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Volkswagen dévoilera « un autre » VUS au Salon de New York

Avec l’existence de l’Atlas, la refonte du Tiguan et l’éventuelle apparition d’un utilitaire sous-compact basé sur le T-Roc, sans oublier la Golf SportWagen Alltrack, on aurait tendance à penser que le constructeur allemand a tout ce qu’il lui faut pour affronter le tsunami de VUS qui dominent actuellement l’industrie. Volkswagen doit considérer que sa gamme de produits n’en comprend pas encore assez, des VUS, car au Salon de New York, qui ouvre ses portes au grand public ce vendredi, le constructeur en dévoilera un autre.

Une variante de l’Atlas
On sait que Volkswagen a sorti son tout nouveau Touareg pour le marché européen il y a quelques semaines. Malheureusement, en raison de la présence de l’Atlas, celui-ci ne reviendra pas en Amérique du Nord. Du moins, c’est ce que Volkswagen nous a dit. À notre grande surprise, le constructeur prévoit dévoiler quelque chose qui sera sensiblement de la même taille qu’un Touareg, un VUS qui, selon Volkswagen, sera largement dérivé de l’Atlas. Ce mystérieux utilitaire de catégorie intermédiaire, qui accommodera cinq passagers, sera assemblé aux côtés de l’Atlas à l’usine de Chattanooga, au Tennessee. Au chapitre du design, il ressemble étrangement au…nouveau Touareg.

À l’heure actuelle, Volkswagen ne lui a pas donné de nom ni fourni d’informations supplémentaires à son sujet. Tout ce qu’on a reçu est un communiqué très concis incluant l’image subtile que vous voyez ici. Bien entendu, nous serons à New York cette semaine pour vous en parler davantage!

Hyundai Kona 2018 : digne d’un podium

Hyundai introduit cette année le Kona 2018, un véhicule qui deviendra non seulement le plus petit des VUS vendus chez Hyundai, mais aussi le plus abordable. Positionné sous le Tucson, le Hyundai Kona débarque dans le créneau des VUS sous-compacts avec comme mission de s’attaquer à des modèles qui se sont rapidement imposés. On pense au Mazda CX-3, au Honda HR-V, au Nissan Qashqai et au Subaru Crosstrek.

À première vue, le Hyundai Kona semble avoir tous les ingrédients pour réussir et après avoir parcouru quelques centaines de kilomètres à son volant, on peut affirmer qu’il a tout pour se retrouver sur le podium, s’avérant un véritable coup de cœur. Il s’en vendra des tonnes. C’est d’ailleurs le cas : il n’est en concession que depuis quelques jours et il est pratiquement déjà en rupture de stock.

Beaucoup de choix, quels sont les bons?
Vendu juste en deçà de 21 000 $, le Hyundai Kona 2018 offre des choix intéressants côté rouage et motorisation. Vous pourrez opter pour un modèle à traction qui, contrairement à la concurrence, n’est pas réservé qu’à la version de base. Bien entendu, on vous suggère fortement le rouage intégral pour 2 000 $ de plus, que vous ne cesserez d’apprécier chaque hiver. Avec sa garde au sol relevée et son centre de gravité bas, le Kona sera fort redoutable dans la neige, surtout si vous le chaussez de pneus d’hiver de qualité.

Le Kona est aussi le seul de sa catégorie proposé avec un choix de deux moteurs. Si le budget est au cœur de vos préoccupations, les versions plus abordables sont équipées d’un moteur quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 147 chevaux, à un régime très élevé, 6 200 tr/min. Le couple de 132 lb-pi est acheminé aux roues par le biais d’une boîte automatique à six rapports. Amen, pas de boîte CVT dans ce cas-ci.

Le Kona peut être encore plus « jazzé » si vous optez pour le moteur turbocompressé de 1,6 litre qui pousse la puissance à 175 chevaux, mais c’est surtout le couple 195 lb-pi déployé à bas régime qui nous ravit. C’est le paroxysme de la satisfaction en apprenant que le rouage intégral figure de série avec cette mécanique, imaginez-vous que l’on en rajoute avec une boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Bon, on se calme, ce n’est pas une Ferrari, mais cet ensemble nous a réellement emballés. On y reviendra.

