Automobile

contenu original Journal Le Nord

Le record de ventes d'un vendeur automobile aurait été battu

Le livre mondial des records Guinness répertorie une panoplie d’exploits plus ou moins impressionnants sur la planète. On y retrouve notamment le record de la plus grande personne ou de celle qui a les plus longs ongles, par exemple. Mais il y a aussi des records dignes de mention comme celui du plus grand nombre de ventes de voitures en une seule année.

En 1963, Joe Girard, un américain moyen vivant à Detroit, se lance dans la vente automobile. Alors fauché, il désire d’abord et avant tout subvenir aux besoins de sa famille. N’ayant aucune expérience dans le domaine, il a de la difficulté à se trouver un emploi jusqu’au moment où une concession GM en banlieue de Detroit lui laisse sa chance. À partir de ce moment, il établira de nouveaux records de ventes année après année, en route vers un nouveau record Guinness. Girard vendra plus de 13 000 véhicules en 15 ans dont 1 425 unités en 1973 seulement, son année record.

Mais récemment, un vendeur de Dearborn au Michigan nommé Ali Reda a affirmé avoir vendu 1 530 véhicules, soit 105 de plus que Girard. Ne sachant trop que faire devant cette performance, Girard a immédiatement appelé son avocat pour qu’il dépose une demande d’audition des ventes de Reda. Il a d’ailleurs confié au journal local qu’il « Désirait voir les chiffres de vente du vendeur. Et si je trouve une bribe d’information douteuse, je vais poursuivre la concession jusqu’à leurs derniers dollars ». Girard est du genre plutôt intense!

Reda, de son côté, affirme que ses chiffres sont officiels et vérifiables. Il ajoute également qu’il serait honoré de serrer la main à Girard. Selon ses dires, ce dernier lui a donné la motivation pour se dépasser. Il a mis la barre très haute!

Plutôt que de vivre une retraite paisible et discrète, Joe Girard, désormais âgé de 89 ans, donne toujours des conférences où il motive ses auditeurs à accomplir de grandes choses. Plutôt ironique considérant sa réaction face à la situation. Visiblement, il ne semble pas apprécier qu’un élève dépasse le maître!

Subaru WRX STI Type RA 2018 : désolé, elles sont toutes vendues

La STI Type RA à tirage limité est en vedette au Salon de l’auto de Toronto, mais n’en cherchez pas chez un concessionnaire.

En effet, seulement 75 unités de la voiture ont été réservées pour le marché canadien, et selon Subaru Canada, elles ont rapidement été achetées par des passionnés STI, ou peut-être des collectionneurs. Malgré le PDSF quelque peu choquant de 57 900 $, avant les frais de transport et de préparation.

La Type RA, qui signifie Record Attempt, rend hommage à la STI spécialement mise au point pour fracasser un record sur le circuit Nordschleife, le fameux Nürburgring en Allemagne. Cette voiture a signé un tour de 6 minutes 57,5 secondes, faisant d’elle la berline quatre portes la plus rapide à ce jour. Elle a également signé des temps records au Isle of Man TT et au Goodwood Festival of Speed Hillclimb.

La Subaru WRX STI Type RA 2018 a reçu une réduction de poids, grâce à l’ajout d’un toit en fibre de carbone, l’élimination de la roue de secours et l’installation de jantes en alliage ultraléger BBS de 19 pouces. Les modifications au moteur incluent une nouvelle admission d’air froid, une UCÉ reprogrammée et un échappement de performance moins restrictif, le tout faisant grimper la puissance de 305 à 310 chevaux. La Type RA obtient aussi des amortisseurs Bilstein STI et un programme de stabilité électronique révisé.

Trois couleurs de carrosserie sont proposées, soit Bleu WR nacré, Noir cristal et Black cristal nacré. La voiture arbore également de minces bandes décoratives rouges et des roues dorées. Dans l’habitacle, la Type RA dispose de sièges avant sport Recaro, des coutures rouges contrastantes, un volant enveloppé d’Ultrasuede et d’une plaque numérotée sur la console centrale.

Ceux qui désirent toujours se procurer une Subie à tirage limité peuvent tenter leur chance avec la Subaru BRZ tS 2018.

Voici la toute nouvelle Volvo V60 2019!

La semaine passée, on vous avait partagé quelques fuites de la toute dernière familiale compacte de Volvo en vous disant que le dévoilement officiel aurait lieu cette semaine. Eh bien, la voici, c’est enfin officiel : la Volvo V60 2019!

Très jolie et très puissante!
Évidemment, comme toute la gamme actuelle du constructeur, la V60 est absolument magnifique, incorporant une apparence qui fait énormément penser à sa grande sœur, la V90. Grâce à une ligne de toit racée et de gros phares à DEL « Thor’s Hammer », une signature stylistique désormais devenue une tradition chez Volvo, la V60 affiche une apparence plutôt distinguée.

Par contre, la V60 est plus sportive et jeune que la V90, chose qui devrait justement aider à attirer la clientèle un peu plus fringante et dynamique à laquelle elle est destinée.

