nous concentrer sur notre activité», juste après l’arrestation surprise de M. Ghosn le 19 novembre sur des soupçons de malversations, a souligné M. Saikawa.

L’affaire a aussi déstabilisé l’alliance formée avec Renault et Mitsubishi Motors, mais M. Saikawa a jugé prématuré tout projet d’intégration.

«Ces résultats ne sont pas une bonne nouvelle pour l’Alliance», a réagi un porte-parole de Renault, jugeant au contraire une union plus nécessaire que jamais «face à une concurrence qui ne nous attend pas».

Nissan n’avait pas connu de bénéfice net aussi bas depuis 2010-2011. A l’époque, il se remettait lentement de la crise financière mondiale et venait d’être touché par les effets industriels des terribles séisme et tsunami de mars 2011.

Sur la période passée en revue, le pionnier de la technologie électrique avec sa citadine Leaf et le fabricant des VUS Rogue et Qashqai a écoulé 5,5 millions de véhicules, avec des baisses marquées aux États-Unis et en Europe.

Pour Christopher Richter, analyste de CLSA basé à Tokyo, «on ne peut pas rejeter tout le blâme sur Carlos Ghosn. M. Saikawa est aux manettes depuis plus de deux ans, c’est la moitié d’un cycle de voiture».

Les consommateurs préférant encore les grandes berlines de luxe par rapport à un VUS équivalent profitent d’un choix substantiel. De voitures écologiques aux supersportives, on en retrouve pour tous les goûts et il peut être difficile de prendre une décision éclairée. C’est pourquoi l’équipe du Guide de l’auto établit chaque année ses Meilleurs achats.

Parmi les grandes berlines de luxe, c’est la Porsche Panamera qui remporte la palme cette année. Disponible avec trois carrosseries, soit une berline à hayon, une berline à empattement allongé Executive ou d’une pseudo familiale nommée Sport Turismo, la Panamera propose pas moins de 18 variantes. Outre son côté pratique, cette voiture affiche une tenue de route dynamique quand on a envie d’une conduite sportive, ou d’un roulement confortable lorsque la famille se trouve à son bord.

Sous le capot, on peut choisir une de six motorisations : V6 turbo (330 chevaux), V6 biturbo (440 ch), V8 biturbo (453 ch ou 550 ch), hybride rechargeable avec V6 turbo (456 ch) ou hybride rechargeable avec V8 biturbo (680 ch). Un rouage à propulsion figure de série, alors qu’une transmission intégrale est également disponible. On apprécie également la qualité de finition de son habitacle, son grand confort et la réputation de fiabilité de la marque. La Porsche Panamera se détaille à partir de 98 300 $ avant les frais de transport et de préparation.

En deuxième place, on retrouve la Audi A8 (PDSF à partir de 97 800 $). Désormais proposée uniquement en version à empattement allongé, la A8 mise sur un V6 turbocompressé de 3,0 litres développant 335 chevaux, un rouage intégral quattro et une suspension pneumatique efficace. Le design et la finition de son habitacle étonnent, tout comme le niveau de technologie embarquée, y compris un système de conduite semi-autonome.

La BMW Série 7 (PDSF à partir de 117 750 $) complète le podium avec un choix varié de motorisations, d’une hybride rechargeable avec 322 chevaux à un V12 biturbo de 600 chevaux, ainsi qu’un rouage intégral compétent. Habitacle somptueux, confort de roulement, tenue de route dynamique – tout y est dans cette grande berline pour combler les besoins des acheteurs dans ce créneau.

La Kia Soul EV 2020 de nouvelle génération, que nous avons testée il y a quelques semaines en Corée, doit arriver chez nous très prochainement comme prévu, rassure un porte-parole de Kia Canada.

Le Guide de l’auto a obtenu cette confirmation quelques jours après que la division américaine de Kia ait annoncé que la mise en vente de la Soul EV 2020 sera retardée aux États-Unis jusqu’à l’année prochaine.

« Nous ne pouvons pas commenter sur les stratégies de Kia aux États-Unis, mais je peux assurer que cette nouvelle ne nous affecte pas. Nous prévoyons toujours une arrivée chez les concessionnaires ce printemps », affirme Frédéric Tremblay, directeur des relations publiques et du marketing de détail de Kia Canada pour la région de l’est.

La demande pour la Soul EV étant beaucoup plus forte en Europe, notamment en raison des taxes sur le carbone et de la norme de 95 g/100 km de CO2 à atteindre d’ici 2020, le constructeur aurait décidé d’allouer la majorité des premiers exemplaires à des marchés comme l’Allemagne et la Norvège.

D’ailleurs, dans la plupart des pays européens, la nouvelle Kia Soul ne sera commercialisée qu’en version électrique.