Style tout en contraste
Côté style, la majeure partie de ces petits VUS semblent disposer d’un trait commun, une forte personnalité. J’ai pris la peine de préciser la « majeure partie » car on ne peut affirmer que le Honda HR-V est très éclaté... Dans le cas du Hyundai Kona, qui tire son nom d’une île d’Hawaï, c’est tout à fait le cas. Plutôt qu’offrir simplement une palette de coloris conservateurs, la carrosserie du Kona peut arborer quelques couleurs vous assurant de ne pas passer inaperçu, notamment le Jaune Acide et le Bleu Lagon, une de nos préférées. Il est aussi possible de choisir un toit noir, dont l’effet est fort réussi avec certains agencements.

À l’avant, on remarque certaines similarités avec le Jeep Cherokee, surtout en raison des phares de jour effilés à la hauteur du capot et qui sont distincts des blocs optiques. Pour le démarquer, on lui a jouté des garnitures grises tout autour de la carrosserie et des contours d’ailes, ce qui le rend un tantinet plus musclé et dynamique. Il est très sexy, mais certains choix de jantes sont cependant un peu douteux.

Toujours une bonne valeur
À bord, on reconnaît rapidement l’environnement propre aux nouveaux modèles de Hyundai. C’est simple, mais très bien présenté et sans reproche côté ergonomie. Un écran tactile déposé sur le tableau de bord – il semble flotter dans les airs – permet de tout contrôler du bout des doigts et la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto maximise l’efficacité, surtout que vous pourrez utiliser le système de navigation de votre téléphone dans les versions du Kona qui n’en sont pas équipés.

On conserve les commandes classiques pour les fonctions plus courantes, notamment le climatiseur. Les niveaux d’équipements ont bien été étudiés, car même les versions de bases ne sont pas trop dénudées, et les sièges chauffants à l’avant figurent d’ailleurs de série. Hyundai a toujours misé sur la valeur, c’est le cas du Kona.

Les passagers avant profitent de bons dégagements, puisqu’on a bien aménagé l’habitacle afin de procurer une impression d’espace, même s’il s’agit d’un modèle sous-compact. C’est un peu plus à l’étroit à l’arrière – comme dans tous VUS de ce gabarit – mais en revanche, le Kona, malgré son profil et son toit qui s’abaisse à l’arrière, dispose d’un bon volume de chargement, supérieur à celui du Mazda CX-3 de près de 100 litres. On a su allier style et habitabilité.

Comportement dynamique
Au volant, les ajustements du siège et la colonne de direction télescopique nous permettent de trouver rapidement une bonne position de conduite. L’assise et la vision sont plus hautes que dans une voiture, ce que les acheteurs recherchent, mais on aimerait cependant pouvoir abaisser l’assise du siège, car même en position plus basse, c’est trop haut à notre goût.

La version équipée du quatre cylindres de 2,0 litres s’est avérée assez intéressante, ce qui n’est pas toujours le cas des mécaniques de base. La boîte est efficace et extirpe bien la puissance disponible, mais le moteur a fort à faire et doit révolutionner à haut régime pour être à son meilleur, devenant alors plus bruyant. On a l’impression qu’il faut un peu plus de temps avant de ressentir l’effet de puissance, on se surprend à lui dire « go, go, go, »! Malgré tout, ce n’est pas un choix à négliger, la direction et la suspension ont bien été ajustées en fonction d’un plaisir de conduite assez intéressant.

Quant au moteur turbo, il dynamise encore plus le comportement du Kona. L’effet de puissance est perceptible beaucoup plus rapidement et les reprises sont aussi plus énergiques lorsque vous circulez à vitesse de croisière. D’autres éléments, dont des roues de plus grandes dimensions et une suspension multibras, assurent également un meilleur aplomb au véhicule en conduite dynamique – ce fut notre favori entre les deux mécaniques. Trois modes de conduite (Sport, Normal et Eco) optimisent la répartition du couple et les changements de rapport et personnalisent ainsi le comportement du véhicule en fonction de votre humeur.

Bref, le Hyundai Kona 2018 est un véritable coup de cœur et il frappera encore plus fort lorsqu’une version 100% électrique arrivera au cours de l’année.