Sous sa carrosserie élégante, on retrouve la même plate-forme que pour le reste de la famille Volvo, soit la Scalable Product Architecture (SPA), mais qui a été raccourcie pour accommoder ses dimensions compactes. Les moteurs T5, T6 et T8 seront également transférés vers la nouvelle familiale, cependant, ces moteurs ont été révisés afin de livrer des performances uniques à la V60.

Le plus gros de la famille, le T8, sera une déclinaison hybride rechargeable culminant une puissance totale de 390 chevaux. Rien n’est confirmé encore par le constructeur au sujet de l’autonomie totale du mode 100% électrique, mais si l’on se fie aux chiffres des autres produits Volvo équipés de ce moteur, on pourrait s’attendre à environ 30 km au total.

Une deuxième option hybride rechargeable
Autre changement, le moteur T6 sera proposé en deux déclinaisons, soit en version standard à essence (310 chevaux) comme dans le reste de la gamme, soit en version hybride rechargeable (340 chevaux). Rien n’a encore été dit concernant l’autonomie de celui-ci. Le moteur T5 sera aussi offert, toutefois, Volvo ne se prononce toujours pas au sujet de ses chiffres. On s’attend à une puissance d’environ 250 chevaux.

Fidèle aux récents produits Volvo, la transmission intégrale viendra de série sur la plupart des versions. La seule boîte de vitesses sera une automatique à huit rapports. Bien entendu, étant une Volvo, la V60 viendra avec une flotte complète de technologies d’aide à la conduite de pointe qui aideront à augmenter son niveau de sécurité.

Aucun prix de vente n’est dévoilé pour le moment, mais nous serons au Salon de Genève pour vous en dire davantage au sujet de cette toute nouvelle, et franchement très attrayante, petite Volvo familiale!

Porsche 911 GT3 RS 2019 : 520 chevaux!

Le communiqué de presse fut concis, seulement quelques lignes. C’est au sujet de la toute nouvelle Porsche 911 GT3 RS, la bête de circuit ultralégère. La version GT3 est la seule au sein de la gamme Porsche à être munie d’un moteur atmosphérique. Elle n’a pas besoin de turbos, celle-là, et Porsche vient tout juste de l’améliorer, comme si c’était nécessaire…

Un courriel rempli de chiffres
Dans le courriel que nous avons reçu du constructeur concernant son nouveau bébé, il n’y avait pas beaucoup de mots, mais plutôt beaucoup de chiffres! Son moteur à six cylindres à plat de 4,0 litres développe désormais 520 chevaux. Je le répète : 520 chevaux, 20 de plus que la dernière GT3 RS et l’actuelle GT3. Il n’y a pas de turbo là-dedans. Pas de suralimenteur. Seulement un moteur – un moteur Porsche.

Le couple augmente légèrement, passant de 339 à 346 lb-pi. Toutefois, le flat six peut révolutionner jusqu’à 9 000 tours/min! Le poids total du bolide a été réduit grâce à des composantes allégées, comme les portières et les roues – comme si la GT3 RS avait besoin de perdre du poids – cette Porsche ne pèse plus que 1 430 kg.

Pour le moment, on ne nous parle que d’une boîte robotisée PDK à sept rapports comme seule boîte de vitesses offerte. Selon Porsche, la nouvelle GT3 RS peut accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 312 km/h!

La Porsche 911 GT3 RS 2019 est présentement disponible en précommande pour un prix de détail de 213 400 $ (CAN). Elle arrivera en concession plus tard cette année.

Les cinq erreurs technologiques du MINI Countryman hybride rechargeable

Le groupe BMW est celui qui possède le plus de variantes électriques dans l’ensemble de sa gamme. Ça comprend quelques perles, comme le roadster BMW i8, mais aussi quelques citrons. Le MINI Cooper S E Countryman ALL4 2018 en fait la preuve cinq fois plutôt qu’une.

1. Une autonomie électrique insuffisante
Estimée à un peu moins de 20 kilomètres, l’autonomie électrique du Countryman S E ALL4 ne permet pas d’aller très loin avant de devoir lancer la cylindrée. Surtout que ces 20 kilomètres sont extrêmement variables : durant des essais consécutifs, l’autonomie offerte par le système après une pleine charge passait de 8 à 14 à 17 kilomètres, sans raison apparente. Le comportement au volant était le même lors de chaque essai.

Naturellement, cette autonomie dépend de plusieurs facteurs, dont les routes empruntées. Sur l’autoroute, elle fond comme neige au soleil. Les arrêts fréquents en ville n’aident pas non plus. Bref, on se demande encore à qui s’adresse ce véhicule.

2. Aucun contrôle sur la propulsion
Au pied de la console centrale se trouve l’allumage, et à sa gauche, un interrupteur permettant de réserver la charge électrique pour plus tard, de se fier à l’ordinateur de bord pour passer du moteur thermique au moteur électrique, ou d’un mode Max eDrive qui, se dit-on, devrait épuiser les batteries avant de passer à l’essence.

Pas de bol, ce n’est pas le cas. On ne sait pas toujours pourquoi, mais le véhicule est extrêmement capricieux lorsque vient le temps de n’utiliser que son groupe électrique. Il refuse obstinément pour des raisons que l’on soupçonne parfois météorologiques, souvent enrageantes, quand on ne souhaite que parcourir quelques kilomètres entre la maison et le bureau, chose que nombre d’autres véhicules hybrides rechargeables accomplissent sans broncher.

