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Hyundai Elantra GT 2018 : un prix pour plaire

Une voiture compacte à hayon pourrait être le meilleur compromis entre efficacité énergétique et polyvalence pour les consommateurs à la recherche d’un véhicule à petit budget. Et dans certains cas, on peut même ajouter une dose de performances lorsque les constructeurs tentent de pousser la Volkswagen Golf GTI en bas de son piédestal, avec des résultats plus ou moins réussis.

Prenez la Hyundai Elantra GT 2018. Elle possède toutes les qualités essentielles de la berline Elantra, avec la commodité d’un coffre plus logeable que les dossiers arrière soient relevés ou rabattus. Elle est également jolie, et son prix est raisonnable – surtout quand on regarde sa liste d’équipements de série.

Cependant, la berline et la GT sont très similaires, mais en réalité, elles reposent sur des plates-formes différentes. L’Elantra GT est la version nord-américaine de la populaire Hyundai i30 vendue en Europe. Est-ce grave? Pas vraiment.

En revanche, l’empattement de la GT est de 2 650 millimètres, alors que celui de la berline est plus long de 50 mm. Cela veut dire que la GT cinq portes dispose de moins d’espace pour les jambes à l’arrière, mais la ligne de toit plus élevée se traduit par un peu plus d’espace pour la tête, à l’avant comme à l’arrière. Toutes les autres dimensions intérieures sont presque identiques entre les deux variantes de l’Elantra.

Le caractère plus sportif de la Hyundai Elantra GT 2018 débute avec ce qui se trouve sous le capot. Elle obtient un quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 162 chevaux et un couple de 150 livres-pied, tandis que la berline se fie à un quatre cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson qui met l’accent sur l’économie de carburant, produisant 147 chevaux. En fait, la cote mixte ville/route de la GT est de 8,4 L/100 km avec la boîte automatique à six rapports disponible en option, alors que la berline consomme 7,4 L/100 km.

Toutefois, la variante Sport, proposée à la fois sur la berline et la cinq-portes, profite d’un quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre qui génère 201 chevaux ainsi qu’un couple de 195 livres-pied entre 1 500 et 4 500 tr/min. C’est le même moteur qui équipe la Hyundai Veloster Turbo ainsi que la Kia Forte SX.

La puissance supplémentaire rend la voiture plus agréable à conduire, et le moteur peut être assorti soit d’une boîte manuelle à six rapports, soit d’une automatique à sept rapports avec double embrayage. Le couple généreux à bas régime aide la Hyundai Elantra GT Sport 2018 à décoller avec vigueur, mais malheureusement, au-delà de 4 500 tr/min, le moteur semble manquer de souffle. Sa rivale la GTI dispose de 220 chevaux et un couple de 258 livres-pied, alors sans surprise, la VW est plus rapide et a plus de punch à mi-régime.

La suspension de la GT Sport est bien calibrée, sans être aussi athlétique de celle de la GTI. Que cela soit un problème ou non dépend si nous sommes le type de personne qui aime se lever tôt le dimanche matin pour dévorer de sinueuses routes campagnardes. Au contraire, si nous sommes pris dans le trafic presque toute la semaine, ce n’est pas grave. Et en conduite normale, le roulement de la Hyundai n’est pas punitif, alors c’est un bon compromis.

La consommation grimpe avec le moteur turbo, évaluée à 9,2 L/100 km en ville et 7,1 sur l’autoroute, lorsque ce dernier est jumelé à la boîte automatique. Nous avons observé une moyenne de 7,8 L/100 km lors de notre essai, ce qui est très bon, et heureusement, le moteur peut rouler à l’essence ordinaire.

Le design intérieur de la Hyundai Elantra GT 2018 diffère de celui de la berline. La plus grande distinction, c’est l’interface du système multimédia qui est fixé en haut de la planche de bord, au lieu d’être intégré à celle-ci. Certains aiment, d’autres ont l’impression que Hyundai a oublié le système multimédia lors du design et l’a collé sur le dessus du tableau de bord. Mais bon, les commandes entourant l’écran tactile sont quand même à portée de main. La version Sport obtient un volant plus dodu ainsi que des éléments décoratifs rouges, des coutures rouges et même des ceintures de sécurité rouges.

Comme mentionné plus tôt, l’espace pour les jambes à l’arrière n’est pas très généreux, mais il y a pire dans le segment des compactes à hayon. Notamment, dans la Toyota Corolla iM et dans la Ford Focus. En revanche, une Subaru Impreza, une Volkswagen Golf et une Honda Civic sont plus accommodantes à cet endroit. L’Elantra GT bat tout de même ses rivales en matière d’espace de chargement avec les dossiers arrière en place, et se retrouve nez à nez avec l’Impreza quand les dossiers sont rabattus. Le coffre de la GT n’est qu’à environ 200 litres de celui du VUS Hyundai Tucson.

À l’instar de ses rivales à hayon, il n’y a pas de version dénudée de l’Elantra GT pour afficher un prix plancher. Elle se détaille à partir de 20 449 $ en déclinaison GL, avant les frais de transport et de préparation, mais elle inclut le climatiseur, le régulateur de vitesse, les sièges avant chauffants, le volant chauffant, l’écran tactile de 8,0 pouces avec intégration Apple CarPlay et Android Auto, les jantes en alliage de 16 pouces, les sièges avant à hauteur réglable, la surveillance des angles morts et beaucoup plus. Une bonne affaire.

La GLS ajoute des roues plus grandes, un toit ouvrant panoramique, une clé intelligente et un climatiseur automatique bizone pour quelques milliers de dollars de plus. La version Sport propose le moteur turbo et la suspension sport, la sellerie en cuir, les phares à DEL et plus pour environ 27 000 $. Elle n’est peut-être pas aussi racée que la GTI, mais elle est moins chère de 3 500 $.