La Toyota Corolla 2019 à hayon révélée!

Une toute nouvelle génération de la Corolla se pointera le nez au Salon de l’auto de New York la semaine prochaine, qui viendra remplacer la Corolla iM au sein de la gamme Toyota.

On se rappelle, la iM cinq portes avait été introduite au Canada en 2016 sous la bannière Scion, mais suite à la disparition de cette marque, la voiture passait du côté de Toyota. Toutefois, elle est de conception européenne, basée sur la Toyota Auris vendue de l’autre côté de l’océan, et la nouvelle Corolla Hatchback le sera aussi.

La Toyota Corolla 2019 reposera sur la plate-forme TNGA du constructeur, déjà utilisée sous la carrosserie de la Toyota Prius, de la Toyota Camry et du Toyota C-HR, entre autres. Elle est légèrement plus longue et plus large que la iM, avec une ligne de toit un peu plus basse. Son design extérieur est dynamique et bien proportionné, avec une lunette arrière inclinée qui n’est pas sans rappeler celles de la Mazda3 Sport et de la Chevrolet Cruze.

Sous le capot, on aura droit à un nouveau quatre cylindres de 2,0 litres à injection directe. Sa puissance n’a pas encore été annoncée, mais le moteur s’appelle Dynamic-Force, et Toyota mentionne une suspension plus sportive, alors on s’attend à un certain degré de dynamisme. Par rapport à la Corolla iM, on promet également une meilleure économie de carburant. Des boîtes manuelle à six rapports ou automatique à variation continue (CVT) avec 10 ratios de rapport préprogrammés seront proposées.

La Toyota Corolla Hatchback 2019 disposera d’un système multimédia des plus modernes, avec une chaîne JBL de 800 watts disponible en option. La compacte aura également droit à la suite Toyota Safety Sense (TSS) 2.0, qui comprend un système précollision frontale avec freinage autonome d’urgence et détection de piétons, un régulateur de vitesse adaptatif, un avertissement et une prévention de sortie de voie, des feux de route automatiques et, du nouveau, une assistance de suivi de voie (Lane Tracing Assist ou LTA). Cette dernière placera la voiture au centre de la voie en se guidant avec les lignes de la chaussée ou le véhicule devant.

La nouvelle Toyota Corolla 2019 à hayon sera mise en vente cet été.

Netflix lance une série originale opposant des « hot rod » à des exotiques

Le 6 avril prochain, les amateurs de voitures rapides seront servis. Le diffuseur en ligne Netflix a annoncé qu’il lancera une télésérie opposant des voitures modifiées de style hot rod à des supervoitures dans un combat féroce de vitesse. Selon vous, qui gagnera la course? Avec un titre comme « l’argent ne peut pas toujours vous acheter la vitesse », on peut se douter du résultat final…

Amateur de courses automobiles ou pas, la série vous séduira sans aucun doute. Elle semble tout avoir d’une bonne télé-réalité américaine. Il y aura des disputes, des enfantillages, des menaces et des protagonistes aux passés tous bien divergents. Il y aura de vives oppositions entre de riches conducteurs narcissiques et des petits génies de la mécanique automobile au caractère à la fois timide et confiant.

On y verra s’affronter des camionnettes, des fourgonnettes, des petites berlines et des voitures exotiques. Il y aura des accidents, des cafouillages, du snobisme et des courses toutes plus enlevantes les unes que les autres. Reste à voir si l’histoire tiendra debout, mais jusqu’à présent, la série semble créer un vif engouement!

L’idée derrière tout ça? Démontrer qu’une voiture d’un demi-million de dollars n’est pas toujours plus rapide qu’une voiture modifiée. Avec de bonnes connaissances en mécanique automobile, beaucoup de volonté et un budget raisonnable, il est possible de faire de petits miracles. Bon visionnement!

Nos pneus peuvent-il nous parler?

Discuter d’un pneu à un humain, est-ce vraiment là qu’on est rendu? D’abord, en quoi est-ce que ça pourrait bien servir? L’année dernière, le manufacturier de pneus italien Pirelli a lancé une base de données infonuagique nommée Connesso. L’objectif? Connecter le pneu à la voiture et au conducteur dans le but d’échanger des informations. Après une année complète de tests et des milliers de kilomètres parcourus, Pirelli est prêt à commercialiser son produit.