Chez nos voisins du sud, la situation est bien différente. La mise en marché de la Kia Soul EV 2020 n’est prévue que dans les 14 États qui suivent la réglementation californienne sur les véhicules zéro émissions.

Rappelons que ce modèle 100% électrique exploite une batterie de 64 kWh partagée avec le Hyundai Kona EV et le Kia Nero EV. Son autonomie est estimée à 383 kilomètres sur une pleine charge. Le moteur produit 201 chevaux et un couple de 291 livres-pied.

Le PDSF de base est fixé à 42 595 $ pour la version Premium, avant les frais de transport et de préparation, alors que la Soul EV Limited s’annonce à partir de 51 595 $. Dans les deux cas, les acheteurs au Québec pourront profiter à la fois du rabais maximal de 8 000 $ provenant du gouvernement provincial ainsi que du rabais maximal de 5 000 $ du côté du fédéral.

Avec sa Regal, General Motors tente à la fois de rajeunir son image, mais également de montrer aux consommateurs qu’une berline peut être tout aussi compétente et polyvalente qu’un VUS. Bien que discrète et mal perçue à l’occasion, la Buick Regal est une berline intermédiaire que le Guide de l’auto n’hésite pas à recommander.

Voici cinq choses à savoir à son sujet.

Un énorme coffre
Entièrement repensée l’année dernière, la Buick Regal s’offre désormais sous une configuration « Sportback », ce qui lui octroie, un peu comme sa concurrente directe - la Kia Stinger - un niveau de polyvalence nettement supérieur à une berline conventionnelle. Lorsque sa banquette arrière est rabaissée au plancher, la Regal peut accommoder jusqu’à 1 719 litres de marchandise, ce qui est supérieur à un Mazda CX-5 (1 688 litres).

Une conception européenne
Bien que Buick soit une marque américaine, la Regal est issue d’un ancien partenariat entre General Motors et le constructeur allemand Opel. Il en résulte une qualité d’assemblage et un comportement routier se rapprochant davantage d’une voiture européenne, au même titre qu’une Volkswagen ou même qu’une Audi.

Un seul moteur l’anime
Toutes les variantes de la Regal, à l’exception de la GS, sont alimentées par le même moteur, c’est-à-dire un quatre cylindres turbo de 2,0 litres d’une puissance de 250 chevaux et d’un couple de 260 lb-pi. Toutefois, le couple grimpe à 295 lb-pi si l’auto est équipée du rouage intégral, offert uniquement sur les déclinaisons Essence et Avenir. Une boîte automatique à neuf rapports vient de série sur les variantes munies du rouage à traction, tandis qu’une boîte à huit rapports s’associe à la transmission intégrale.

Un système multimédia au goût du jour
Comme le reste des produits GM, le système multimédia de la Regal incorpore une panoplie de fonctionnalités modernes, dont la connectivité Android Auto et Apple CarPlay, et une borne Wi-Fi (sous abonnement) par l’entreprise d’une connexion 4G LTE. De plus, le système dispose d’un mode Valet et Teen Driver, permettant de réduire la puissance et la vitesse maximale du véhicule si jamais votre adolescent prend le volant!

Et la GS, elle?
La Regal GS, c’est la déclinaison haute performance. Son moteur est un V6 de 3,6 litres produisant 310 chevaux et un couple de 282 lb-pi. Le rouage intégral et une boîte automatique à neuf rapports sont de série. Capable d’une accélération de 0 à 100 km/h en moins de six secondes, la Regal GS se démarque par ses sièges sport hyperconfortables avec fonction de massage, ses renforts de châssis, sa suspension adaptative et ses freins Brembo. Bref, c’est une véritable berline sport!

Produite depuis 1972, la Honda Civic en est actuellement à sa dixième génération. Populaire voiture compacte, elle n’a plus besoin de présentation!

La voiture la plus vendue au Québec
Avec près de 23 500 Ford Série F vendus au Québec en 2018, cette camionnette est de loin le véhicule le plus populaire au Québec. En revanche, Honda a écoulé plus de 17 600 exemplaires de la Civic. Il lui revient donc le titre de voiture la plus vendue, devant la Toyota Corolla (15 130 unités) et la Hyundai Elantra (14 416 unités).

Une version radicalement performante
Depuis 2017, Honda propose une version de haute performance de sa Civic. Baptisée Type R, elle est animée par un moteur à quatre cylindres de 2,0 L turbocompressé qui génère 306 chevaux et un couple de 295 livres-pied. Seule la boîte manuelle à six rapports est livrable. Contrairement à la Subaru WRX STI et à la Volkswagen Golf R qui sont dotées du rouage intégral, la Honda Civic Type R transmet l’entièreté de sa puissance aux roues avant. Pour 2019, elle ne sera peinte qu’en blanc, noir ou gris.