En général, la Hyundai Elantra GT 2018 est une voiture à hayon attrayante et sportive, qui comprend beaucoup de caractéristiques pour le prix demandé. Par contre, elle est l’une des plus énergivores de sa catégorie, alors il faut considérer cet aspect lors du magasinage. Autrement, on ne peut adresser que peu de reproches à cette voiture par rapport à nos favorites du segment, les Honda Civic et Mazda3 Sport.

La Nissan Altima 2019 s’en vient et pourrait ressembler à ça!

Le Guide de l’auto assistera aux journées des medias du Salon international de l’auto de New York 2018 (28 et 29 mars) et l’un des nouveaux modèles que nous avons hâte de voir en chair et en os — ou plutôt en métal — est la sixième génération de la Nissan Altima, qui sera dévoilée en première mondiale pour l’année-modèle 2019.

Oui, nous savons qu’il s’agit simplement d’une berline intermédiaire, mais l’ébauche officielle rendue publique par le constructeur nous donne certainement des raisons d’être excités. Le design extérieur promet d’être audacieux et très expressif, incarnant l’avenir des berlines chez Nissan. En fait, nous verrons une évolution du superbe prototype Nissan Vmotion 2.0 qui a remporté le prix du meilleur concept au Salon de l’auto de Détroit l’an dernier. Bref, si vous trouvez que la nouvelle Maxima est dynamique par son apparence, vous risquez d’être encore plus impressionné par l’Altima redessinée.

Bien entendu, la voiture comprendra l’assistance ProPILOT de Nissan et plusieurs autres technologies de « Mobilité intelligente ». La compagnie semble vouloir envoyer un message fort et se démarquer nettement des autres berlines plus populaires en ce moment dans le marché, comme l’Accord et la Camry. Les ventes de l’Altima augmenteront-elles? Ce sera une dure bataille encore une fois.

Chose certaine, nous sommes impatients de voir le lancement!

Ram 1500 2019 : prix annoncés pour le Canada

Le Ram 1500 entièrement redessiné sera en vente ce printemps, et Fiat Chrysler Automobiles vient de dévoiler sa structure de prix.

Le tarif de base sera fixé à 42 095 $ avant les frais de transport et de préparation. Ça, c’est pour un Tradesman Quad Cab 4x2 équipé d’un V6 de 3,6 litres muni de la technologie hybride légère eTorque. La version la plus dispendieuse est la Limited Crew Cab 4x4 à caisse longue et équipée d’un V8 HEMI de 5,7 litres, qui se détaillera à 74 595 $ avant les options.

Quelque part dans le milieu, on retrouve le Ram 1500 Sport 2019 qui a été présenté au Salon de l’auto de Toronto, une déclinaison qui sera unique pour le marché canadien. La version Sport Quad Cab 4x2 se détaillera à partir de 52 595 $, et cela inclut le moteur V8.

Passer du V6 au V8 coûtera 1 900 $ supplémentaires dans les versions Tradesman et Big Horn. Dans les Sport, Rebel, Laramie, Longhorn et Limited, passer du V8 régulier au V8 muni de la technologie eTorque coûtera 500 $.

En comparaison, le Ram 1500 2018 se vend à partir de 32 970 $ avant les frais de transport et de préparation. Toutefois, ça s’applique à la version ST cabine classique 4x2. Le modèle 2019 ne propose plus de cabine classique, ce qui explique en partie pourquoi le prix de base du nouveau camion est plus élevé.

Voici la liste complète de prix pour la gamme du Ram 1500 2019 :
Tradesman Quad Cab 4x2 (V6) : 42 095 $
Tradesman Quad Cab 4x4 (V6) : 46 095 $
Tradesman Crew Cab 4x2 (V6) : 43 795 $
Tradesman Crew Cab 4x2 caisse longue (V6) : 44 195 $
Tradesman Crew Cab 4x4 (V6) : 47 795 $
Tradesman Crew Cab 4x4 caisse longue (V6) : 48 195 $
Big Horn Quad Cab 4x2 (V6) : 45 595 $
Big Horn Quad Cab 4x4 (V6) : 49 595 $
Big Horn Crew Cab 4x2 (V6) : 47 295 $
Big Horn Crew Cab 4x2 caisse longue (V6) : 47 695 $
Big Horn Crew Cab 4x4 (V6) : 51 295 $
Big Horn Crew Cab 4x4 caisse longue (V6) : 51 695 $
Sport Quad Cab 4x2 (V8) : 52 595 $
Sport Quad Cab 4x4 (V8) : 56 595 $
Sport Crew Cab 4x2 (V8) : 54 295 $
Sport Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 54 695 $
Sport Crew Cab 4x4 (V8) : 58 295 $
Sport Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 58 695 $
Rebel Crew Cab 4x4 (V8) : 60 295 $
Rebel Quad Cab 4x4 (V8) : 58 595 $
Laramie Quad Cab 4x2 (V8) : 58 595 $
Laramie Quad Cab 4x4 (V8) : 62 595 $
Laramie Crew Cab 4x2 (V8) : 60 295 $
Laramie Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 60 695 $
Laramie Crew Cab 4x4 (V8) : 64 295 $
Laramie Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 64 695 $
Longhorn Crew Cab 4x2 (V8) : 65 795 $
Longhorn Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 66 195 $
Longhorn Crew Cab 4x4 (V8) : 69 795 $
Longhorn Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 70 195 $
Limited Crew Cab 4x2 (V8) : 70 195 $
Limited Crew Cab 4x2 caisse longue (V8) : 70 595 $
Limited Crew Cab 4x4 (V8) : 74 195 $
Limited Crew Cab 4x4 caisse longue (V8) : 74 595 $

Des californiens se révoltent contre les voitures autonomes

Lorsqu’il est question des voitures autonomes, l’argument béton est la sécurité. On nous dit encore et encore qu’une voiture autonome permettrait d’éviter les accidents causés par les faiblesses et les erreurs humaines. Mais a-t-on pensé à la réceptivité des résidents? À San Francisco en Californie, un groupe de citoyens ont uni leurs voix et tentent maintenant de partager leur opinion avec les législateurs. À leur avis, l’erreur est humaine et ne elle devrait ne pas être une raison pour accepter des voitures robotisées.

