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Elon Musk envoie une Tesla dans l’espace

Qu’on aime ou non le personnage, Musk a le sens du spectacle fort aiguisé, et sait attirer l’attention médiatique! Et une fois de plus, il nous enchante avec la réalisation du lancement d’une navette de sa compagnie SpaceX. Ah oui! Et il y a une Tesla à bord.

À 15 h 45 le 6 février 2018, Musk a procédé au lancement de la navette, et met un terme à cinq longues années de recherche et de développement.

La super fusée utilisée sur la navette est un Falcon Heavy Vehicle. Cette nouvelle technologie est deux fois plus puissante que n’importe quelle fusée existante. Elle a été lancée dans le but d’entrer dans l’orbite de Mars et y demeurer un certain temps.

Cela étant dit, revenons à la Tesla Roadster que Elon Musk a fait monter à bord de la navette. Selon ses dires, la Roadster sera déposée dans l’espace et y restera durant un milliard d’années, si elle n’explose pas au décollage. Rien de moins!

Mais pourquoi envoyer une voiture dans l’espace? Simple coup marketing? Oui et non. En fait, la voiture est équipée de caméras à haute résolution qui enverront des photos uniques de Mars sur Terre. Puisque la voiture sera placée en orbite sur Mars, elle pourra assurément capturer des clichés inédits.

Le décollage s’est bien déroulé, heureusement. Quelques minutes après le lancement, deux réservoirs d’essence se sont détachés de la navette et ont atterri sur les réceptacles prévus à cet effet.

L’astronaute anglais, Tim Peake, a envoyé un Gazouillis au milliardaire lui indiquant ses impressions sur le lancement. On peut y lire « Simplement incroyable. Voici une réalisation technique qui marque le début d’une nouvelle ère dans l’exploration spatiale! »

Selon les derniers chiffres rendus publics par SpaceX, une navette spatiale coûte à elle seule plus d’un milliard de dollars. Que dites-vous d’une campagne de socio financement? Avec un peu d’effort, nous pourrions amasser une telle somme…

PAL-V Liberty : la première voiture volante de production prend enfin son envol!

Le projet de création d’une voiture volante est abondamment médiatisé, et ce, depuis déjà bien longtemps! Dès le début des années 2000, certains fabricants ont lancé des concepts plus ou moins réussis. Mais comme vous vous en doutez bien, un tel projet peut facilement piquer du nez. Il y a donc eu beaucoup d’échecs et d’abandons. PAL-V, une compagnie néerlandaise a réussi son pari et lancera dans quelque temps le premier modèle de voiture volante de production. Y’était temps!

En fait, il reste quelques étapes importantes. Robert Dingemanse, le PDG de PAL-V, a affirmé que ledit véhicule doit encore passer l’étape de la certification commerciale. Mais bon, ce n’est pas le plus gros défi qu’il aura eu à faire face. Avec ce nouveau venu sur le marché, Dingemanse est fier de relancer l’industrie aéronautique néerlandaise.

Cette voiture volante est présentée comme le parfait équilibre entre une voiture de route et un véhicule volant. Sur les routes, le véhicule nécessite un peu moins de neuf secondes pour atteindre les 100 km/h et sa vitesse maximale est de 160 km/h. Son moteur de 100 chevaux permet une consommation raisonnable de 7,6 litres/100 km et une autonomie de plus de 1 300 km!

En mode aérien, le véhicule peut atteindre 180 km/h grâce à un moteur de 200 chevaux. Cependant, le plus impressionnant demeure ses statistiques de vol. Le PAL-V prend son envol avec une piste de seulement 330 mètres de longueur et deux personnes à bord.

Malheureusement, son prix demeure peu accessible. Chez la compagnie néerlandaise, on parle d’une échelle de prix variant entre 400 000 $ US et 600 000 $ US, selon le modèle acheté. Malgré un concept très intéressant, le prix à l’achat est démesuré et la fiabilité du véhicule est toujours à prouver.

Si tout va bien, les premières livraisons sont prévues en début d’année 2019. Mais entre vous et moi, les chances de voir une voiture volante parcourir le ciel enneigé du Québec en janvier sont peu probables. En attendant, si vous voulez voir le bolide, vous devrez vous rendre au Salon international de l’auto de Genève du 8 au 18 mars 2018.

Nissan 370Zki : une décapotable sportive pour affronter l’hiver!

Après les Nissan Rogue Warrior Winter, Murano Warrior Winter, Pathfinder Warrior Winter et Juke NISMO RSnow, voilà que Nissan pousse le bouchon un peu plus loin en faisant de sa sportive 370Z un véhicule prêt à défier n’importe quelle montagne de neige. En version décapotable, svp.

La Nissan 370Z étant une propulsion, Nissan ne pouvait de toute évidence pas miser sur ses capacités hors route pour qu’elle se démarque. Mais, pas fous, les gens de Nissan ont plutôt opté pour des chenilles à l’arrière, là où sont les roues motrices, et des skis à l’avant. Ils venaient de créer la 370Zki (prononcez « zki »…), une sorte de motoneige biplace!

Le communiqué de presse précise la façon dont les ingénieurs s’y sont pris pour modifier la 370Z en une 370Zki, tout en conservant sa motorisation originale, soit un V6 3,7 litres de 332 chevaux et un couple de 270 livres-pied.

« Pour créer de la place aux chenilles arrière DOMINATOR d’American Track Truck, il a d’abord fallu retirer la boîte de vitesses. Un ensemble de surélévation personnalisé a été développé pour monter le véhicule de 3 pouces, ainsi que des fixations spéciales pour les ressorts de suspension arrière et des entretoises de 3 pouces pour fixer les chenilles aux moyeux. Si les freins d’origine ont été conservés, il a fallu modifier le tracé de leurs conduites et le système d’échappement pour qu’il s’insère sous le véhicule. Les passages de roue arrière ont quant à eux été élargis pour accueillir les chenilles de 4 pieds. »

« À l’avant, la suspension a été modifiée en fonction de la nouvelle garde au sol et des adaptateurs spécialement conçus pour optimiser le débattement et la rotation des skis ont été installés, eux aussi fournis par American Track Truck. Ces adaptateurs ont été fixés aux moyeux d’origine avec des entretoises. Il a également fallu changer la disposition du moteur et de la boîte de vitesses et fabriquer une plaque de protection avant pour éviter d’endommager le véhicule lors des excursions dans la neige. »

Côté esthétique, la 370Zki a été habillée (wrappée) d’une pellicule pour le moins exclusive et la lentille des phares est maintenant jaune, rappelant ainsi des lunettes de ski.

C’est bien beau une 370Zki, mais il faut la transporter…
Pour remorquer la 370Zki, car elle ne peut être conduite sur la route, Nissan a prévu un Armada quelque peu modifié, le Snow Patrol. Voici ce qu’avance le communiqué de presse.