Le système LaneWatch
La Civic 2019 peut être équipée du système Honda LaneWatch. Grâce à une caméra positionnée sous le rétroviseur du côté du passager, le conducteur est en mesure d’apercevoir ce qui se cache dans son angle mort droit. Le tout est affiché en direct sur l’écran central de la planche de bord. Ingénieux et difficile de s’en passer une fois que l’on y a goûté.

Presque une version hybride
À trois reprises dans le passé, Honda proposait une version hybride de la populaire Civic. Or, ce n’est plus le cas depuis le millésime 2016. En fait, presque. Ceux qui sont à la recherche d’une berline hybride peuvent se rabattre sur l’Insight qui est de retour sur le marché en 2019. D’une longueur de 4 663 millimètres, l’Insight a un format qui s’apparente drôlement à celui de la Civic dont la longueur est de 4 640 millimètres. En conduite combinée, Ressources naturelles Canada annonce une consommation de 4,9 L/100 km.

Une échelle de prix avec de nombreux barreaux
Avec un prix de base de 17 890 $ (transport et préparation en sus), la Civic berline coûte à peine plus cher que la Fit dont le prix dépasse 15 590 $. En revanche, pour le coupé Civic, il faut minimalement débourser 21 290 $. À cette somme, il faut ajouter 900 $ pour obtenir une déclinaison à hayon. Quant à la version Si, on peut se la procurer à partir de 28 690 $. Avec un prix de départ de 41 690 $, la version Type R se situe au sommet de la pyramide.

Depuis que General Motors a annoncé que la toute nouvelle Chevrolet Corvette 2020 allait être dévoilée le 18 juillet et qu’un prototype camouflé a sillonné les rues de Manhattan, l’anticipation a grimpé de plusieurs crans chez les amateurs.

GM s’attend à une forte demande, si bien qu’un deuxième quart de travail et 400 ouvriers horaires s’ajouteront à l’usine d’assemblage de Bowling Green, au Kentucky.

L’effet pervers de la nouvelle Corvette commence toutefois à se faire ressentir grandement par les concessionnaires Chevrolet en Amérique du Nord, qui ont de la difficulté à écouler le modèle sortant.

Comme le rapportait Bloomberg la semaine dernière, plusieurs clients aux États-Unis sont retournés voir leur concessionnaire en vue d’annuler leur commande pour une Corvette 2019. Visiblement, ils préfèrent attendre et voir ce que réserve la nouvelle Corvette à moteur central avant de prendre une décision.

En Floride, un concessionnaire accepte même les dépôts depuis 2014, soit bien avant que la huitième génération se dessine et annonce ses couleurs.

Les ventes américaines de la Corvette ont chuté de 44% depuis 2015 et la situation est semblable chez nous. En 2018, la Corvette a essuyé un recul d’environ 25% par rapport à l’année précédente, concluant l’année avec 1 556 unités. Si l’on regarde ensuite les ventes canadiennes d’avril 2019, on remarque une baisse de 219 à 138 unités comparativement au même mois de l’année dernière.

Afin d’aider à liquider les exemplaires, certains concessionnaires offrent présentement des rabais de 5 000 $ sur la Corvette 2019. Rappelons que les prix varient normalement de 65 095 $ pour un coupé Stingray de base à 145 945 $ pour une version ZR1 de 755 chevaux.

Dévoilé dans les studios de design de Tesla en Californie il y a environ deux mois, le tout nouveau Model Y effectue déjà ses premières sorties.

Techniquement, les livraisons de ce multisegment compact débuteront vers l’automne 2020, mais Tesla semble être déjà occupée avec les tests sur la route, ce qui est de bon augure. C’est l’équipe de ChargePoint qui a récemment aperçu un exemplaire de préproduction en action.

Le Model Y est appelé à connaître un immense succès commercial et pourrait bien dépasser la berline Model 3 en termes de ventes en Amérique du Nord. Les deux véhicules partagent beaucoup de composants, dont la plateforme et les groupes motopropulseurs, mais le premier se démarque par son profil plus haut, sa position de conduite légèrement surélevée et sa capacité de chargement accrue. Ce n’est pas tout : il offrira sept places en option.

Le Model Y à longue autonomie (483 km) sortira de l’usine en premier. Il s’affiche présentement à 66 290 $ avec roues motrices arrière et à 72 290 $ avec transmission intégrale, mais un peu moins d’endurance (451 km). Pour 84 290 $, vous pourrez mettre la main sur une version Performance capable de foncer de 0 à 100 km/h en seulement 3,7 secondes.

Quant au Model Y à autonomie standard (370 km), sa production doit débuter au début de 2021, selon le site web de Tesla. Le prix n’a pas encore été annoncé.