Effectivement, depuis le début de l’année 2018, l’État de la Californie rapporte plusieurs évènements violents opposant un humain à une voiture autonome (VA). Lors de chaque incident, une VA du constructeur Tesla ou GM a été vandalisée par un humain réticent à cette avancée technologique. Un pare-brise, un phare arrière ou une caméra a été brisé ou lourdement endommagé par le vandale.

Nous retrouvons le même problème chez les patrouilles policières robotisées présentes dans les divers quartiers de la Californie. Certains résidents sont si dérangés par la présence de ces petits robots qu’ils vont jusqu’à les détruire ou les endommager gravement. Selon eux, les robots ne disposent pas du discernement nécessaire pour déterminer la limite entre ce qui est public et privé dans un quartier. Par exemple, une résidente d’un quartier défavorisé a agressé un robot patrouilleur ainsi qu’une VA, car ils ont empiété sur sa propriété privée.

Alors, elle est où cette limite? Même si ces technologies nous permettent de circuler de manière plus sécuritaire sur les voies publiques, est-ce que cela signifie nécessairement qu’on doit les intégrer dans notre quotidien? Certains Californiens ne semblent pas accueillir à bras ouverts le développement technologique des VA. Si la Californie a accepté de tester ces nouvelles avancées, le Québec devra certainement se positionner d’ici quelque temps. Alors que ferez-vous?

Toyota Highlander hybride 2018 : l’électrification difficile à justifier

Chez Toyota, on a décidé il y a quelques années d’offrir le plus grand nombre de modèles hybrides, et on ne peut reprocher au constructeur ses efforts en matière de réduction des émissions. Pour 2018, deux VUS sont proposés en version électrifiée, le RAV4 et le Highlander, ce dernier étant le VUS intermédiaire de Toyota, un véhicule qui rivalise avec notamment le Ford Explorer, le Dodge Durango, le Nissan Pathfinder, le Hyundai Santa Fe XL et le Honda Pilot. Vous l’aurez compris, on s’adresse ici aux acheteurs ayant besoin de transporter plus de cinq passagers.

Le Highlander figure sur nos routes depuis 2001 et propose nombre de caractéristiques intéressantes. Qui plus est, une version hybride est au catalogue depuis 2005, alors que le Highlander devenait le premier véhicule à sept passagers à être offert chez nous avec une motorisation essence-électricité.

Quelle version favoriser?
Vendu à partir de 36 450 $ avant les frais de transport et de préparation, le Highlander vient de série avec un moteur V6 de 3,5 litres qui développe une bonne puissance, 295 chevaux déployés à régime assez élevé toutefois, 6 600 tr/min. Le moteur est couplé à une boîte automatique à huit rapports, une nouveauté depuis l’an passé, mais à ce prix, il faudra composer avec une version à roues motrices avant uniquement, ce qui n’est pas très intéressant dans le cas d’un VUS.

Il faudra débourser près de 39 000 $ pour obtenir une version équipé d’un rouage intégral, on découvre alors que le Toyota Highlander n’est pas des plus abordables, mais c’est aussi le lot de plusieurs de ses concurrents. Si vous cherchez une version offrant un bon ratio prix-équipement, la XLE représente certainement le meilleur compromis.

Et le Highlander hybride?
Dans notre cas, nous avons mis à l’essai le Highlander hybride dont le prix de base se situe à plus de 50 950 $ tandis que notre version d’essai, un Highlander hybride Limited, se détaillait à 56 955 $, rien de moins. Côté mécanique, le véhicule utilise un V6 de 3,5 litres à cycle Atkinson combiné à une paire de moteurs électriques, un à l’avant et un à l’arrière, créant ainsi le rouage intégral.

Malgré notre engouement pour les véhicules verts, il est difficile de tomber en admiration avec l’hybride... Tout d’abord, l’économie de carburant ne fut pas terrible, notre essai ayant eu lieu durant la saison hivernale. Le matin, le moteur à essence démarrait immédiatement et produisait assez de chaleur pour réchauffer l’habitacle. Voilà qui est tout à fait normal, mais qui est tout de même contre la logique de l’hybride! Pourquoi ne pas intégrer un système plug-in qui permettrait de réchauffer le moteur, les batteries et surtout l’habitacle avant de quitter la maison? Le véhicule compte pour le moment sur son moteur à essence pour toutes ces opérations.

Lors de notre essai, il fallait un bon 30 minutes avant d’être bien au chaud, ce qui est bien davantage qu'avec un Highlander à motorisation conventionnelle. Et une fois que l’habitacle était réchauffé, il nous faillait réduire le climatiseur automatique sous les 20 degrés sans quoi il faisait trop chaud. C’était tout l’un ou tout l’autre. Par temps froid, oublions également la possibilité de circuler en mode électrique uniquement. Le moteur est constamment utilisé et le mode EV, qui favorise le mode électrique, ne fonctionne pas tant que le véhicule n’est pas entièrement réchauffé. Bref, finalement, l’économie de carburant promise n’est pas au rendez-vous et la surprime exigée pour cette version est difficilement justifiable. Si au moins il était rechargeable!

L’autre élément qu’il faut prendre en considération dans le cas du Highlander hybride, c’est qu’il dispose d’une capacité de remorquage réduite, 1 588 kg (3 500 lb) comparativement à 2 268 kg (5 000 lb) pour les Highlander équipés du moteur V6 conventionnel.