« Pour ce qui est de la transformation d’un Armada de série en Snow Patrol comme on le connaît, la priorité était d’équiper le véhicule de pneus et de roues des plus féroces ainsi que des outils extérieurs nécessaires pour la conduite hivernale extrême. »

« Tout a commencé par l’installation d’un ensemble de surélévation de suspension complet Pro Comp, ce qui offre une garde au sol accrue aux nouveaux pneus hors route extrême de 35 po à adhérence maximale MT2 du même fournisseur. Ceux-ci sont montés sur des roues de 20 x 9 po Cognito Series 61 avec créneaux et fini satiné noir. Pour qu’il puisse s’aventurer au fond des bois en toute sécurité, l’Armada Snow Patrol est renforcé à l’avant par un pare-chocs tout-terrain Smittybilt avec un protecteur de calandre et une plaque à laquelle est fixé un treuil d’une capacité de 12 000 lb. Il illumine entre autres le chemin avec une barre d’éclairage DEL à deux rangées DR36 sur le toit, laquelle peut offrir un faisceau concentré ou large, ainsi qu’une paire de phares ronds de 5 po style sport motorisé sur la calandre. »

« Des barres protectrices latérales M-1A faisant office de marchepieds ont aussi été ajoutées pour éviter que les chemins accidentés n’endommagent le véhicule, et sur le toit, un porte-bagages monopièce Defender vient ajouter au grand espace utilitaire intérieur. »

Le Nissan Armada Snow Patrol et la Nissan 370Zki seront dévoilés au Salon de l’auto de Chicago dans quelques jours. Mais ne retenez pas votre souffle en attendant qu’ils se retrouvent chez votre concessionnaire local…

Subaru Forester 2018 : l’efficacité avant le style

Le Subaru Forester est sans aucun doute l’un des véhicules les plus pragmatiques qui soient. Il appartient à une catégorie sélecte qui compte aussi des voitures comme la Toyota Corolla ou la Ford C-MAX, des objets roulants destinés à amener leurs occupants du point A au point B, sans passion, mais efficacement.

Les amateurs de plaisirs routiers font sans doute des détours pour éviter de passer près d’un Forester. J’ai même entendu dire que certains enfilaient une combinaison antibactérienne lorsqu’ils étaient obligés de prendre place à bord de ce Subaru. Par contre, je n’ai pas de preuves…

Pourtant, le Subaru Forester 2018 répond parfaitement aux besoins de bien des familles et peut être une intéressante alternative aux fourgonnettes. Dans la catégorie des VUS compacts, c’est lui qui a le plus grand coffre, tout de suite après le Honda CR-V et avant les Chevrolet Equinox, Ford Escape, Toyota RAV4 et autres Hyundai Tucson. Sous le plancher du coffre du Forester, on trouve un bac de rangement toujours bien apprécié. Malheureusement, le plancher et les dossiers 60/40 de la banquette arrière une fois baissés ne forment pas un fond plat.

Du soleil pour un véhicule sans éclat
Au vu des lignes générales plutôt carrées, on se doute bien que l’habitacle du Forester n’est pas des plus petits. On s’y sent à l’aise, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. En plus, la grande surface vitrée est responsable à la fois d’une excellente visibilité et d’une belle clarté. Heureusement, car au chapitre des couleurs choisies pour l’intérieur, certaines versions ne sont vraiment pas très jojo. Le siège du conducteur est confortable, mais j’ai trouvé les ajustements en hauteur trop limités. Quant à celui du passager… il n’en offre aucun! Il est invariablement trop haut à mon goût.

Étonnante techno
Pour cet essai, Subaru nous a prêté un Forester 2.0XT Limited, le plus cher de la gamme, évidemment doté de toutes les technologies disponibles chez ce constructeur japonais. Du système multimédia avec navigation et écran de sept pouces au système de sécurité EyeSight optionnel en passant par le système audio Harman Kardon de 440 watts, le Forester ainsi équipé est résolument moderne. Son système multimédia comprend, bien entendu, la connectivité Bluetooth et la radio satellite. Il inclut également l’intégration des téléphones STARLINK propre à Subaru, la compatibilité avec MirrorLink et Siri Eyes Free et deux ports USB. Pour ce dernier point, Subaru aurait pu être un peu plus généreux. L’ajout de ports USB ne doit pas coûter bien cher...

Un mot sur le système optionnel EyeSight qui fait appel au régulateur de vitesse adaptatif et des caméras pour, entre autres, immobiliser le véhicule avant un impact frontal ou l’aider à le maintenir dans sa voie. C’est le genre de système parfaitement inutile… jusqu’à ce qu’il nous évite un accident. Comme un extincteur dans une maison.

Une motorisation vivante!
Du côté de la mécanique, Subaru fait confiance à un quatre cylindres à plat 2,0 litres turbocompressé. Il développe 250 chevaux à 5 600 tr/min et un couple de 258 livres-pied livré entre 2 000 et 4 800 tr/min. C’est suffisant pour imprimer des accélérations musclées au Forester et le 0-100 km/h est l’affaire de 6,5 secondes, dans une sonorité… presque agréable.

Lors de notre semaine d’essai, le Forester a consommé 9,7 litres d’essence tous les 100 km (189,25 litres pour 1 955 km), ce qui contredit l’ordinateur de bord qui affichait un optimiste 8,8 L/100 km d’essence. En passant, l’essence super est recommandée, mais pas obligatoire. Peu importe le chiffre choisi, il convient de mentionner que nous avons fait 90% d’autoroute à 118 km/h (l’interminable 401 jusqu’à Toronto), le reste en ville et sur des routes secondaires. En conduite normale, on peut s’attendre à 10,5 L/100 km, ce qui est loin d’être exemplaire. À ce chapitre, le Honda CR-V fait nettement mieux.

Ce moteur de 2,0 litres n’est compatible qu’avec une boîte automatique CVT. Il existe certes une boîte manuelle à six rapports dans la gamme Forester, mais elle ne se marie qu’à un 2,5 litres atmosphérique livré dans les versions de base. Toujours est-il que la CVT se comporte correctement. Et avec ses palettes au volant ainsi que ses huit rapports simulés, il est même possible de s’amuser un peu!

SI-DRIVE et X-Mode
Le système SI-DRIVE comporte trois modes : Intelligent (Normal, si vous préférez), Sport et Sharp (S#). Chacun de ces modes agit différemment sur la livrée de la puissance du moteur, sur la boîte CVT, sur le rouage intégral et sur les freins. Bien entendu, le mode S# (Sharp) autorise une conduite plus inspirée… et ça marche. Cela ne fait pas du Forester un concurrent à la WRX STI, mais il y a moyen de se faire plaisir.

Qui dit Subaru dit rouage intégral. Et un rouage intégral efficace à part ça. Aidé par une garde au sol de 220 mm, il permet au Forester de passer à des endroits où certains autres VUS compacts resteraient pris. Le X-Mode se veut aussi une réplique aux Terrain Response de Land Rover et Terrain Management de Ford et autres modes de rouages intégraux. Il aide le Forester (et d’autres produits Subaru, évidemment) à grimper là où l’adhérence est faible, sur chaussée glissante, et à descendre les côtes abruptes. Grâce à des suspensions bien adaptées, le Forester, entre les bonnes mains, peut être un redoutable guerrier en hors route.

Le Forester est un VUS = Véhicule Utilitaire Sédentaire
Nul ne sera surpris d’apprendre qu’avec une garde au sol importante et un centre de gravité élevé, le Forester n’est pas un grand sportif, même en mode Sharp, malgré une suspension assez sèche à l’occasion. La direction, par exemple, pourrait être plus directe et communicative.

Somme toute, le Subaru Forester 2018 est une réussite en ce sens qu’il répond parfaitement aux besoins et désirs des fidèles « subaristes ». Il est très polyvalent, généralement fiable, sécuritaire et il passe tout à fait inaperçu. Je serais d’ailleurs prêt à parier qu’un Forester aux lignes audacieuses serait un échec. On gage?

Porsche Camp4 2018 : il faut écouter Kees!