3. Pas de patin
Une fois les conditions idéales réunies, il est toutefois possible d’engager exclusivement le mode électrique, pour les quelques maigres kilomètres qu’il peut parcourir seul. À une condition : ne désengagez pas l’antipatinage! Celui-ci est obligatoire, ce qui est doublement fâchant.

D’abord, ce véhicule est un petit VUS à quatre roues motrices. Ça sous-entend qu’il devrait pouvoir se démener sur des routes pas toujours parfaitement adhérentes, les pneus dans la boue ou la gadoue, selon la saison. Or, son antipatinage cale le moteur beaucoup trop sévèrement pour réellement dépanner dans ces situations. Seule option : le désactiver. Ce qui allume invariablement la cylindrée.

4. Une interface inutile
Tout ça pourrait évidemment être très bien expliqué par une interface graphique détaillée. Ça ferait passer un peu mieux la pilule, même si l’on se demande à quoi bon débourser 44 000 $ pour un véhicule dont il est si difficile de jouir de sa principale caractéristique…

Mais non! Une recherche approfondie dans l’interface multimédia de cette MINI permet de découvrir une animation indiquant seulement quel moteur est en marche, ou si la batterie du véhicule est en charge. Ça manque cruellement de détails.

5. Une connectique entêtée
Étonnamment, ce MINI Countryman à la technologie motrice dernier cri n’a même pas de mode intermittent sur ses essuie-glaces avant (par contre, à l’arrière oui). Il hérite en revanche d’une sonorisation multimédia au goût du jour, avec possibilité de lancer certaines applications à même son écran tactile.

Ces applications nécessitent un jumelage avec un téléphone via Bluetooth. Une fois ce jumelage fait, il se peut que votre téléphone lance automatiquement, et bien malgré lui, une liste de lecture sur Spotify, ou un livre audio, via une version de l’application Audible d’Amazon signée du logo MINI. Allez savoir pourquoi! Pis encore : il était impossible d’empêcher l’ouverture de ces deux applications au démarrage.

En principe, la technologie est censée simplifier la vie de ses utilisateurs. Le MINI Cooper S E Countryman ALL4 2018 a clairement décidé de faire les choses autrement. Cinq fois plutôt qu’une…

Cigarette Racing 515 Project ONE, lorsque AMG et Cigarette Racing s'éclatent

Le prestigieux salon du bateau de Miami, le plus important du genre en Amérique du Nord et qui réunit une quantité incroyable d’embarcations, s’est déroulé cette semaine. On le reconnait principalement grâce à sa brochette de bateaux hautes performances ainsi que sa section de yachts s’étirant sur plus de trois kilomètres.

On sait que le propriétaire de la marque Cigarette Racing est un passionné de la marque AMG. Et dans le cadre de la 49e édition du Salon du Bateau de Miami, on a assisté à une 11e année de collaboration entre Mercedes-AMG et Cigarette Racing pour la présentation d’une édition spéciale. C’est une tradition d’associer le nom du bateau à un modèle AMG et cette année, la voiture qui a retenu l’attention chez Mercedes-Benz, ce n’est nul autre que la majestueuse Project ONE. Cette dernière, qui a été dévoilée au dernier Salon de l’auto de Francfort, est reconnue pour son design unique et inspiré de la formule 1, et sa motorisation hybride qui frôle tout juste la barre des 1 000 chevaux.

Basé sur le Cigarette Racing 50 Marauder, le 515 Project One est le fruit d’une neuvième collaboration entre les deux entreprises. Ce bateau de 51,5 pieds, légèrement allongé et élargi pour offrir un meilleur confort aux six occupants, est muni, de série, de deux moteurs Mercury Racing développant 1 350 chevaux chacun et dont la puissance peut être portée 1 550 chevaux, uniquement si vous disposez de la clé spéciale et utilisez du carburant de course. Le total, 3 100 chevaux, permet d’atteindre une vitesse de pointe de 140 mi/h, ce qui est plus que rapide sur l’eau.

Le chef designer de chez Daimler, Gorden Wagener, a dit que la Project ONE était l’une des voitures les plus amusantes à dessiner alors que de son côté, le président de Cigarette Racing a mentionné qu’il s’agissait de l’un des bateaux les plus impressionnants issus de la collaboration entre Mercedes et Cigarette Racing depuis quelques années.

BMW M4 Cabriolet édition 30 Jahre : pour fêter 30 ans de décapotables M

Il y a 30 ans presque jour pour jour, le fabricant bavarois BMW lançait un cabriolet sportif, une combinaison relativement rare à l’époque. La M3 était conçue pour être à la fois une voiture pratique dans la vie de tous les jours et une décapotable très performante sur la piste, le tout en profitant des rayons du soleil. Rebaptisée la M4 depuis quelques années, BMW fête les 30 ans de ce modèle au travers d’une édition bien spéciale.