À l’intérieur, on a peu de reproches à faire au chapitre de la qualité d’assemblage et des matériaux. L’instrumentation est bien présentée et toutes les commandes tombent sous la main. On apprécie également la position de conduite et la très bonne visibilité. Les habitacles de Toyota sont toujours d’excellente qualité, c’est le cas du Highlander. La force du véhicule, c’est sa capacité à transporter jusqu’à huit passagers grâce à ses banquettes de deuxième et troisième rangée. Dans le cas de notre version Limited, on avait plutôt droit à deux sièges baquets au centre, plus confortables, mais réduisant à sept passagers l’espace disponible.

Si vous utilisez tous les sièges, l’espace de chargement devient limité, quoique très acceptable. Il faudra simplement prévoir le coup si vous allez chez Ikea en famille. Dès que l’on abaisse les sièges de la troisième rangée, l’espace devient beaucoup plus important et la forme assez carrée du véhicule permet d’accommoder des objets de bonne taille.

Profitant d’une toute nouvelle grille plus imposante, le Highlander affiche un peu plus de caractère côté style, résultat de sa refonte de l’an passé. Un nouveau choix de jantes dans les versions plus cossues ajoute à son dynamisme, mais sur la route, on a droit à un véhicule axé beaucoup plus sur le confort que sur la sportivité. La version hybride profite d’un peu plus de pep grâce au couple supplémentaire apporté par sa motorisation électrique, l’avantage le plus notable de cette version électrifiée.

On se demande simplement si l’on peut aisément rentabiliser le déboursé supplémentaire exigé pour la version hybride, surtout si le véhicule ne circule pas souvent en zone urbaine ou dans la congestion, là où le système hybride de Toyota tire tous ses avantages.

Jaguar I-PACE 2019 : 394 chevaux, 386 kilomètres

Enfin, après nous avoir taquiné pendant un an, Jaguar a présenté la version de production de son VUS 100% électrique I-PACE au Salon de l’auto de Genève.

En matière de design, le VUS est presque identique au concept, à l’exception de quelques détails que l’œil non averti ne distinguera pas. Il arbore une ligne de toit plutôt basse, une lunette arrière aplatie et des porte-à-faux très courts, conférant au I-PACE une posture trapue, mais athlétique.

La puissance officielle est également très près de ce qui a été initialement annoncé. Avec un moteur électrique placé à chaque essieu, le Jaguar I-PACE 2019 dispose d’un rouage intégral, ainsi que 394 chevaux combinés et un couple de 512 livres-pied. Selon la marque, le VUS pourra accélérer de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteindre une vitesse maximale de 200 km/h.

Grâce à un bloc-batteries de 90 kWh, l’autonomie est estimée à 480 kilomètres tout au plus, basée sur la procédure de calcul WLTP adoptée en Europe, ou jusqu’à 386 km selon le cycle de calcul de l’EPA. Avec une borne de 100 kW, le I-PACE peut recouvrir 80% de la capacité de sa batterie en 40 minutes, ou environ 100 km d’autonomie en 15 minutes. Avec une borne à domicile, le temps de charge complet est estimé à 13 heures. De plus, le VUS peut être conduit avec une pédale, grâce au mode de récupération d’énergie au freinage le plus agressif.

L’habitacle peut accommoder cinq passagers, alors que le volume de chargement s’élève à 638 litres, ou 1 445 litres lorsque les dossiers arrière sont rabattus. Le I-PACE est équipé d’un toit ouvrant panoramique, d’une sellerie Luxtec, en cuir ou en textile Kvadrat haut de gamme, d’un affichage numérique de 12,3 pouces pour le conducteur et d’un système multimédia Touch Pro Duo avec commandes tactiles et physiques ainsi que des écrans superposés de 10 et de 5,5 pouces.

Une application InControl avec une habileté Amazon Alexa sera disponible aussi. Les propriétaires pourront poser des questions à leur appareil portatif telles que « est-ce mon véhicule est verrouillé? » ou « est-ce qu’il me reste suffisamment d’autonomie pour rentrer à la maison? ». Les conducteurs de I-PACE pourront aussi préchauffer ou climatiser l’habitacle du VUS pendant qu’il est encore branché, planifier un horaire de temps de charge et bien plus.

Le Jaguar I-PACE 2019 sera disponible à partir de la deuxième moitié de 2018 en déclinaisons S, SE et HSE, alors que la variante First Edition sera proposée durant la première année de commercialisation. Les prix pour le Canada n’ont pas encore été annoncés, mais en Angleterre, le VUS se détaillera à partir de 63 495 £, ou l’équivalent d’environ 113 000 $ canadiens.

Nissan lance son concept électrique, le IMx KURO

Dans le cadre du Salon international de l’auto de Genève, Nissan a profité de la présence des médias pour lancer son IMx KURO Concept, un véhicule utilitaire intelligent entièrement électrique doté des dernières technologies en matière de conduite autonome.

Grâce à cette voiture concept, Nissan vise à renforcer le lien qui existe entre le conducteur et sa voiture. L’apparition de technologies comme la ePedal ou le Brain-to-Vehicle (B2V) dans les voitures Nissan sont de bons exemples.

Le principe est simple. Lorsque vous êtes derrière le volant, la voiture décode vos ondes cérébrales de manière à prédire vos prochains mouvements et détecter les failles possibles dans votre conduite. Et puisque cette analyse est plus rapide qu’un réflexe humain, la voiture peut vous aider dans plusieurs situations. Par exemple, si vous freinez régulièrement en retard avant un virage, cette technologie recueillera les données nécessaires à la correction de ce problème et apportera les modifications pertinentes s’appliquant. Votre conduite s’en verra donc grandement améliorée. Elle sera plus douce, plus sécuritaire et plus sensible à vos directives.

Le IMx KURO regroupe donc toutes ces avancées technologiques tant sur le plan de la conduite autonome que de la mobilité urbaine écologique.

Effectivement, le IMx KURO utilise la plateforme zero-emission du constructeur. Les batteries sont donc dispersées uniformément dans le plancher, conférant au véhicule un centre de gravité plus bas et une meilleure répartition du poids.