NOTRE-DAME-DE-LA-MERCI (Laurentides) – Mon instructeur s’appelait Kees Nierop. L’homme d’une soixante d’années n’arrêtait pas de nous radoter qu’il était le sénior des séniors. Tant mieux, mais je l’avais déjà entendu celle-là. Ce n’était pas la première fois que je participais à un événement de conduite avancée, et des instructeurs chevronnés, j’en ai croisé dans ma vie. Cela étant dit, j’étais tout de même rassuré de me retrouver entre les mains d’un des instructeurs les plus expérimentés de l’équipe Porsche Experience.

« Alors, va-t-on les conduire, ces Porsches, M. Nierop? » - pensais-je.

Impatient de prendre le volant, j’écoutais notre chef nous expliquer quelques trucs importants. Surtout des consignes de sécurité, la routine habituelle quoi. Soudainement, d’un ton autoritaire et plutôt sérieux, l’homme exclama : « si j’en vois un qui essaie de se montrer meilleur que les autres, qui se prend pour un héros ici, aujourd’hui, il sera automatiquement retiré de mon groupe! ».

C’est à ce moment-là que Kees gagna tout mon respect. Rapidement, j’ai compris que j’avais encore beaucoup de croûtes à manger avant d’être un réel pilote!

Glissons Ensemble
Au premier regard, le programme de conduite hivernale Camp4 peut sembler un peu superflu. Après tout, au coût de 5 000 $, on pourrait le juger comme étant un gros terrain de jeu pour les plus nantis, car en réalité, il serait possible de se louer une voiture exotique pour la journée à moindre prix.

Mais l’expérience du programme va au-delà d’une simple balade en bolide allemand sur la neige. On parle ici d’une véritable formation, une école, une expérience tout à fait unique, et croyez-moi, une fois l’événement terminé, vous en sortirez un bien meilleur conducteur en général.

Camp4 est accessible à tous, pas besoin d’être un client existant, ni un ami du concessionnaire Porsche près de chez vous. Tout ce qu’il vous faut, c’est un permis de conduire valide et être âgé de 21 ans et plus. On s’inscrit, soit via un concessionnaire Porsche, soit directement sur le site internet de Porsche Canada, et nous voilà prêts à participer à l’aventure.

Tous les participants sont d’abord invités à une nuitée à l’Estérel Resort, dans les Laurentides, suivi d’un cours théorique expliquant les techniques de sous-virage et survirage d’un véhicule sur surface glissante, pour ensuite être conduits au circuit Mécaglisse dans un autobus.

Des « vraies » Porsche
Une fois au circuit, on est immédiatement introduit à l’équipe d’instructeurs ainsi qu’à une magnifique brochette de Porsche 911 Carrera S et Carrera 4 S. En fait, cette année, les 911 étaient les seuls bolides proposés pour l’événement, chacune équipée de pneus cloutés de marque Nokian. Selon Porsche, le fait de mettre les participants dans des bolides différents entre les séances (718 Boxster/Cayman), comme par le passé, créait de la confusion et causait certaines difficultés d’adaptation. Porsche a donc décidé d’opter pour un seul modèle cette année, soit la légendaire 911.

Une fois sur place, chaque équipe est immédiatement attribuée à une couleur – j’étais dans l’équipe des bleus, avec M. Nierop aux commandes – pour ensuite se faire rapidement lancer dans l’action.

Le circuit Mécaglisse, qui demeure un centre de pilotage durant l’année, réserve son terrain de jeu exclusivement à Porsche Canada pendant la saison hivernale. Cela signifie que personne, sauf les participants, les organisateurs et instructeurs du programme Camp4, n’y a accès, permettant ainsi de personnaliser le circuit selon les besoins du cours. Aucun sable, sel, ni influence extérieure ne viendra perturber l’expérience, faisant en sorte que le circuit puisse être perfectionné pour mieux refléter les intentions du constructeur.

Étape par étape
Le programme fait un peu penser au cours de conduite d’un simulateur de course du genre Gran Turismo. Chaque équipe doit suivre son instructeur dans sa Porsche 911 respective, chacune disposant de la boîte robotisée PDK (bien sûr, Kees avait une boîte manuelle), vers un atelier où l’on nous apprend diverses techniques de conduite hivernale avancées, telles que le slalom, le survirage, le sous-virage et le freinage agressif. Le tout est bien entendu exécuté sur des surfaces recouvertes de belle glace et dans certains cas, le système antipatinage (PASM) est entièrement désactivé!

En fait, chaque atelier est le précurseur du prochain, et chaque session fait partie de l’atelier final, où l’on nous demande d’accomplir un tour de piste complet en utilisant nos nouveaux talents. Et c’est loin d’être facile! À quelques reprises, je me suis retrouvé en situation de tête à queue, avec Kees qui me criait après dans le walkie-talkie, me reprochant de ne pas avoir écouté ses consignes. Il est sévère cet instructeur, mais au moins, on apprenait vite! À la fin de la journée, j’ai eu la chance de m’asseoir dans le siège passager, avec Kees au volant. Il sait conduire ses Porsche, le bonhomme! (Voir vidéo)

Pour certain, le programme Camp4 peut sembler un peu dispendieux, mais lorsque l’on considère ce que l’on nous apprend, les bolides que l’on a la chance de conduire et surtout, le savoir-faire transmis par des instructeurs expérimentés, on se rend rapidement compte où notre argent est allé. En fin de journée, on nous félicite en nous remettant un certificat de réussite, qui nous permet ensuite de passer aux prochains niveaux du programme, si l’on désire aussi s’y abonner.

Lors du retour à la maison, sur les routes enneigées des Laurentides, je vous confirme que je me sentais beaucoup plus confiant derrière le volant. Disons qu’après avoir poussé des Porsche à leurs limites sur la glace, il n’y a plus grand-chose qui nous intimide! Or, si vous en avez les moyens, que vous êtes propriétaire d’une Porsche, que vous désirez vous en procurer une, ou que vous souhaitez tout simplement aiguiser vos talents de conducteur, Camp4 est une expérience qui est non seulement tripante, mais aussi très formatrice pour la conduite de tous les jours!

Honda Civic Si 2018 : différente, mais loin d'être incompétente

Avec nous depuis plus de 30 ans et vendue sous une variété de formes différentes — soit à hayon, en berline ou en coupé — la compacte « sportifiée » du constructeur Honda, la Civic Si, s’est rapidement faufilée parmi les petites voitures sportives les plus populaires aux yeux d’une génération entière de passionnés. Bien que plusieurs constructeurs aient tenté de lui voler des ventes, comme la Volkswagen Golf GTI, la Civic Si a longtemps figuré parmi les meilleures autos sport de son segment, et ce, même durant les années où elle était plus ou moins réussie.

Aujourd’hui, la Civic, voiture compacte la plus vendue au Canada, en est rendue à sa dixième génération et la Si, introduite l’été dernier après une pause d’un an, profite d’une toute nouvelle plate-forme et d’une mécanique entièrement repensée. Certes, elle n’a jamais été aussi différente, cette Si, mais paradoxalement, elle n’a jamais été aussi près de ses racines.

Coupé plus beau
La Civic actuelle ne fait pas l’unanimité sur le plan du design. Par chance, le coupé, plus court, plus large et plus bas que ses confrères berline et à hayon, s’en sort à bon compte. Personnellement, je trouve que le coupé est de loin la déclinaison la plus attrayante de la gamme Civic — dommage qu’elle ne soit pas pratique!

D’ailleurs, la Si ne s’offre qu’en berline et en coupé. Les amateurs de Civic à hayon devront se contenter de la Civic Sport, ou de la Type R. Toutes les Si se distinguent esthétiquement par des pare-chocs plus agressifs, une grille noircie, des écussons rouges « Si », des sièges sport, des jantes de 18 pouces, un tuyau d’échappement central et un aileron arrière. Somme toute, la Civic Si est beaucoup plus discrète que la Type R, et beaucoup mieux adaptée à la vie de tous les jours..