Seulement 300 exemplaires de la BMW M4 Cabriolet édition 30 Jahre seront construites pour le monde. La voiture sera équipée de l’ensemble Competition M unique à la division de performance chez BMW. Elle profitera aussi d’une suspension ajustable, d’un échappement M Sport, et de plusieurs accessoires tape-à-l’œil. Côté mécanique, cette petite bête sera propulsée par un moteur développant 450 chevaux, acheminés aux roues arrière par un différentiel Active M. Chez BMW, on estime que cette petite fusée ne consommera que 8,5 L/100 km.

La voiture sera disponible en seulement deux couleurs traditionnelles, soient le bleu métallique de la première M3 et le jaune mandarine de la deuxième génération de cette décapotable. L’habitacle sera quant à lui offert dans un ensemble bicolore.

Si vous aimez être unique, cette édition spéciale saura assurément satisfaire ce besoin. On pourra y voir quelques éléments distinctifs comme un numéro de série à l’intérieur de la portière du passager, une gravure indiquant 30 Jahre Edition sur la carrosserie ainsi qu’un look unique. Seulement quelques unités de la voiture seront distribuées en sol canadien à partir de cet été, à un prix qui n’a pas encore été divulgué. À qui la chance?

Honda CR-V 2018 : si proche d’être le meilleur

Si vous êtes à la recherche d’un VUS compact, vous n’êtes pas seul : c’est le segment le plus populaire depuis quelques années. Les choix intéressants ne manquent pas et le Honda CR-V en est un. Classé au second rang de nos meilleurs achats, il fait aussi partie du top 3 des ventes canadiennes dans sa catégorie depuis plusieurs années, en compagnie du Ford Escape et du Toyota RAV4.

Si le Honda CR-V vous intéresse, sachez que vous ne vous retrouverez pas au volant d’un véhicule qui changera sous peu, le CR-V ayant fait peau neuve l’an passé. Profitant d’une nouvelle plate-forme, celle de la Civic, et d’un design calqué sur les autres VUS de la marque, particulièrement le Pilot, la grande nouveauté niche sous le capot.

Sous le signe de la turbocompression
Honda, qui a toujours été le plus féroce défenseur des motorisations à aspiration naturelle, suit la tendance en laissant de côté son ancien moteur quatre cylindres de 2,4 litres pour adopter une nouvelle mécanique, de plus petite cylindrée, mais turbocompressée. La puissance est en hausse de cinq chevaux pour un total de 190. On s’attendait surtout à profiter d’un regain de couple, la force des mécaniques turbocompressées, ce n’est toutefois pas le cas. La seule différence, c’est que le couple est développé à un régime beaucoup plus bas par rapport à l’ancienne mécanique, ce qui – selon les constructeurs – apporte plus de souplesse en conduite urbaine. Le tout rehausse l’impression de puissance, c’est ce que l’on recherche.

Avec son prix de base d’un peu plus de 27 000 $, le Honda CR-V 2018 semble abordable mais à ce prix, il faudra vous contenter d’un niveau d’équipement réduit et de roues motrices avant, ce qui rend le modèle beaucoup moins efficace. Difficile de ne pas vous recommander d’opter pour la version suivante équipée du rouage intégral.

Nous avons pris le volant du plus cossu des CR-V, un Touring, version qui ne laisse rien de côté, mais qui est vendue à tout près de 40 000 $. À ce prix, on est rendu au niveau des VUS de luxe, mais on doit se contenter du logo de Honda. Dans l’ensemble, le CR-V est un peu plus dispendieux que plusieurs rivaux, surtout si vous lorgnez du côté des véhicules coréens qui sont difficiles à battre dans la course au ratio prix-équipement.

On apprécie le travail fait sur le tableau de bord : commande rotative pour le contrôle du volume en remplacement du désagréable gradateur, qualité du système audio rehaussée et peu importe la version que vous choisissez, vous avez droit à la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto. Curieusement, le climatiseur automatique réussissait bien à maintenir la température sélectionnée, mais il conservait le ventilateur pratiquement à son maximum en tout temps, ce qui devenait irritant à la longue. On aurait pu le comprendre par très grand froid, mais ce n’était pas le cas lors de notre essai.

Je craque pour toi, mon coco
À bord, la force du Honda CR-V 2018, c’est l’espace. On dispose d’amplement de dégagement à l’avant, et ce, même si l’on est grand. Pareillement pour les passagers arrière et pour le volume de chargement. Le hayon carré facilite le chargement d’objets plus imposants; il est franchement pratique le CR-V.

Étonnamment, lors de notre essai, une longue fissure est apparue dans le bas du pare-brise. On nous a mentionné que le problème est survenu sur quelques unités, le mélange chaud-froid et la conception du pare-brise étant à l’origine du problème. Propriétaires de CR-V, avez-vous vécu la même chose?

Sur la route
Au volant du CR-V, on apprécie l’excellente vision que l’on a tout autour, un élément apporté par les grandes surfaces vitrées. C’est plus classique comme look, mais plus efficace. Le moteur permet de bonnes performances en général, par contre, il semble un peu long à réagir lorsque l’on veut doubler un véhicule et que l’on doit rapidement revenir dans notre voie. On doit prévoir le coup, cependant on s’habitue. On aimerait toujours un surcroît de puissance, et de couple, mais on ne peut affirmer que le moteur ne suffit pas à la tâche. L’autre bonne chose, c’est que le moteur turbocompressé peut être abreuvé de carburant ordinaire, ça réduit donc les frais à la pompe.