En plus du B2V et de la plateforme zero-emission, ce prototype propose une version encore plus évoluée du système ProPILOT. Lorsque vous conduisez dans certaines conditions précises, comme sur l’autoroute par exemple, il est possible d’activer le mode de conduite ProPILOT. Le volant se range aussitôt dans le tableau de bord et les sièges se reculent pour laisser davantage d’espace aux occupants.

Pour compléter l’habitacle, Nissan a dessiné ce prototype de manière à ce qu’il reflète le calme et la sérénité des maisons traditionnelles japonaises. Le constructeur désire ainsi créer un environnement calme et serein tant pour le conducteur que pour les passagers.

Cela étant dit, on parle toujours d’un prototype. Le modèle de production, si production il y a, aura sans doute subi quelques modifications esthétiques et technologies.

Le SPVM fête ses 175 ans avec le dévoilement d'une flotte héritage

Le Service de police de la Ville de Montréal a annoncé au cours de l’hiver qu’il fêtera, tout au long de l’année 2018, son 175e anniversaire de fondation. Dans le but de souligner cet évènement, le corps de police a décidé de lancer une flotte héritage constituée de voitures contemporaines portant fièrement le design qu’ont eu les véhicules ayant patrouillé entre les années 1931 et 1972.

Mais d’abord, un peu d’histoire
Entre la fondation de Montréal en 1642 et le début des années 1800, aucun corps de police n’était officiellement reconnu dans la ville, outre peut-être quelques petites milices. En fait, la population était suffisamment peu nombreuse pour que le taux de criminalité demeure bas. Mais au tournant du 19e siècle, la présence de pilleurs motive les habitants de Ville-Marie à se regrouper et former plusieurs équipes de guet la nuit. Lorsque les hommes patrouillaient dans les ruelles, ils avertissaient leurs collègues en disant : « All is well », ce qui a mené à l’expression moderne Boswell. En 1843, après quelques années à patrouiller dans les rues, un corps de police officiel est créé et la fonction de quartinier, l’ancêtre des policiers de quartier, voit le jour.

Une flotte héritage pour l’occasion
La flotte héritage est formée de quatre véhicules de patrouille portant fièrement le design des voitures de police du SPVM de 1930 à aujourd’hui. Entre 1930 et 1950, les voitures de patrouille étaient peintes en noir et arboraient le logo Radio Police Montréal sur les portières avant. Ensuite, entre 1950 et 1960, le terme Radio Police a été simplifié par Police. La voiture est demeurée noire et l’armurerie de la Ville de Montréal a été ajoutée sur la portière.

Dès 1970, les voitures de patrouille ont été peintes bleu ciel et une barre blanche a été ajoutée au milieu des portières. Ce fut le dernier design avant l’arrivée du logo étoilé comme on le connait aujourd’hui.

Cette année, ouvrez l’œil. Il se pourrait qu’une voiture de police au look rétro vous surprenne!

Une Porsche Panamera commandée par un cellulaire, ça existe!

Dans le marché de l’automobile, le progrès technologique peut effrayer depuis quelque temps. Voitures autonomes, taxis sans conducteur, voitures volantes et j’en passe! Tout récemment, dans le cadre du Congrès international de la mobilité tenu à Barcelone, le géant de la télécommunication Huawei a lancé une voiture commandée par un téléphone mobile.

Pour y parvenir, Huawei a utilisé l’un de ses téléphones mobiles, le Mate 10, pour contrôler une Porsche Panamera modifiée spécialement pour l’occasion. En plus de détecter des obstacles et de traiter les divers stimuli, la voiture a une capacité d’apprentissage et de mémorisation en fonction de l’historique des déplacements. Autrement dit, elle apprend de ses expériences sur la route!

En fait, le cellulaire sert d’yeux pour la voiture. Avec sa caméra, il traite les informations visuelles et les emmagasine pour adapter la conduite du véhicule lors des prochaines sorties. Selon les dires du fabricant, le cellulaire peut détecter au-delà de 1 000 objets différents, dont les cyclistes, les piétons, les chats et les chiens. Entre vous et moi, nous savons bien que ce n’est probablement qu’un beau coup de publicité de la part du géant. Cela dit, on ne peut nous empêcher d’être à la fois impressionnés et apeurés face à une avancée technologique du genre. Et vous, qu’en pensez-vous?

Mercedes-AMG GT Coupé 4 portes 2019 : plus de portes, plus de plaisir pour tous

Cela peut semer une certaine confusion, mais un nouveau modèle AMG s’ajoutera bientôt à la gamme du constructeur, et il s’appelle GT. Il y a déjà une AMG GT dans ladite gamme, un coupé deux portes. Cette nouvelle GT est toutefois un coupé à quatre portes. Ou une berline, si dans notre tête, une voiture à quatre portes s’appelle une berline par définition.

La Mercedes-AMG GT Coupé 4 portes 2019 a été dévoilé au monde au Salon de l’auto de Genève, et bien qu’elle soit annoncée comme un tout nouveau modèle, elle ressemble étrangement à la troisième génération de la Mercedes-Benz CLS, récemment introduite. Qui est également un coupé quatre portes. Ou une berline. Bon, peu importe.

La CLS et l’AMG GT quatre portes sont étonnamment similaires, mais cette dernière dispose d’un profil plus élancé, de type « fastback ». Elle possède un hayon au lieu d’un coffre classique ainsi que des feux arrière plus minces. À l’avant, la GT reçoit des renflements musculaires sur le capot et la calandre Panamericana exclusive aux produits AMG. Attendez, Mercedes surnomme plutôt cette grille un « museau de requin ».

Trois moteurs seront disponibles dans la Mercedes-AMG GT Coupé 4 portes 2019 destinée au marché canadien. La GT 63 4MATIC+ sera équipée d’un V8 biturbo de 4,0 litres qui développe 577 chevaux et un couple de 590 livres-pied, assorti d’une boîte automatique à neuf rapports et un rouage intégral. Selon le constructeur, la voiture peut accélérer de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteindre une vélocité terminale de 310 km/h.