Turbo!
C’est sous le capot que tout change. Par le passé, la Si se démarquait de ses concurrents par la technologie de calage variable des soupapes VTEC. On reconnaissait une Si par la volonté de son increvable petit moteur à pouvoir révolutionner à des régimes astronomiques, ressemblant davantage à celui d’une moto sport, le tout accompagné d’une sonorité absolument fantastique!

Hélas! L’époque VTEC est terminée. Du moins, elle l’est pour la Si et se fait remplacer par l’inévitabilité des moteurs turbo, qui se montrent à la fois plus écoénergétiques et puissants. Si vous voulez mon humble avis, j’ai moi-même été propriétaire de deux Civic SiR (EM1 / EP3) et je vous confirme que vous n’avez rien à craindre. Le moteur turbo de la Civic Si est tout à fait sublime!

En fait, il est exactement le même que celui de la Civic conventionnelle. Bien que les puristes soient déçus de ne pas retrouver le 2,0 litres turbo de la Type R et l’Accord, le petit 1,5 litre turbo, qui propulse aussi l’Accord et le CR-V, développe ici 205 chevaux et un couple de 192 lb-pi. Certes, ces chiffres ressemblent étrangement à ceux du 2,4 litres atmosphérique de dernière génération, mais le nouveau moteur engendre près de 20 lb-pi de couple supplémentaire. Ce couple se retrouve plus bas dans la plage de puissance et il est livré de manière plus constante.

Fidèle à la tradition Si, la seule boîte offerte est une manuelle à six rapports. Le message est clair chez Honda : pour conduire une Si, vous devez maîtriser l’art des trois pédales! Et cette boîte, qui se manipule à merveille par sa course rapide et précise, est magique!

Juste assez
L’élément le plus charmant de la Civic Si 2018 demeure le même que par le passé : l’équilibre. Rappelons-le, l’acronyme « Si » signifie en anglais « Sport Injected », ce qui veut dire que cette déclinaison a toujours eu le rôle d’une Civic Sport et non d’un monstre de circuit. La Type R est là pour ça. Alors, croyez-moi, les 205 chevaux de la Si sont suffisants!

Le moteur turbo, bien que moins musical que son prédécesseur, livre sa puissance en pleine douceur, peu importe à quel régime il se situe. Le châssis de la Si est animé, la direction est précise et sa tenue de route est épatante grâce en partie à un différentiel à glissement limité mécanique qui permet d’atténuer l’effet de sous-virage dans les courbes.

Autre gadget cool : la Si dispose, pour la première fois, d’amortisseurs ajustables. On a qu’à appuyer sur le bouton « Sport » sur la console centrale si l’on désire les raffermir. Ce mode ajoute également du poids à la direction et rend la pédale d’accélération plus sensible, améliorant ainsi les performances du bolide.

Alors oui, la Civic Si est très amusante à conduire. Et pour être totalement honnête, une fois derrière le volant, on se fout vite des chiffres qu’elle enregistre sur le quart de mille. Honda nous parle d’une accélération de 0 à 100 km/h en environ 6,8 secondes. C’est bien, mais la Volkswagen Golf GTI et la Ford Focus ST sont plus rapides.

On s’en balance! Car ce que l’on veut de la Si, c’est de la conduire sur une route sinueuse et apprécier l’harmonie qui s’installe entre sa mécanique et son châssis, chacun ayant été mis au point d’une manière que seuls les ingénieurs de Honda puissent le faire, le tout dans le but de procurer le maximum de plaisir derrière le volant. Pour les amateurs de conduite sportive, elle est un véritable petit bijou, cette Si!

Pour ce qui est du reste, et bien, c’est une Civic, une voiture hautement bien assemblée, abordable, facile à entretenir et dont la fiabilité et la valeur de revente ont été éprouvées à maintes reprises. C’est ce qui a toujours fait de la Si une auto sport si désirable.

Des défauts? Il y’en a quelques-uns : le système d’infodivertissement, dénué de boutons physiques, est complètement raté. Le simple fait de baisser le volume se montre frustrant et maladroit. De plus, les menus sont complexes, l’information de base est difficile à trouver et il est impossible de faire deux choses en même temps, comme consulter la carte de navigation et changer de poste de radio, par exemple.

Autre petit bémol, la pédale d’accélérateur électronique. Celle-ci dispose d’un délai de réponse fâcheux. Le pire, c’est quand on relâche la pédale afin de passer au prochain rapport. Ne soyez pas trop pressé, car il y aura un délai avant que les régimes ne retombent. Par chance, le couple du turbo nous permet de nous rattraper.

Dans son ensemble, la Honda Civic Si 2018 est totalement réussie. Bien qu’elle soit issue d’une philosophie entièrement repensée, ses indéniables qualités de pocket rocket demeurent intactes. Que l’on opte pour le coupé ou la berline, la Civic Si s’avère une sportive abordable, bien équipée, immensément plaisante à conduire et juste assez performante.

Mercedes-Benz Classe A : oui, nous l'aurons!

La petite Mercedes-Benz, la Classe A, n’a jamais été distribuée au Canada et aux États-Unis. Ici, le plus petit véhicule portant l’étoile à trois pointes est la Classe B, une sorte de familiale qui n’a jamais su se faire justice sur notre marché. Au Canada, en 2017, cette voiture s’est écoulée à 2 369 unités, contre 10 848 Classe C, plus chère. Même l’immense VUS GLS s’est mieux vendu avec 2 762 unités. Aux États-Unis, on parle de… 744 unités seulement durant la même année.

Le «bas de gamme» de Mercedes-Benz pourrait toutefois connaître un regain d’intérêt avec l’arrivée, à l’automne prochain, de la Classe A dont la quatrième génération vient tout juste d’être dévoilée à Stuttgart, berceau de la marque allemande.

De la gueule et de la modernité
Il faut avouer que cette nouvelle Classe A a de la gueule. Il s’agit d’une voiture à hayon et d'une berline, un peu plus longue qu’une Classe B, mais plus basse, ce qui lui donne une allure plus sportive. En fait, elle ressemble au petit VUS GLA et ses dimensions s’en rapprochent. Le tableau de bord de la Classe A est résolument moderne et emprunte des éléments aux grandes sœurs que sont les Classe E et S. Par exemple, les jauges sont regroupées dans un module entièrement digital et divisé en deux écrans. Trois versions seront offertes, du moins en Europe : Deux écrans de 7 pouces, un écran de 7 pouces et un autre de 10,25 pouces et, enfin, deux écrans de 10,25 pouces. Si l’on se fie à ce qu’on voit dans les Classe E et S, ces écrans seront extrêmement clairs. D’ailleurs, la Classe A profitera de la conduite semi-autonome développée pour la Classe S. Il se peut que cette fonction ou certains de ses éléments, soit optionnels.

La Classe A est un véhicule à cinq places. Lorsque les dossiers de la banquette arrière sont relevés, l’espace de chargement de la version à hayon est de 370 litres. Il est possible que cette donnée change une fois rendue de ce côté-ci du trou d’eau.