En général, le véhicule n’est pas aussi engageant qu’un Mazda CX-5 et l’un des éléments qui minent plus le plaisir de conduite, c’est la boîte automatique à variation continue (CVT) qui a fort à faire pour conserver tout le dynamisme. Elle laisse le moteur hurler un peu trop, surtout en conduite plus sportive et même si l’effet s’estompe à vitesse de croisière, cela devient désagréable. Son seul véritable avantage, c’est l’économie de carburant qu’elle génère. On a conclu notre essai avec un chiffre sous les 10 l/100 km, et ce, malgré le froid et la chaussée glissante.

Et si vous doutez de l’efficacité du rouage intégral du CR-V, faites-en l’essai lors d’une tempête et vous découvrirez pourquoi on vous le recommande. Notre essai s’est déroulé en bonne partie sur des routes enneigées : équipé de bons pneus d’hiver, le CR-V offre une conduite rassurante et un aplomb de loin supérieur.

Bref, il ne manque que quelques détails à régler pour que le CR-V soit au sommet de son art!

Subaru veut ajouter un modèle hybride rechargeable à sa gamme

Subaru compte bien profiter du fait que Toyota détient 16,5% de ses actions pour développer un modèle hybride enfichable qui sera mis en vente d’ici la fin de l’année.

On ne sait pas encore quel modèle Subaru ajoutera la variante PHEV, mais selon les premières informations, le modèle en question utilisera des composantes provenant de la Toyota Prius Prime.

La Toyota Prius Prime utilise une batterie de 8,8 kWh pour développer une autonomie d’environ 40 kilomètres. Si l’on exclut la Chevrolet Volt qui est considérée une voiture électrique à autonomie prolongée, mais qui se comporte essentiellement comme une voiture hybride rechargeable, aucune autre voiture PHEV n’offre autant d’autonomie que la Prius Prime.

Il s’agit donc d’un excellent point de départ pour un futur modèle Subaru. Cela dit, Subaru a déjà tenté d’électrifier un de ses modèles avec le Subaru Crosstrek Hybrid, et disons simplement que l’expérience a été loin d’être concluante.

Peut-être qu’avec une autonomie plus grande en mode 100% électrique, une future Subaru hybride pourrait connaitre un meilleur succès. Il reste à savoir maintenant si Subaru ira de nouveau avec un Crosstrek électrifié, ou tentera plutôt l’expérience d’une version PHEV du Forester ou encore de la Legacy.

Volkswagen I.D. VIZZION Concept : un de plus dans la famille!

Vous vous souvenez de la famille I.D. de véhicules électriques que Volkswagen nous a présentée aux salons de Francfort et Los Angeles? Eh bien, voici un quatrième véhicule qui s’ajoutera à cette famille au Salon de Genève : le concept I.D. VIZZION.

Des allures de berline
Selon Volkswagen, la VIZZION représentera une nouvelle étape en matière de technologie et s’inscrit dans la vision d’électrifier 20 véhicules de sa gamme avant l’année-modèle 2025. Pour la première fois depuis son existence, Volkswagen nous propose, avec la VIZZION, une berline entièrement autonome en plus d’être électrique.

L’habitacle du concept explore la possibilité d’une automobile qui ne nécessite aucun conducteur. On remarque, entre autres, l’absence d’un volant et de commandes physiques. Selon Volkswagen, ceci augmenterait également la sécurité globale du véhicule, permettant aux occupants de mieux structurer leur temps durant la conduite, ou la ballade…

La bagnole en soi serait munie d’un hôte virtuel à qui les passagers pourraient communiquer par des commandes vocales ou gestuelles. L’intelligence artificielle de la VIZZION reconnaîtrait chaque occupant et adapterait ses réglages automatiquement en fonction des préférences de chaque individu assis à l’intérieur.

La I.D. VIZZION disposerait d’une batterie lithium-ion de 111 kWh, confiant à l’auto une autonomie totale de 665 km (incluant le freinage régénératif). Volkswagen déclare que la bagnole pourrait atteindre une vitesse de pointe de 180 km/h.

Elle n’est qu’un laboratoire technologique sur roues pour le moment, mais la Volkswagen I.D. VIZZION nous présente tout de même des technologies très réalistes pouvant servir à redéfinir notre perception de la mobilité comme on la connait. Nous serons en direct du Salon de Genève pour vous en dire davantage sur ce concept fort intrigant!

Lexus UX 2019 : un nouveau VUS de luxe s’amène cette année!

Lexus, la marque de luxe de Toyota, profitera du prochain Salon de l’auto de Genève pour dévoiler en première mondiale le Lexus UX, un tout nouveau VUS qui rivalisera dans le segment des VUS de luxe sous-compacts, un segment en forte croissance. Le véhicule devrait en fait reprendre la place laissée par la disparition de la Lexus CT, la familiale hybride dont la commercialisation à cessée l’an passé au Canada, et sera positionné sous le NX, l’actuel VUS d’entrée de gamme pour la marque.