La GT 63 S 4MATIC+ obtiendra le même moteur, mais calibrée pour produire 630 chevaux et un couple de 664 livres-pied, alors que son rouage intégral ajoutera un mode « drift ». La puissance supplémentaire permettra à la GT 63 S d’atteindre 100 km/h en 3,2 secondes et une vitesse de pointe de 315 km/h.

La plus docile du trio, la GT 53 4MATIC+, proposera un six cylindres en ligne biturbo de 3,0 litres avec un compresseur électrique, bon pour 429 chevaux et un couple de 384 livres-pied. Par contre, le compresseur peut temporairement ajouter 21 chevaux et 184 lb-pi lors des accélérations à plein régime, aidant la voiture à se propulser de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. Sa vitesse maximale est estimée à « seulement » 285 km/h.

Un système à quatre roues directionnelles figurera de série sur les variantes GT 63 et GT 63 S, et en option sur la GT 53. Évidemment, le système de modes de conduite AMG DYNAMIC SELECT sera inclus avec les réglages confort, sport et sport+. La GT 63 S ajoutera un mode course.

Une foule d’ensembles de finition devraient être proposée, y compris un ensemble nuit, un ensemble chrome, deux ensembles de fibre de carbone et un ensemble aérodynamique. L’habitacle de la GT coupé 4 portes est très similaire à celui de la CLS, mais on y retrouvera une toute nouvelle console argentée. L’instrumentation de la marque, qu’elle appelle Widescreen Cockpit consistant de deux écrans 12,3 pouces côte à côte, sera incluse dans les versions à moteur V8 et optionnelle dans la GT à six cylindres. Le système ENERGIZING comfort control, récemment introduit dans la Mercedes-Benz Classe S, sera également disponible.

Dans la GT coupé 4 portes, on pourra choisir entre une banquette pour trois personnes à l’arrière, ou deux sièges individuels pour une capacité de quatre passagers. Le volume du coffre est évalué à 395 litres, avec 60 litres supplémentaires sous le plancher. En rabattant les dossiers arrière, on se retrouve avec un coffre de 1 324 litres.

Les prix canadiens n’ont pas encore été annoncés, mais la nouvelle Mercedes-AMG GT Coupé 4 portes 2019 devrait être mise en vente à partir de cet été.

Le Range Rover SV Coupé 2019 se dévoile à Genève

Afin de concurrencer les VUS les plus somptueux sur le marché, dont le Bentley Bentayga et le nouveau Rolls-Royce Cullinan, Land Rover vient de créer quelque chose d’unique, le SV Coupé, un VUS pleine grandeur à deux portes basé sur le modèle porte-étendard Range Rover.

Selon le constructeur, l’habitacle du nouveau VUS « établira de nouveaux standards en matière de matériaux et la qualité de finition, avec des options de personnalisation exhaustives pour les clients du SV Coupé. » L’aménagement à quatre places est habillé d’une sellerie en cuir matelassé semi-aniline avec motifs en diamant, ainsi qu’une de huit combinaisons de couleurs intérieures, dont quatre bicolores de l’avant à l’arrière. Parmi les boiseries disponibles figure ce que la marque appelle un placage Nautica, qui fusionne le noyer et le sycomore.

Le Range Rover SV Coupé 2019 comprend des sièges avant chauffants et ventilés avec 20 réglages électriques, des sièges arrière à 10 réglages, un toit ouvrant panoramique, des portes à fermeture adoucie, un affichage tête haute de 10 pouces, un bloc d’instruments de 12 pouces pour le conducteur ainsi que d’un système multimédia InControl Touch Pro Duo. Ce dernier dispose d’un affichage de 10 pouces, d’un écran tactile de 10 pouces et d’une chaîne audio Meridian à 1 700 watts et 23 haut-parleurs.

Le capot et la portion inférieure du hayon sont partagés avec le Range Rover à quatre portes, mais tous les autres panneaux de carrosserie sont nouveaux. Huit couleurs de peinture sont disponibles sur le coupé, y compris quatre teintes exclusives. Des roues de 21 pouces figurent de série, alors que du caoutchouc de 22 et de 23 pouces est optionnel.

Seul le moteur le plus puissant de Land Rover suffit pour le SV Coupé. C’est le V8 suralimenté de 5,0 litres qui produit 557 chevaux et un couple de 516 livres-pied, jumelé à une boîte automatique à huit rapports et, bien sûr, un rouage à quatre roues motrices. La marque anglaise cite un 0-100 km/h de 5,3 secondes et une vitesse maximale de 265 km/h.

Par rapport à la variante à quatre portes, la garde au sol du Range Rover SV Coupé 2019 est réduite de huit millimètres, et la suspension pneumatique de série peut abaisser le VUS de 60 mm additionnels à vitesses plus élevées afin d’améliorer la stabilité et l’aérodynamique. La hauteur de la caisse peut aussi être augmentée pour les propriétaires ayant envie de s’aventurer hors route. On ne peut tout simplement pas s’imaginer qui voudrait se promener dans le bois avec un VUS qui se détaillera à 335 000 $ au Canada, mais bon, c’est important de savoir que le véhicule en est capable.

Seulement 999 unités du Range Rover SV Coupé 2019 seront produites pour le monde entier. Si vous en voulez une, n’attendez pas trop longtemps.

Concept Volkswagen I.D. VIZZION : c’est du sérieux!

Il y a quelques semaines, nous vous présentions un petit avant-goût du concept I.D. VIZZION de Volkswagen, une voiture électrique et autonome, qui sera entièrement privée d’un volant. Comme concept, l’idée était originale, mais on avait un peu de difficulté à prendre ce concept au sérieux, surtout comme produit viable.