Les moteurs européens
En Europe, trois motorisations seront proposés. La A 200 aura un quatre cylindres de 163 chevaux à 5 500 tr/min et un couple de 184 livres-pied à 1 620 tr/min associé à une boîte automatique à double embrayage à sept rapports ou à une manuelle à six rapports. La A 250, elle, livrera 224 chevaux à 5 500 tr/min et 258 livres-pied à 1 800 tr/min. Enfin, la A 180d, à moteur diesel, aura droit à 116 chevaux à 4 000 tr/min et 192 livres-pied entre 1 750 et 2 500 tr/min. Ici, seule la A 250 sera offerte, du moins au début, en version traction et rouage intégral 4MATIC. Son moteur produira 221 chevaux.

Sans vouloir jouer au devin, il est presque certain que la Classe A signera l’arrêt de mort de la Classe B, très peu populaire aux États-Unis, car offerte uniquement en version électrique et durant un certain temps seulement. La Classe A a beaucoup plus de chances de percer!

MINI 3 Portes, 5 Portes et Cabriolet rafraîchies pour 2019

Introduite en 2014, la génération actuelle de la petite MINI, disponible en variantes 3 Portes, 5 Portes et Cabriolet, bénéficiera de quelques changements stylistiques et technologiques pour l’année-modèle 2019.

À l’avant, on note des blocs optiques noircis, et à l’arrière, les feux arrière à DEL rappelleront les origines britanniques de la marque, avec un motif du drapeau Union Jack. Les voitures arboreront le nouveau logo bidimensionnel de MINI et proposeront de nouvelles couleurs métallisées de carrosserie.

Dans l’habitacle, de nouveaux coloris sont également disponibles, de même qu’un ensemble de style noir piano MINI Yours qui ajoute une garniture rétroéclairée sur le tableau de bord, elle aussi affichant un motif du drapeau du Royaume-Uni.

Le système multimédia se dote désormais d’un écran tactile, et une recharge sans fil pour téléphones cellulaires est proposée en option. Enfin, le système intègrera Apple CarPlay.

Sous le capot, rien ne change. Les versions Cooper de base misent sur un trois cylindres turbo de 1,5 litre, développant 134 chevaux, alors que les Cooper S obtiennent un quatre cylindres turbo de 2,0 litres, bon pour 189 chevaux. Les versions John Cooper Works profitent quant à elles d’un moteur de 228 chevaux. Les MINIs 2019 seront en vente au mois d’avril.

Chevrolet Malibu 2018 : une bonne voiture, mais un peu trop tard?

Depuis des années, le segment des berlines intermédiaires est dominé par les Japonais. Les Mazda6, Nissan Altima, Honda Accord et Toyota Camry se livrent une guerre de tous les temps alors que les bagnoles américaines sont reléguées au second plan. Tandis que le segment voit ses ventes fondre d’année en année, GM propose depuis deux ans la 9e génération de sa Malibu, certainement la plus intéressante offerte depuis des décennies.

Malgré ses nouveaux atouts, elle fait face à deux défis importants : faire oublier son passé de voiture de location et se faire désirer par de nouveaux acheteurs, mais surtout, elle arrive un peu tard. Les acheteurs se tournent massivement vers les VUS et l’intérêt envers ce type de voiture diminue. Difficile d’en faire une vedette des ventes dans ce contexte. Au moins, GM sera en mesure de mieux rivaliser avec les autres.

La bonne nouvelle, c’est qu’à 22 045 $ (transport et préparation en sus), elle est plus abordable que ses rivales japonaises. La LT (26 545 $) représente selon nous la version la plus attrayante puisqu’elle demeure accessible et dispose d’équipements intéressants, notamment le système MyLink — qui permet de contrôler un peu tout à bord — jumelé à un écran tactile de huit pouces.

L’habitacle a été modernisé, ce n’est plus la Chevrolet de votre père! En effet, l’instrumentation et l’aménagement sont désormais contemporains. Ce qui accrochera véritablement vos enfants, c’est la disponibilité de l’internet via le système Wi-Fi intégré de la voiture (frais d’abonnement en sus). La disponibilité de Apple CarPlay et Android Auto facilite aussi la vie quotidienne à bord.

La Malibu procure plus de confort et surtout d’espace puisqu’on a étiré son empattement d’environ 100 mm, elle devient ainsi l’une des plus spacieuses du segment, même constat en volume de chargement. Sa vocation familiale est préservée, c’est l’un de ses principaux atouts.

La Malibu Redline, un peu d’extravagance
Côté style, la voiture est élégante et ses lignes plus fluides tranchent avec ce à quoi la Malibu nous avait habitués par le passé. Les personnes rencontrées lors de notre essai n’avaient que de bons mots pour son design, et ce, même chez les plus jeunes. C’est bon signe.

Notre version d’essai était équipée de l’ensemble Red Line, seule véritable nouveauté pour 2018. Pour un déboursé supplémentaire de 1 440 $, l’ensemble ajoute une calandre noire et des jantes de 19 pouces noires ornées d’une bande rouge. Le logo Malibu est aussi cerclé de rouge. Si vous avez une bonne mémoire, vous vous souviendrez que l’ensemble avait été présenté au SEMA 2015 sous forme de véhicule-concept. Le style est intéressant, et l’on croit sans doute chez Chevrolet que l’opération puisse attirer une clientèle plus jeune. Car ce n’est certainement pas le genre de composantes visuelles recherché par les acheteurs types de la Malibu.

Deux moteurs, un réservé à la plus cossue des Malibu
Étonnamment, seule la version LT peut être équipée de l’ensemble Redline, ce qui vous force à opter pour le moteur quatre cylindres Ecotec de 1,5 litre turbocompressé, puisque celui de 2,0 litres est réservé à la plus cossue des Malibu, la Premier. Avec ses 160 chevaux et son couple de 184 lb-pi, le moteur n’est pas ce qu’il y a de plus puissant — il l’est moins que la mécanique de base de toutes ses rivales — mais en revanche, il apporte une bonne économie de carburant. Et si les V6 étaient la norme chez les berlines intermédiaires il y a quelques années, ce n’est plus le cas de nos jours, il faut s’y faire.

Jumelé à une boîte automatique à six rapports — juste six? — le moteur n’offre pas tout le pep souhaité, mais le comportement général de la voiture s’est nettement amélioré par rapport aux précédentes générations. On lui a fait subir une cure d’amaigrissement en lui retranchant 135 kg, une bonne chose. Même si elle ne demeure pas la plus engageante côté sportivité, elle est vraiment plus agile et les ingénieurs ont trouvé un bon compromis entre le confort sur route et la tenue. Des améliorations ont été réalisées sans toutefois dénaturer la voiture.

Avec sa puissance accrue — 250 chevaux et un couple de 260 lb-pi — la Malibu Premier est également tentante si vous cherchez un modèle plus haut de gamme. Vous profiterez de la nouvelle boîte automatique à neuf rapports — neuf rapports, c’est beaucoup mieux — et de nombreux équipements supplémentaires, et ce, pour un modèle vendu tout de même sous les 35 000 $. Il est simplement dommage que cette mécanique ne soit pas installée dans d’autres livrées, notamment la Redline dont la vocation sportive serait rehaussée.

Il y a aussi la Malibu hybride qui, avec son moteur quatre cylindres de 1,8 litre couplé à un moteur électrique — permet d’économiser un peu à la pompe. Si toutefois vous circulez principalement sur les autoroutes, l’économie devient banale pour le déboursé supplémentaire exigé. On préfère d’ailleurs les hybrides rechargeables qui permettent de maximiser la conduite en mode 100% électrique, tant qu’elles ne sont pas dotées d’une autonomie ridicule.

La Chevrolet Malibu 2018 n’est plus ce qu’elle était, mais son défi est de faire oublier ce qu’elle était...