Le concept UX avait été dévoilé en 2016 dans le cadre du Salon de l’auto de Paris. Peu de détails ont filtré pour le moment, mais on sait que le Lexus UX sera assemblé sur la même plate-forme que le Toyota C-HR et bien entendu, une version à motorisation hybride devrait être offerte. Le Lexus UX rivalisera notamment avec le BMW X1, l’Audi Q3, l’Infiniti QX30 et le Mercedes-Benz GLA. GM entrera également dans la danse avec son Cadillac XT4 dont la présentation est prévue au prochain salon de New York.

Le salon de Genève accueillera également la première européenne du Lexus RX L, version allongée du RX pouvant accueillir sept passagers. Même chose pour le Lexus LF-1 Limitless Concept présenté en primeur au dernier Salon de l’auto de Detroit. Le constructeur compte également souligner les 10 ans de la division « F » de Lexus avec la présentation d’une édition exclusive de la RC F Coupe.

Le Guide de l’auto y sera pour vous présenter en primeur des images de toutes les nouveautés Lexus.

Le Salon de l'auto de Québec : il y en a pour tous les goûts!

Depuis 1923, Le Salon international de l’auto de Québec prend place dans la capitale provinciale. On y aperçoit des véhicules rares et dispendieux, mais aussi des bolides communs et abordables. Et parfois, on peut même les essayer. Mais qu’en est-il des activités familiales? Rassurez-vous. Cette année, le Salon se tiendra sur trois pavillons distincts qui sauront intéresser les grands comme les petits amateurs de voitures. Le thème? La diversité.

Effectivement, du 6 au 11 mars prochain, vous pourrez déambuler dans les trois pavillons de l’ExpoCité et admirer les plus récents dévoilements dans le monde de l’automobile.

D’abord, le pavillon de la Zone Familiale Toyota sera de retour. On vous offrira plus de 20 000 pieds carrés de jeux gonflables. Vos enfants pourront sauter dans La Caserne, La Confiserie ou Le Méli-Mélo. Et pour les bébés, pas de soucis, puisque des jeux sont réservés et conçus spécialement pour les tout-petits âgés de moins de 5 ans. Enfin, une escouade maquillage saura occuper votre progéniture quelques instants, question de vous offrir un petit répit!

Ensuite, vous pourrez vous diriger au Pavillon Silverwax où on vous présentera des voitures exotiques rares qui vous feront rêver. Vous pourrez vous en approcher, les admirer et les photographier. Il y aura entre autres quatre Lamborghini et quatre Ferrari! Alors qu’attendez-vous pour y faire un tour?

Enfin, le Centre de Foires vous présentera les toutes dernières nouveautés dans le domaine de l’automobile. Vous pourrez également échanger avec des militaires des Forces armées Canadiennes. Ils seront sur place accompagnés de trois véhicules authentiques. Il sera également possible de vivre une expérience de réalité virtuelle et d’essayer l’équipement militaire.

Envie d’essayer une voiture? C’est votre chance
Au grand bonheur de tous, le Salon international de l’auto de Québec revient en force avec ses activités d’essai routier et de conduite hivernale. En vous inscrivant gratuitement, vous pourriez conduire une Jaguar F-TYPE R, une Porsche 718 Boxster ou une Audi R8. Et pour le cours de conduite hivernale, vous pourrez mettre à l’épreuve un de trois VUS Mitsubishi, soit l’Outlander, le RVR ou le nouveau Outlander hybride rechargeable.

Le Salon international de l’auto de Québec se tiendra du 6 au 11 mars prochain à l’ExpoCité de Québec. Allez y faire un tour. C’est une activité familiale sacrément intéressante.

Honda Accord 2018 : domination absolue

En tant que consommateur, j’imagine que vous être tanné de voir la Honda Accord sur vos écrans de télévisions, d’ordinateurs et de téléphones? On vous comprend. Après avoir été nommée voiture de l’année par le Guide de l’auto, voiture nord-américaine de l’année au Salon de Detroit, et récemment, voiture canadienne de l’année selon l’AJAC, même nous, journalistes et membres des médias, commençons à en avoir ras-le-bol de cette nouvelle Accord. C’est une blague, voyons, nous l’adorons!

La réalité est que la plus récente déclinaison de la populaire berline intermédiaire est beaucoup plus qu’une excellente automobile. Toutes les berlines intermédiaires actuelles sont d’excellentes voitures – même si les consommateurs en achètent de moins en moins – mais pour ce qui est de l’Accord, elle vient de redéfinir le segment. Elle est, tout simplement, l’exemple à suivre pour l’industrie entière.

Qu’a-t-elle de si spécial?
Sur tous les points importants, que ce soit le confort et l’insonorisation de son habitacle, la simplicité de son système d’infodivertissement, l’avancement de sa technologie, l’espace que fournit son coffre, la puissance que développent ses moteurs, et l’agrément de conduite qu’on ressent derrière son volant, l’Accord est un cran au-dessus de ses concurrentes.