Connesso est également le nom de l’application mobile qui nous sert à communiquer avec les données traitées par le nuage. Avec l’aide de cette application, il nous est possible d’obtenir plusieurs informations qui étaient jusqu’alors inaccessibles pour le commun des mortels. En navigant dans l’application, on trouve les données de répartition du poids dans le véhicule, la pression exacte des pneus, l’usure et la température.

Certaines fonctions sont totalement impertinentes pour la majorité des gens, mais elles se révèlent intéressantes à d’autres niveaux. Par exemple, il est possible de déterminer le niveau de pression acceptable avant qu’on nous envoie une alerte. On s’assure ainsi d’obtenir le meilleur de nos pneus, et ce, même lors des tempêtes hivernales.

Pour le moment, cette technologie ne sera offerte de série que sur un seul type de voiture : les exotiques. Chez Pirelli, on ne précise cependant pas un modèle en particulier. Cela dit, on peut présumer que, si la technologie fonctionne bien, de nombreux fabricants demanderont également à l’intégrer dans leurs modèles populaires d’ici quelques années. Et vous, qu’en pensez-vous?

Transports Canada part à la chasse aux « véhicules fantômes »

S'il y a une voiture qui circule sans phares allumés dans votre quartier, qui devez-vous appeler? La police est la bonne réponse, mais les Canadiens ont également demandé l'aide de Transports Canada. Le Ministère s'emploie à assurer la sécurité routière de tous les Canadiens - ce qui est une priorité pour le gouvernement du Canada -, c'est la raison pour laquelle l'honorable Marc Garneau, ministre des Transports, a annoncé aujourd'hui une nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage des véhicules.

La norme de sécurité stipule que tous les véhicules neufs vendus au Canada à compter de 2021 devront être visibles dans des conditions de faible luminosité et exigera des constructeurs qu'ils fabriquent des véhicules équipés de l'un des dispositifs suivants :

  • allumage des feux de jour et des feux arrière lorsque le tableau de bord du véhicule est illuminé et que le véhicule circule;
  • allumage automatique des phares, des feux arrière et des feux de position latéraux par faible luminosité;
  • non-illumination du tableau de bord du véhicule pour que le conducteur sache qu'il doit allumer ses phares.

En même temps, la nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage des véhicules autorisera les nouveaux systèmes d'éclairage de pointe qui améliorent la visibilité des automobilistes sans aveugler les véhicules qui circulent en sens inverse.

Les véhicules qui circulent dans l'obscurité sans phares, qu'on appelle aussi « véhicules fantômes », présentent un risque de sécurité, car ils sont difficiles à détecter par faible luminosité. Les automobilistes pensent qu'un tableau de bord illuminé signifie que les phares avant et les feux arrière sont allumés, ce qui n'est pas toujours le cas.

Alors que la nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage s'appliquera aux véhicules vendus à compter du 1er septembre 2021, les véhicules actuels courent toujours le risque d'être invisibles si les phares ne sont pas allumés par faible luminosité.
Les automobilistes ne doivent pas oublier d'allumer leurs phares la nuit et par mauvais temps. Ils devraient régler leur système d'éclairage à la position « automatique », si elle existe à bord de leur véhicule.

Pour sensibiliser les gens aux véhicules fantômes et à l'éclairage des véhicules, Transports Canada a établi un partenariat avec l'Association canadienne des automobilistes (CAA) afin de renouveler sa campagne VOIR et être VU, qui a pour but de sensibiliser les automobilistes canadiens au système d'éclairage des véhicules. Voir : www.tc.gc.ca/VOIRetetreVU

Citations
« Les véhicules fantômes sont un véritable fléau et un risque pour la sécurité sur les routes canadiennes depuis de nombreuses années; je suis fier que le gouvernement ait décidé d'agir à ce sujet. Les nouvelles mesures que nous avons décidé de prendre amélioreront la visibilité et la sécurité de tous les usagers de la route la nuit au Canada. Étant donné qu'un plus grand nombre de véhicules neufs sont construits dans le respect de la norme de sécurité sur l'éclairage, les véhicules fantômes finiront par n'être plus qu'un mauvais souvenir. »