Il se trouve que Volkswagen est beaucoup plus sérieuse qu’on ne l’ait cru avec cette idée qui semble tout droit être sortie d’un film de science-fiction. En fait, la VIZZION fait partie d’une offensive d’avenir assez révolutionnaire que le constructeur aimerait dominer avant qu’elle devienne chose normale dans l’industrie.

Tapis en fourrure et tablettes en bois
Au Salon de Genève 2018, au kiosque Volkswagen, le message était clair, l’automobile doit passer en mode 100% électrique d’ici l’arrivée de la prochaine décennie, mais elle doit aussi perdre son conducteur. Le constructeur allemand nous promet des technologies autonomes de niveau 4 et 5 dans la plupart de ses voitures d’ici 2025. La I.D. VIZZION est une précurseure à cette nouvelle réalité.

La VIZZION est numéro quatre d’une famille grandissante partageant la même plate-forme, soit la Modular Electric Platform (MEB), une architecture modulable qui permettra à Volkswagen de concevoir toutes sortes de véhicules 100% électriques, soit des microfourgonnettes (I.D. BUZZ), des VUS (I.D. CROZZ) et des berlines intermédiaires. La VIZZION ressemble justement à une espèce de Passat du futur. Elle n’utilise aucun pétrole et peut atteindre 600 km d’autonomie en une seule charge.

Toutefois, la grande promesse de la VIZZION n’est pas l’électrification, mais le fait qu’elle ne nécessite aucun conducteur. Volkswagen propose un habitacle sans volant, et sans contrôles physiques. En fait, son habitacle n’est en réalité rien de plus qu’un gros salon recouvert de tapis en fourrure et de bois. Les occupants peuvent y prendre place de manière relaxante et interagir avec le véhicule par la reconnaissance vocale et gestuelle. Le concept I.D. VIZZION serait même compatible avec la technologie de réalité augmentée, permettant à ses occupants d’entreprendre des conversations virtuelles avec d’autres individus, à distance, et ce, en plein mouvement.

Tout ça semble loin, mais Volkswagen affirme que la technologie est en cours de développement. Avec ce concept, le constructeur vise à devenir le pionnier des voitures autonomes accessibles à tous. Avec les voitures autonomes, nous éliminons tous risques de danger sur la route, affirme Volkswagen. Selon ce qui a été dit à Genève, nous verrons des véhicules munis de technologies semblables à la I.D. VIZZION apparaître dans la gamme des produits Volkswagen avant les dix prochaines années.

Et vous, feriez-vous confiance à une automobile sans volant ni poignées pour vous accrocher en cas de danger?

Le concept Hyundai Le Fil Rouge dévoilé à Genève

Les voitures concept ne sont pas toujours intrigantes, mais des fois, leurs noms le sont. Le Fil Rouge de Hyundai est leur toute dernière création, signalant un changement de direction au chapitre du design.

Selon Luc Donckerwolke, vice-président directeur et chef du centre de design chez Hyundai, « Le Fil Rouge est une réinterprétation de l’ADN de design chez Hyundai, qui puise ses origines du Hyundai Coupe Concept, un véhicule historique dévoilé en 1974. Bâtissant sur notre riche histoire de créer des véhicules dotés d’un caractère distinctif et sportif, nous allons amorcer une nouvelle ère en matière de design pour Hyundai. »

En gros, la nouvelle direction du design de Hyundai s’inspirera du passé pour regarder vers le futur. Le Fil Rouge est un coupé quatre portes aérodynamique disposant d’une calandre massive en forme de chute d’eau, mais aussi d’une carrosserie résolument sensuelle qui incorpore très peu de lignes prononcées. La voiture repose sur un long empattement, abrite des roues surdimensionnées et dispose de porte-à-faux très courts, qui accentue sa forme aérodynamique et musclée.

Dans l’habitacle, on retrouve de la place pour quatre passagers, le tout habillé de boiseries et de tissus modernes. La planche de bord très large dispose de commandes haptiques, alors qu’une console centrale flottante s’étend de l’avant vers l’arrière en ce qui semble être un seul morceau.

Pas de détails sur la motorisation de la Le Fil Rouge, mais puisqu’il s’agit d’un exercice de design avant toute autre chose, elle n’en a probablement pas. Néanmoins, si cette voiture est un signe de ce qui sortira des studios de design de Hyundai, nous avons hâte de voir à quoi ressembleront les modèles du fabricant d’ici quelques années. Et ce concept est réellement intrigant, peu importe son nom.

BMW M8 Gran Coupe Concept : un avenir prometteur

Depuis un an déjà, le fabricant allemand BMW crie sur tous les toits que sa Série 8 sera de retour dans son catalogue. Lors du dernier Salon international de l’auto de Francfort, le constructeur avait annoncé en grande pompe la renaissance de l’enfant prodigue, et ce, en plusieurs versions! Voici ce à quoi on peut s’attendre.

Actuellement, on sait que la BMW Série 8 sera disponible en plusieurs déclinaisons dont la 840i, équipée d’un six cylindres biturbo de 3,0 litres développant 320 chevaux ainsi que la 850i dotée d’un V8 4,4 litres de 445 chevaux. Nous aurons aussi droit à la M860i xDrive M Performance qui sera mue par un V12 6,6 litres de 600 chevaux, le même que l’on retrouve dans la M760Li xDrive.

Du côté de la Gran Coupe, peu de détails techniques ont été publiés par le constructeur. On sait cependant qu’on a affaire à un monstre de muscle, mais aussi de luxe! Au niveau esthétique, on sait par exemple qu’elle sera équipée d’une jupe avant basse et sportive. On pourra également apercevoir certaines lignes de couleur or qui viseront à ajouter une touche distinguée à la voiture. BMW vise ainsi une clientèle encore plus exigeante que celle des propriétaires d’une Série 7. À l’arrière du véhicule, on retrouve certains éléments de la carrosserie fabriqués en plastique renforcé de fibre de carbone ainsi qu’un ensemble d’échappement de couleur or.