Mais encore plus loin que ça, l’Accord 2018 modifie entièrement nos attentes d’une berline intermédiaire. Elle rehausse notre perception de ce qu’est une interface conducteur et son niveau de raffinement supérieur ferait rougir de prestigieuses bagnoles beaucoup plus dispendieuses.

Sur le plan du design, le modèle a été complètement redessiné pour 2018. Désormais plus affirmé que jamais, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle est nécessairement une belle bagnole – sa calandre chromée, son style de type fastback et ses énormes feux arrière en forme de pinces de homard lui confient une allure étrange – toutefois, elle est beaucoup moins sobre qu’avant.

Mon modèle d’essai était la Touring 1,5T avec boîte automatique à variation continue (CVT). Une des forces de l’Accord, c’est la flexibilité de ses ensembles d’options et la variété de ses groupes motopropulseurs. Deux moteurs et trois boîtes de vitesses sont au catalogue. Que l’on opte pour le 1,5 litre turbo de 192 chevaux / 192 lb-pi (le moteur à l’essai) ou le 2,0 litres turbo de 252 chevaux / 273 lb-pi, l’Accord s’offre avec une boîte manuelle à six rapports. Quand même!

Une toute nouvelle boîte automatique à dix rapports est proposée pour le 2,0 litres turbo. La CVT n’est disponible qu’avec le petit moteur.

Inutile d’en avoir plus
L’Accord que la plupart des gens achèteront est celle avec le moteur 1,5 litre et la boîte CVT. J’ai moi-même assisté au lancement canadien de la bagnole, à Jasper, en Alberta, plus tôt l’automne dernier. À ce moment-là, j’avais été plus au moins impressionné par le 2,0 litres turbo et m’était prononcé sur le fait que le 1,5 litre est largement suffisant – pas besoin de plus que ça. C’est vrai, ce petit moteur, qui se retrouve aussi dans la Civic et le CR-V, est sublime, confiant à l’Accord largement de couple à bas régime et de puissance pour les dépassements.

Honda nous promet une accélération de 0 à 100 km/h enregistrée en environ 7,3 secondes avec la boîte CVT. Pas pire, surtout pour le modèle le moins rapide. Personnellement, je prendrais ce moteur avec la boîte manuelle en déclinaison Sport!

Toutefois, le petit moteur peut se montrer bruyant, gâchant quelque peu la sérénité absolue procurée par l’habitacle hautement silencieux de la berline. C’est lorsqu’il est sollicité, lors d’ascensions, qu’il se lamente. La CVT, quant à elle, n’a absolument rien à se reprocher. Sa programmation est bien jumelée à la poussée du turbo, permettant de maximiser la plage de puissance du moteur. Cependant, une véritable automatique serait sans doute plus douce et plus prompte. Au moins, pour une CVT, elle est excellente.

La reine de l’ergonomie et de l’équilibre
À l’intérieur de la Honda Accord 2018, on retrouve une planche de bord entièrement retravaillée et soignée aux plus minces détails. La finition et la qualité des matériaux est exemplaire, le confort des sièges avant est digne des meilleurs trônes et la banquette arrière laisse amplement de dégagement pour les jambes et la tête malgré une ligne de toit racée.

Mais ça, n’importe quelle berline peut bien le faire.

L’Accord se démarque pas son ergonomie fanatiquement mise au point. Par exemple, la distance entre les boutons de climatisation et le volant a été calculée afin que le conducteur effectue le moins d’efforts possible et les boutons eux-mêmes sont d’une qualité hors du commun dans cette gamme de prix – sans oublier le fait qu’ils s’illuminent en rouge ou en bleu selon l’augmentation ou la réduction de la température – un détail plutôt cool.

Le système d’infodivertissement Display Audio, de deuxième génération, est la preuve qu’un constructeur peut apprendre de ses erreurs. Par le passé, on blâmait Honda pour ses systèmes compliqués, peu intuitifs et sans boutons physiques pour contrôler volume et autres. Display Audio dans l’Accord est tout le contraire. Le nouveau système est simple et facile à comprendre par ses énormes icônes colorées et son interface rapide. De plus, il y a désormais des boutons physiques pour tout contrôler en plus des boutons virtuels. Soudainement, il est devenu le système parfait!

Autre nouveauté pour l’instrumentation de l’Accord : l’ajout d’un compte-tours numérique. Celui-ci peut se transformer en écran affichant de l’information comme la consommation d’essence et l’activation des systèmes d’aide à la conduite. C’est une touche intéressante, mais en toute honnêteté, l’accès à l’information par les commandes au volant s’avère peu intuitif, surtout en conduisant!

Somme toute, la Honda Accord 2018 est une berline qui fait tout extrêmement bien. Elle est raffinée, bien équipée, super confortable et étonnamment très compétente en conduite sportive. Elle peut être plaisante à conduire lorsqu’on lui demande de le faire, mais tout de même demeurer douce et silencieuse quand on en a besoin. Elle est la définition même de l’équilibre mécanique.

L’Accord 2018 est une berline intermédiaire qui déborde de génie, une bagnole hyper bien pensée et qui risque, encore une fois, de plaire à des milliers de familles canadiennes pendant plusieurs années à venir.