L'honorable Marc Garneau, Ministre des Transports
« En harmonisant nos normes avec celles de nos partenaires commerciaux les plus proches, notamment les États-Unis et l'Union européenne, nous démontrons que la coopération en matière de réglementation peut mener à une meilleure protection pour les consommateurs canadiens et à un plus grand nombre de possibilités pour les entreprises canadiennes. »

L'honorable Scott Brison, Président du Conseil du Trésor du Canada
« La CAA est ravie de voir Transports Canada faire sa part concernant cet important problème de sécurité. Les feux arrière automatiques rendront nos routes plus sécuritaires et permettront de sauver des vies. Nous sommes également heureux de l'entrée en vigueur de mesures de sécurité supplémentaires, notamment le fait de permettre au ministre d'ordonner à une entreprise de procéder à un rappel de véhicule. Cette mesure renforcera la protection des consommateurs et le régime de rappel de véhicules au pays. »

Ian Jack, Directeur général, Communications et Relations avec le gouvernement, CAA

Les faits en bref

  • Il est interdit de conduire sans phares allumés dans tous les territoires et provinces du Canada par faible visibilité.
  • Les véhicules fantômes sont l'une des préoccupations les plus fréquemment soulevées par les Canadiens auprès de l'équipe de sécurité des véhicules automobiles de Transports Canada.
  • La nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage aura pour effet d'actualiser la norme 108, Système d'éclairage et dispositifs rétroréfléchissants, du Règlement sur la sécurité des véhicules automobiles du Canada.
  • La nouvelle norme de sécurité sur l'éclairage est harmonisée sur celle des États-Unis afin de contribuer à la croissance économique, aux échanges et aux expéditions des deux côtés de la frontière, sans compromettre la sécurité.
  • Transports Canada a initialement lancé sa campagne « VOIR et être VU » en 2015. L'Association canadienne des automobilistes (CAA) est devenue partenaire de la campagne en 2018.

Ford Fusion Sport 2018 : plaisir de conduire à l’avant plan

Dommage que le segment des berlines intermédiaires soit de moins en moins populaire parce que l’offre dans ce créneau n’aura jamais été aussi intéressante. Peu de temps après avoir apprécié les vertus de la nouvelle Chevrolet Malibu 2018, nous avons fait l’essai de la Ford Fusion 2018 dans sa version Sport, une voiture qui non seulement est très réussie sur le plan esthétique, mais dont la conduite est l’une des plus relevées dans la catégorie.

Introduite en 2009, la Ford Fusion a toujours eu de la difficulté à s’imposer face à des ténors bien rodés, principalement venus du Japon. Ce n’est pas qu’elle était une mauvaise voiture, elle n’avait juste rien de spectaculaire et elle passait bien souvent sous le radar des experts et des acheteurs. Le rafraîchissement du modèle l’an passé lui a procuré des arguments supplémentaires, mais c’est l’arrivée de la Fusion Sport qui attire l’attention, surtout aux yeux de ceux qui placent le plaisir de conduire à l’avant-plan.

Un esthétisme bien dosé
Côté style, la Ford Fusion Sport 2018 ne fait heureusement pas dans le tape-à-l’œil. Quelques subtilités la démarquent et rehaussent son style dynamique, notamment son béquet, très discret, et ses jantes de 19 pouces sur lesquels sont montés des pneus à profil bas. Sa grille noire et sa partie avant plus agressive comprenant des prises d’air plus imposantes contribuent également à faire tourner les têtes. Bref, le tout est subtil, mais bien dosé, une bonne chose car les constructeurs américains ont souvent tendance à tomber dans le mauvais goût ou le m’as-tu-vu.

À bord, peu de distinction par rapport autres Fusion, si ce n’est un niveau d’équipement assez complet comprenant des sièges en cuir chauffants et climatisés, un système de navigation et un système audio Sony à 12 haut-parleurs. L’aménagement de la console centrale est intéressant avec deux prises 12 volts et deux ports USB, les deux pouvant être reliés à la technologie de connectivité Apple CarPlay / Android auto. On a bien pensé l’habitacle en fonction des besoins des passagers, un élément fort de la Fusion.