Voici les premières images du GMC Sierra 2019

Chez General Motors, les Chevrolet Silverado et GMC Sierra ont toujours été très semblables. Il est arrivé que certaines versions ou caractéristiques techniques ne soient l’affaire que d’un des deux mais, plus souvent qu’autrement, il s’agissait de la même camionnette.

Au dernier Salon de Detroit, Chevrolet a dévoilé le Silverado 2019. Il était évident que le Sierra allait bientôt suivre. GM vient d’annoncer qu’elle le présentera au public le 1er mars prochain, soit dans un mois.

Des différences surtout esthétiques
Il semblerait que la carrosserie et l’habitacle des deux camionnettes seront passablement différents. La mécanique, elle, devrait être sensiblement la même. Plusieurs motorisations seront offertes pour le Sierra, dont un nouveau six cylindres en ligne 3,0 litres turbodiesel et deux V8, 5,3 et 6,2 litres, dotés de la désactivation des cylindres. Une boîte automatique à dix rapports sera acoquinée au 3,0 litres diesel et au 6,2 litres.

L’assemblage des Silverado et le Sierra devrait débuter l’automne prochain à l’usine de Fort Wayne, en Indiana.

Les photos proviennent du site kgpphotography.smugmug.com

Buick Regal TourX… bientôt au Canada?

Tout le monde s’entend… la familiale Buick Regal TourX est belle. Très belle, même. Sauf qu’elle n’est pas importée au Canada. Pour nous, la gamme Regal se résume au modèle Sportback à hayon, pas vilain à regarder non plus.

La Regal TourX reçoit un quatre cylindres 2,0 litres turbo développant 250 chevaux et un couple de 295 livres-pied. Une boîte automatique à huit rapports fait le lien avec le rouage intégral à double embrayage, livré de série. D’où le X de TourX. En fait, il ne s’agit pas d’un pur produit Buick, puisqu’elle est déjà distribuée en Europe sous le nom d’Opel Insignia Country Tourer. Et dire que GM a récemment vendu Opel au groupe PSA (Peugeot et Citroën)… Dans quelques années, le géant américain pourrait le regretter!

Les familiales ont la cote!
Mais revenons à notre TourX. Au moment où elle débarque chez les concessionnaires américains, General Motors revoit déjà ses chiffres de vente à la hausse. Alors qu’elle prévoyait que la familiale constituerait 30% des ventes de la gamme Regal, elle parle déjà de 50%. Pour les Américains, peu friands de familiales, cela représente un exploit. Souhaitons que ces projections se matérialisent. Selon GM, rehausser la production de la TourX ne devrait pas représenter un problème.

Selon le représentant de GM Canada, la vente de la TourX n'est pas prévue au Canada, du moins pas à court terme. Si jamais GM se décidait à la commercialiser, on pourrait y voir la renaissance d’un créneau voué à l’abandon il y a à peine quelques mois malgré les efforts de Volvo et des marques allemandes BMW, Mercedes-Benz, Volkswagen et Audi n’ont jamais quitté ce marché. On peut aussi considérer les MINI Clubman et Subaru Outback comme des familiales. Porsche, avec sa récente Panamera Sport Turismo, donne aussi dans cette catégorie, bien que sa partie arrière soit plutôt inclinée pour une familiale.

Et si, un jour, les familiales remplaçaient, lentement mais sûrement, les VUS? On jase, là...

BMW, Daimler et Volkswagen : tests d’émissions de moteurs diesel sur des animaux

Le moteur diesel vient de prendre un autre coup, et celui-là pourrait bien être fatal.

Dans le but de prouver que les émissions de moteurs diesel ne posent pas un risque à la santé de la population, les compagnies allemandes BMW, Daimler et Volkswagen, ainsi que l’équipementier Bosch, auraient financé une organisation nommée le Groupe européen de recherche sur l’environnement et la santé dans le secteur des transports. En allemand, elle porte l’acronyme EUGT.

Il y a quelques jours, le New York Times a révélé que l’EUGT aurait embauché des scientifiques pour effectuer des recherches visant à défendre la commercialisation de moteurs diesel, accusés par le World Health Organisation d’émettre des émissions cancérigènes. Une des études s’est déroulée en 2014, dans un laboratoire à Albuquerque au Nouveau-Mexique. Dix singes ont été placés dans une chambre et pendant qu’ils écoutaient des bandes dessinées à la télé, ils inhalaient des vapeurs provenant d’une Volkswagen Beetle TDI.

Toutefois, cette voiture particulière était équipée d’un dispositif de trucage que Volkswagen a admis avoir installé dans une génération récente de leurs véhicules à moteur diesel. En bref, les singes ont inhalé beaucoup moins d’oxydes d’azote que la population, puisque la voiture avait détecté qu’elle subissait un test en laboratoire. Néanmoins, l’étude a jugé non concluante et n’a jamais été publiée.

Selon un article publié sur La Presse, l’EUGT a également commissionné des tests sur 25 humains, en Allemagne, qui auraient volontairement accepté d’inhaler des vapeurs de moteurs diesel. On dit que cette étude n’était aucunement reliée au scandale Dieselgate, mais plutôt effectuée pour mesurer les effets des oxydes d’azote dans un lieu de travail.

Selon un article publié par AFP, des scientifiques allemands auraient cité que « ce type de recherche est effectué sur des humains et des animaux depuis de nombreuses années, afin d’étudier les effets des vapeurs de diesel. » Flemming Cassee, toxicologue pour l’Institut national néerlandais de la santé publique (RIVM), a également précisé « nous faisons ça depuis des années, et ce n’est rien d’extraordinaire. » Il a ajouté que d’autres pays effectuaient également des tests similaires.

Les trois constructeurs ayant financé l’EUGT n’étaient apparemment pas au courant de l’ampleur des études, et condamnent évidemment les tests sur des humains et des animaux.

Volkswagen a émis cette déclaration :
Le Groupe Volkswagen comprend sa responsabilité sociale et corporative, et prend très au sérieux les critiques à l’égard de cette étude menée par l’EUGT. Nous croyons que les méthodes scientifiques utilisées pour effectuer les recherches étaient inappropriées et qu’il aurait été mieux de ne pas les entreprendre du tout. Le Groupe Volkswagen se distance explicitement de toute forme de cruauté animale. Des tests effectués sur des animaux sont tout à fait inconsistants avec nos standards corporatifs. Nous nous excusons pour le comportement inapproprié s’étant déroulé et pour le mauvais jugement des individus qui y étaient impliqués.

Concernant l’affaire en général : le Groupe européen de recherche sur l’environnement et la santé dans le secteur des transports (EUGT, Europäische Forschungsvereinigung für Umwelt und Gesundheit im Transportsektor) avait été fondé comme un institut de recherche indépendant par BMW, Daimler, Volkswagen et Bosch en 2007, tous étant des membres de l’association travaillant comme partenaires égaux. L’EUGT a également commissionné l’Institut de recherche respiratoire Lovelace (LRRI) aux États-Unis pour effectuer l’étude. L’EUGT a été dissolu en date du 30 juin 2017. À ce moment, les résultats finaux de l’étude n’étaient pas encore disponibles, et le projet n’a pas été complété ni publié.
(traduction libre)

De plus, selon un communiqué émis sur le site média du Groupe Volkswagen, le comité de direction a décidé de suspendre Dr Thomas Steg, directeur du groupe des relations externes et de la durabilité.