On s’en va conduire le Ford Expedition 2018 de Calgary à Lake Louise

Après avoir dévoilé son Ford Expedition 2018 en Californie, voilà que Ford va nous le faire conduire dans l’hiver canadien!

Le Ford Expedition repose sur le châssis du F-150. Il a aussi hérité de son V6 3,5 litres EcoBoost de 375 chevaux à 5 000 tr/min et 470 livres-pied à 3 500 tr/min (400 chevaux à 5 000 tr/min et 480 livres-pied à 3 250 tr/min pour la version Platinum), de sa boîte de vitesses à dix rapports et d’une capacité de remorquage maximale plutôt impressionnante de 4 173 kilos (9 200 livres). L’Expedition est offert en deux configurations, soit à empattement régulier et à empattement long.

Grâce à son rouage 4x4 offert de série au Canada (les Américains ont droit à une version à roues arrière motrices), l’Expedition peut être doté de l’ensemble FX4 qui, pour 2 000 $ supplémentaires, rehausse l’expérience en hors-route.

Bien entendu, comme tout véhicule moderne qui se respecte, l’Expedition 2018 regorge de technologies, quelquefois optionnelles, comme le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction arrêt/démarrage, l’aide au suivi de voie, le système d’alerte d’angle mort, de la recharge sans fil ou SYNC 3 avec point d’accès Wi-Fi et on en passe.

Bon, on s’en va essayer ça sur la neige et dans le froid et on vous en reparle!

Hyundai Nexo : le VUS à hydrogène et conduite autonome à l’essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Séoul en Corée du Sud pour un premier contact avec le nouveau Hyundai Nexo, un VUS fonctionnant avec une pile à combustible alimentée par hydrogène et capable de la conduite autonome de niveau 4, qui vient tout juste d’être dévoilé au récent Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas.

Récemment, Hyundai a procédé à une démonstration concluante du système de conduite autonome du Nexo qui a parcouru par lui-même un trajet de plus de 190 kilomètres entre Séoul, capitale de la Corée du Sud et PyeongChang, site des Jeux olympiques d’hiver, sans que le conducteur touche au volant ou actionne les pédales. Pour ce faire, le Nexo a emprunté à la fois des tronçons d’autoroute et traversé des zones urbaines. Cet essai hors du commun visait à faire la démonstration des progrès accomplis par la marque coréenne en matière de conduite autonome et de motorisation électrique par pile à combustible alimentée par hydrogène. Ce type de motorisation n’est pas nouveau pour Hyundai qui a déjà commercialisé un Tucson Fuel Cell, dont nous avons fait l’essai en mai 2015 en Californie, ainsi qu’en Colombie-Britannique.

Hyundai compte commercialiser le Nexo en Corée du Sud dès le mois de mars prochain et en Californie au cours de 2018, et la marque coréenne prévoit vendre 3 000 unités du Nexo cette année. Gardez le contact pour prendre connaissance de notre expérience à bord du Nexo!

Hyundai Santa Fe 2019 : à l'essai cette semaine

Le Guide de l’auto est en route vers Séoul en Corée du Sud pour un premier contact avec le Santa Fe de quatrième génération, avant même sa première mondiale au Salon de l’auto de Genève!

Hyundai a déjà révélé le look du nouveau Santa Fe avec une série de photos sur lesquelles on lui trouve une filiation évidente avec le Kona, dévoilé tout récemment, mais aussi avec les voitures de la gamme Genesis. C’est donc avec un look plus affirmé, et plus haut de gamme, que le Santa Fe 2019 se lancera dans la mêlée du créneau devenu ultraconcurrentiel qu’est celui des VUS de taille intermédiaire.

À ce sujet, le Santa Fe est décliné en deux moutures chez nous, soit le Sport, à empattement court accueillant 5 passagers, et le XL qui permet à 6 ou 7 personnes de monter à son bord. Les proportions affichées par le nouveau modèle laissent entrevoir qu’il pourrait remplacer l’actuel Santa Fe XL de taille intermédiaire, confiant ainsi au Tucson la mission d’en découdre seul avec la concurrence dans le créneau des VUS de taille compacte. La transformation se poursuit dans l’habitacle dont la planche de bord adopte une disposition différente avec un écran central fixe positionné juste au-dessus des buses de ventilation.

Par ailleurs, le Santa Fe 2019 sera doté d’un système de freinage automatique qui détecte la présence d’un autre véhicule circulant transversalement à l’arrière. De plus, le Santa Fe 2019 sera équipé d’un système appelé Safety Exit Assist qui verrouille temporairement les portières afin d’éviter que les passagers ne les ouvrent si un autre véhicule en mouvement s’approche du Santa Fe.

Pour ce qui est des motorisations, Hyundai n’a pas encore fait d’annonce officielle. Le Santa Fe Sport actuel est animé par une paire de moteurs quatre cylindres, soit un moteur atmosphérique de 2,4 litres développant 185 chevaux et un moteur turbocompressé de 2,0 litres générant 240 chevaux. La version XL actuel mise plutôt sur un V6 de 3,3 litres et 290 chevaux.

Revenez-nous prochainement pour lire notre compte-rendu complet de ce premier contact avec le nouveau Hyundai Santa Fe 2019.