Le constructeur ne s’en cache pas, il cherche à se démarquer avec un moteur très puissant, un look agressif et un confort inégalé. En d’autres termes, il vise à entrer directement en concurrence avec Mercedes-AMG et sa S 65.

BMW affirme que la M8 Gran Coupe de production sera présentée au cours de l’année 2019 et sera présente dans certaines concessions des grands centres urbains au cours des mois suivant son annonce. En ce qui a trait au prix, on peut s’attendre à un PDSF près de 200 000 $. Après tout, sa sœur la M760Li se détaille à plus de 160 000 $.

Porsche Mission E Cross Turismo : un multisegment 100 % électrique!

Après avoir dévoilé la berline Porsche Mission E au Salon de Francfort en 2015, le constructeur allemand s’approche de la production de motorisations 100% électriques avec la présentation du concept Mission E Cross Turismo au Salon de l’auto de Genève de cette année.

Ce nouveau véhicule multisegment 100% électrique cible les acheteurs profitant d’un train de vie actif, bien entendu, grâce à son rouage intégral et son espace de chargement pour transporter de l’équipement sportif. Il peut accommoder quatre passagers, alors que les dossiers de sièges arrière peuvent se rabattre pour augmenter le volume du coffre. Un vélo Porsche e-bike pourrait aussi être acheté, qui s’agencerait parfaitement avec la, euh, mission du Mission E Cross Turismo.

La motorisation consiste de deux moteurs électriques – un pour chaque essieu – qui produisent plus de 600 chevaux combinés. Selon la compagnie, le Mission E Cross Turismo peut accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes, et de 0 à 200 km/h en moins de 12 secondes. Des comparaisons avec le Tesla Model X sont évidemment inévitables.

Le multisegment Porsche profiterait aussi d’une suspension pneumatique – comme le Tesla – et un système à quatre roues directionnelles – contrairement au Tesla – afin de procurer un maximum de confort aux occupants, mais une dynamique de conduite digne de la marque Porsche.

Dans l’habitacle, la planche de bord consiste d’un affichage ultra large, d’un bloc d’instruments pour le conducteur courbé et d’un éclairage d’ambiance. L’habillage bicolore du concept est rehaussé de garnitures bleues ainsi que d’une sellerie en cuir noir et gris. Bien sûr, le système multimédia Porsche Connect proposera une foule de services et d’applications, y compris le « DestinationsApp » qui agit comme assistant de voyage personnel.

Le Porsche Mission E Cross Turismo est équipé d’une architecture de 800 volts, et la marque avance qu’une autonomie de 400 kilomètres est possible après seulement 15 minutes de recharge. Le véhicule serait aussi compatible avec la technologie de recharge par induction.

Des plans pour produire la Porsche Mission E Cross Turismo n’ont pas été confirmés. Toutefois, un modèle de série basé sur la berline Mission E sera bientôt dévoilé, alors un véhicule multisegment 100% électrique chez Porsche pourrait bien apparaître également.

La Bugatti Chiron Sport dévoilée à Genève

Une nouvelle version Sport de la rutilante Bugatti Chiron vient d’être présentée au Salon de l’auto de Genève, et elle est encore plus aguichante que l’originale.

Parlons immédiatement des détails importants en précisant que la puissance n’a pas changé. Le W16 quadriturbo de 8,0 litres développe toujours 1 500 chevaux ainsi qu’un couple de 1 180 livres-pied entre 2 000 et 6 000 tr/min. Grâce à une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage et un rouage intégral, la Chiron peut accélérer de 0 à 100 km/h en 2,4 secondes, de 0 à 200 km/h en 6,1 secondes, de 0 à 300 km/h en 13,1 secondes et de 0 à 400 km/h en 32,6 secondes. Elle atteint aussi une vitesse de pointe limitée à 420 km/h. Ce n’est pas très important, mais sachez que la voiture engloutit 35,2 L/100 km en circulation urbaine, selon les optimistes calculs de consommation européens.

La Bugatti Chiron Sport profite d’une tenue de route rehaussée avec l’ajout d’un ensemble dynamique qui comprend une suspension plus ferme ainsi qu’une fonction de vectorisation du couple, alors que la direction a été recalibrée aussi. La voiture est plus légère de 18 kilogrammes (40 livres) qui, soyons honnêtes, ne fait pas vraiment de différence vu le poids à vide de 1 977 kg (4 359 lb) de la Chiron. La variante Sport peut boucler le circuit Nardo, une piste longue de 12,5 kilomètres située en Italie, cinq secondes plus rapidement que la Chiron « ordinaire ».

« Nous avons mis au point la Chiron Sport pour les clients désirant une expérience de conduite encore plus sportive avec leur Chiron, avec une dynamique latérale améliorée sur les routes sinueuses, » a précisé Stephan Winkelmann, président de Bugatti Automobiles S.A.S., dans un communiqué de presse.

On retrouve des changements esthétiques très mineurs, et seul l’œil averti pourra distinguer une Chiron Sport sur la route. Elle obtient un nouveau design de roue et un déflecteur d’échappement à quatre embouts. De plus, la Sport peut se vanter d’être la première voiture de production au monde équipée d’essuie-glaces de pare-brise en fibre de carbone.

Évidemment, pour obtenir ces superbes essuie-glaces, les acheteurs devront payer plus cher. La Bugatti Chiron Sport se détaille à 2,65 millions d’euros, ou 3,26 millions $ US, mais heureusement, cela comprend le transport, les droits de douane, les taxes et les autres frais. C’est un quart de million de plus qu’une Chiron ordinaire. La voiture présentée sur le plancher du Salon de Genève inclut un ensemble de couleurs et de garnitures, qui fait grimper le prix à 3,672 millions $ US. Pas de problème.

Les premières livraisons de la Bugatti Chiron Sport seront complétées avant la fin de l’année.