Daimler (Mercedes-Benz) a émis cette déclaration :

  • Nous nous distançons expressément des études et de l’EUGT.
  • Nous sommes consternés par la nature et l’ampleur des études et de leur mise en œuvre.
  • Nous condamnons les expérimentations dans les termes les plus forts.
  • Bien que Daimler n’ait exercé aucune influence sur l’élaboration de l’étude, nous avons lancé une enquête profonde dans l’affaire.
  • L’approche de l’EUGT contredit nos valeurs et nos principes éthiques.
  • Tout le travail de recherche commissionné avec l’EUGT était surveillé par un comité consultatif de recherche, consistant de scientifiques provenant d’universités et d’instituts de recherche renommés – de la sélection jusqu’à la présentation des résultats.
  • L’étude était commissionnée sous la recommandation du comité consultatif de recherche de l’EUGT. (traduction libre)

Le Groupe BMW et Bosch n’ont pas encore émis de déclarations officielles.

Depuis le début du scandale Dieselgate, les moteurs TDI dans tous les modèles Volkswagen, Audi et Porsche vendus aux États-Unis et au Canada ont été retirés, alors que Mercedes-Benz a également éliminé les moteurs diesel de leur gamme de produits. Chez BMW, seule la Série 3 se vend toujours avec un moteur diesel. De plus, les trois constructeurs ont accéléré leurs plans d’électrification de leurs produits, en proposant désormais des hybrides rechargeables et des véhicules 100% électriques.

Sources :
New York Times
10 Monkeys and a Beetle: Inside VW’s Campaign for ‘Clean Diesel’

La Presse
Diesel : Volks, Daimler et BMW accusé de tests sur des singes et des humains

Agence France-Presse
Dutch have done human, animal diesel tests ‘for years’

Volkswagen Tiguan 2018 : de Ti Guan à Grand Guan

Chez Volkswagen, comme chez tous les constructeurs allemands, l’évolution prime sur la révolution. On n’a qu’à penser à la vénérable Porsche 911, au Mercedes-Benz Classe G, au design Audi des dix dernières années… Volkswagen n’est pas en reste avec ses Jetta, Passat et Beetle.

Pourtant, avec son Tiguan, Volkswagen a joué d’audace. Pas tant au chapitre de l’esthétisme qu’à celui du comportement routier et du positionnement sur le marché. Voyons ça de plus près…

Beaucoup d’encre pour une si petite chose…
Tout d’abord, il convient de rappeler que le nouveau Tiguan, offert au Canada depuis déjà plusieurs mois, est nettement plus imposant que celui qu’il remplace. La longueur totale, par exemple, est passée de 4 427 mm à 4 701, soit une augmentation de 274 mm ou, si vous préférez, près de 11 pouces. L’empattement a, de son côté, connu une hausse de 186 mm, ou près de 7,5 pouces. Ce qui, selon les critères de Volkswagen, est suffisant pour ajouter une troisième rangée de sièges, optionnelle sur toutes les versions au coût de 750 $.

Réglons tout de suite le cas de cette rangée. Pas facile d’accès, elle est peu logeable. L’assise est si basse que l’on a les genoux dans le front. Et la tête qui frotte au plafond si l’on mesure plus de 5 pieds 6 pouces. Bref, ça paraît bien dans une brochure de vente, mais si vous avez fréquemment besoin de transporter jusqu’à sept personnes, le Volkswagen Atlas serait un choix infiniment plus judicieux.

Il faut aussi souligner qu’en optant pour un Tiguan à sept passagers, on perd en volume de chargement. Par exemple, derrière la deuxième rangée d’une version à cinq passagers, on retrouve un coffre de 1 065 litres. Pour la version à sept personnes, on parle de 934 litres. Lorsque tous les dossiers sont baissés, on passe de 2 081 à 1 860 litres, respectivement. Cette différence s’explique par le fait que la troisième rangée prend beaucoup de place, même lorsque repliée dans le plancher. D’ailleurs, le plancher du coffre de la version sept places est plus haut que celui de la version à cinq places.

Un style tout à fait Volkswagen
Le style du Tiguan, bien que moderne, ne tranche pas avec la tradition Volkswagen, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est sobre, bien exécuté, mais pas très excitant. Le tableau de bord est recouvert de bons matériaux, bien assemblés et les commandes sont placées de façon ergonomique. La version la plus huppée, Highline, présente le Volkswagen Digital Cockpit, une interprétation du cockpit virtuel d’Audi. Ces jauges (odomètre et tachymètre) sont du plus bel effet, mais comme elles contiennent beaucoup d’informations, il faut un temps d’adaptation pour s’y retrouver. Les versions Trendline et Comfortline ont des jauges traditionnelles.

Comme c’est souvent le cas pour les voitures allemandes, les sièges avant sont assez durs, en revanche, ils s’avèrent confortables lors de longs trajets. J’ai trouvé ceux de la deuxième rangée moins bien nantis à ce sujet, cependant, ils offrent amplement d’espace pour les jambes et la tête.

Il manque quelques chevaux
Pour mouvoir les quelque 1 750 kilos du Tiguan 4MOTION, Volkswagen a fait appel à un quatre cylindres 2,0 litres turbocompressé développant 184 chevaux à 4 400 tr/min et 221 livres-pied à 1 600 tr/min. Une boîte automatique à huit rapports fait le relais avec le rouage intégral 4MOTION sur les versions Comfortline et Highline. La version de base Trendline reçoit d’office la traction et il est possible d’opter pour le rouage intégral. Comme mentionné plus haut, nous avions la version Highline. Le Tiguan peut remorquer jusqu’à 1 500 livres (680 kilos).

Parlons consommation
Notre essai s’étant déroulé au mois de janvier, nous n’avons pas pu effectuer de mesures de performance, mais il ne faut pas avoir obtenu un doctorat en dynamique des masses pour découvrir que le châssis accepterait aisément une trentaine de chevaux de plus. Quoi qu’il en soit, les accélérations sont correctes et un 0-100 km/h devrait pouvoir se faire en 9,0 secondes environ. Lors de notre semaine d’essai, alors que le mercure figeait dans les thermomètres, notre Tiguan a consommé 47,9 litres pour 460 km, soit une moyenne de 10,4 L/100 km. On ne peut pas vraiment se fier à l’ordinateur de bord qui se remet à zéro à chaque plein. Pour une semaine aussi froide et un parcours effectué en milieu urbain (environ 30%), cette moyenne est très respectable.

Mode Neige, vraiment?
Cette année, mère Nature, cette vieille chipie, nous a envoyé un hiver dont on se souviendra longtemps. Le rouage intégral de notre Tiguan a donc été fort apprécié. Qui plus est, le conducteur peut choisir le mode Snow (Neige) pour améliorer la traction lorsque le blanc manteau s’étend. Curieusement, ce mode hivernal ne m’a pas impressionné. En réduisant la réponse de l’accélérateur (même si le manuel du propriétaire affirme exactement le contraire) et en obligeant la boîte de vitesses à changer ses rapports plus tôt, on se retrouve avec un comportement assez désagréable, près de celui du mode Eco.

Bref, même dans la neige épaisse, le mode Normal est à privilégier. D’autant plus que le rouage 4MOTION est très compétent. Allié à de bons pneus d’hiver, des Continental WinterContact 235/55R18 dans le cas de notre véhicule, le Tiguan fait preuve d’une conduite hivernale assurée. Pour autant que le conducteur fasse preuve d’intelligence derrière le volant, serions-nous tentés d’ajouter…

On n’a plus les « Volks » qu’on avait…
Là où le Tiguan pêche, c’est au chapitre du comportement général. La direction par exemple, semble plutôt provenir de Buick que de Volkswagen, tant par sa précision, correcte sans plus, et par son retour d’information, minimal. La suspension, à jambes de force à l’avant et à bras multiples à l’arrière, est responsable d’un bon niveau de confort. La tenue de route est satisfaisante, mais on ne sent pas la sportivité innée des produits Volkswagen. Les Américains adorent ça…

Et plusieurs Canadiens et Québécois aussi vont adorer. À moins d’avoir conduit un Tiguan de la génération précédente, l’offre actuelle de Volkswagen n’est pas à dédaigner. Les gens qui désirent un VUS compact sportif sont de moins en moins nombreux. Ce n’est pas pour rien que le Tiguan n’a plus de boîte manuelle… Volkswagen vise ainsi des ventes plus élevées, au risque de déplaire à sa clientèle traditionnelle. En somme, le Tiguan est rentré dans le rang, tout simplement…

Recours collectif contre Kia Canada pour le moteur 2,0 litres de la Forte

Alors que la Kia Forte 2019 de nouvelle génération vient tout juste d’être dévoilée au dernier Salon de l’auto de Detroit, l’Association pour la protection des automobilistes, l’APA, a déposé en cour supérieure une demande d’autorisation en recours collectif contre le constructeur coréen Kia au nom des propriétaires de modèles Forte équipés du moteur de 2,0 litres et commercialisés entre 2010 et 2015.

Plus d’une cinquantaine de propriétaires ont porté plainte à l’APA. Ils estiment qu’un bruit de claquement provenant du moteur leur cause des soucis et diminue la valeur de leur véhicule. Selon l’APA, il y aurait environ 10 000 propriétaires au pays aux prises avec des problèmes d’éraflures entre les cylindres et les pistons. Selon la demande, après un certain temps, si rien n’est fait, les problèmes de claquement « à froid » persistent même lorsque le moteur est « chaud », le tout pouvant ultimement s’intensifier davantage jusqu’à causer l’arrêt complet du moteur lorsque le véhicule est en mouvement.

Une expertise menée par l’APA conclut que le problème est dû à un défaut de fabrication, dont Kia Canada aurait connaissance. Le constructeur refuse cependant de remplacer les moteurs défectueux sans frais, une fois la garantie échue.

Pour consulter la demande. Les propriétaires qui se sentent concernés sont invités à s’inscrire à la demande de recours collectif.

Stationnement autonome télécommandé de BMW

Les places de stationnement sont-elles trop étroites? Ou les véhicules modernes sont-ils trop gros? À ces deux questions, BMW répond : oui.

Le fabricant allemand était à Montréal à l’occasion du Salon de l’auto de la métropole québécoise afin de dévoiler une nouvelle Série 6 Gran Turismo elle-même bien portante, mais surtout, dotée d’une clé intelligente lui permettant d’offrir le service Remote Control Parking System. Cette technologie est également offerte aux propriétaires d’une grosse berline de Série 7 depuis l’an dernier, mais comme celle-ci est plus souvent utilisée avec chauffeur, le propriétaire n’a pas à se casser la tête à lui trouver un espace de stationnement adéquat.

Plutôt que de concevoir des véhicules plus compacts qui se gareraient beaucoup mieux dans des espaces de stationnement souvent réfléchis à une époque où les voitures étaient manifestement plus modestes, le fabricant allemand propose donc une forme toute simple de conduite autonome, qui évitera d’avoir à se battre avec sa portière pour entrer ou sortir de sa voiture s’il n’y a pas assez de place pour l’ouvrir toute grande.

Ainsi, il suffit d’immobiliser son véhicule à quelques pas de la place convoitée, de face ou de dos. Celle-ci doit mesurer au moins 3 mètres de large. Le conducteur peut aller éteindre le moteur et sortir de la voiture avec la clé dans ses mains. Celle-ci a des airs de mini iPod, avec son écran tactile, mais ce n’est pas un gadget superflu : elle sert de télécommande, en fait, pour dicter à la voiture qu’elle doit se garer toute seule.

En pressant une touche, on active le mode de stationnement, que l’on dirige ensuite en appuyant sur la touche appropriée à l’écran de ladite clé. La bagnole prend alors les mesures qui s’imposent, et prend sa place dans le stationnement (ou s’en extirpe, selon le cas).

Le tout se fait en quelques secondes. Ce mode de stationnement s’ajoute à la fonction de stationnement en parallèle automatisée qui équipe également le véhicule, mais qui nécessite que l’on demeure dans la voiture, dans ce cas.

Objectif 2021
Pour BMW, c’est une démonstration concrète des prochaines avancées qui débouleront, d’ici 2021, afin de donner naissance à son premier véhicule entièrement autonome. « Ça s’en vient vite », avertit Shawn Stephens, directeur de la planification et de la stratégie pour BMW Canada.

En effet. Dès l’an prochain, le constructeur bavarois compte aussi introduire un premier véhicule qui pourra se conduire seul sur l’autoroute, ce qui représente le troisième échelon sur les cinq degrés de conduite autonome (le cinquième étant celui signalant la fin du volant et des pédales). À condition que les lois canadiennes permettent à cette technologie de circuler sur nos routes, il sera dès lors possible de lâcher le volant durant ces longues minutes monotones passées sur l’autoroute Transcanadienne pendant l’heure de pointe.

La technologie est presque prête, assure M. Stephens. Il ne manque que la chance de pouvoir faire quelques tests sur nos routes enneigées, notamment. Si la voiture ne voit pas les lignes au sol pour cause de verglas, il faut lui fournir un autre moyen de se repérer en toute sécurité.

En attendant, au moins, une fois à destination, il sera déjà possible de laisser la voiture se garer d’elle-même. Reste à lui ajouter un mode Valet afin qu’elle se pointe à la porte du bureau au bon moment, ce qui évitera d’avoir à la retrouver dans le stationnement souterrain sous l’immeuble…

Et notre Corvette 1968 appartient à…

Dimanche, le 28 janvier 2018 à 17 heures, Jean Lemieux, président de LC Média Inc, éditeur du Guide de l’auto, plongeait sa main dans le baril contenant les quelque 4 000 billets vendus dans le cadre du Projet Corvette 68. Il la retirait en tenant un billet et l’heureux détenteur, ou l’heureuse détentrice, était, dès lors, propriétaire d’une Corvette 1968 entièrement restaurée.

Ce billet, il était celui de Jean-Mikael Boutin et portait le numéro 01-373. Jean Lemieux l'a contacté immédiatement après avoir pigé son nom. Dire que cet homme était heureux serait un euphémisme!

Pour une bonne cause
Il y a deux ans, l’équipe du Guide de l’auto, en collaboration avec l’École des métiers en équipement motorisé de Montréal (ÉMÉMM), a décidé de se lancer dans la restauration d’une Corvette 1968. Et depuis l’an dernier, le Guide de l’auto vend des billets dans le but de la faire tirer. Comme pour le Projet Mustang 67 d’il y a deux ans, tous les profits provenant de la vente de ces billets seront remis à la fondation de la Corporation des concessionnaires automobiles de Montréal (CCAM) qui, elle, les redistribuera à plusieurs autres ayant à cœur la persévérance scolaire et le bien-être des jeunes.

C’est ainsi que LC Média Inc a pu remettre la rondelette somme de 14 900$ à la fondation de la CCAM.

Félicitations à Jean-Mikael, notre grand gagnant, et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont travaillé sur le Projet Corvette 68 et qui ont ainsi contribué au futur de plusieurs jeunes!

Mais l'histoire n'est pas encore tout à fait terminée. Il reste à Jean-Mikael à prendre officiellement possession de sa Corvette... lorsqu'il sera permis de rouler sans pneus à neige!