Du reste, l’habitacle est beaucoup moins chargé que celui d’autres Ford moins modernes. On a épuré le tout et éliminé plusieurs éléments angulaires, ce qui procure une meilleure fluidité. L’impression de qualité est également plus présente, ce qui tranche d’avec le passé. Grâce à ses dimensions, on dispose d’une voiture qui offre une bonne habitabilité et un volume de chargement assez généreux.

Avantage au rouage intégral
Exceptant les versions hybrides, la Fusion est équipée d’un quatre cylindres de 2,5 litres de 175 chevaux, d’un quatre cylindres turbo de 1,5 litre produisant 181 chevaux ou bien d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres poussant la puissance à 240 chevaux. La Ford Fusion Sport profite de son côté d’une mécanique unique. Son six cylindres turbocompressé de 2,7 litres, qui est emprunté au Ford F-150, développe un impressionnant 325 chevaux, mais c’est surtout son couple de 350 lb-pi qui en fait une mécanique aussi performante. Heureusement que cette puissance est dirigée aux quatre roues plutôt qu’uniquement aux roues avant, son rouage devenant un net avantage, d’autant plus que plusieurs rivales n’en offrent pas.

Une fois le moteur démarré, via le bouton poussoir ou le démarreur à distance intégré à la télécommande et inclus de série, il est difficile de s’imaginer que l’on est en présence d’une berline aussi capable. Malgré son échappement quadruple, la sonorité du moteur est assez étouffée, on est loin de celle d’une Mustang. Sportive et sobre serait sans doute son crédo.

Ce n’est que lorsque l’on appuie sur le bouton « Sport », bien placé au centre de la commande rotative de la boîte automatique, et que l’on enfonce l’accélérateur que l’on découvre, en compagnie des passagers, toute la fougue de la voiture. Le moteur offre un couple étonnant à bord du F-150, alors imaginez à bord d’une automobile pesant pratiquement la moitié! Difficile de ne pas esquisser un sourire quand on se sent cloué au siège, ce qui est assez rare dans une berline du genre. Même à plus grande vitesse le moteur ne manque pas de souffle, les manœuvres de dépassement deviennent un véritable jeu d’enfant.

La voiture n’est pas que puissante : on a équilibré son châssis et sa suspension en fonction de sa puissance accrue, notamment avec l’ajout de barres antiroulis. Grâce à une direction assez communicative, on a une bonne sensation de la route et on peut diriger la bagnole du bout des doigts. L’effet est rehaussé par une bonne position de conduite et une direction télescopique qui positionne le volant juste au bon endroit. Le mode Sport rend l’accélérateur un peu plus réactif alors que la boîte automatique à six rapports laisse grimper les régimes un peu plus haut, mais après quelques essais, plusieurs laisseront le mode Normal en fonction qui offre tout de même un bon compromis.

Elle évite les nids-de-poule
La Ford Fusion Sport 2018 profite d’une technologie assez intéressante, soit une suspension d’amortissement contrôlé en continu, le système ACC. En bref, une série de capteurs scrutent la route à l’avant du pneu et peuvent raidir instantanément la suspension afin d’éviter que la roue ne s’enfonce profondément dans le trou. C’est comme si la roue sautait littéralement au-dessus des nids-de-poule. Cette suspension dynamise aussi le comportement de la voiture en ajustant son débattement en temps réel, devenant plus ferme en conduite plus dynamique ou s’adaptant en fonction de la surface de la route.

Si la Fusion est vendue à un prix de base de 23 988 $ avant les frais de transport et de préparation, il faudra débourser un peu plus de 41 000 $ pour la version Sport, elle qui est pratiquement au sommet de la gamme. Elle n’est pas ce que l’on qualifierait de plus abordable et restreint ainsi son accessibilité, et c’est dommage car elle transforme ce que l’on connaît de la Fusion. Grâce à son rouage intégral, elle est tout aussi intéressante que n’importe quel VUS, hormis une position de conduite plus élevée, élément que plusieurs apprécient d’un véhicule utilitaire.

La Honda Accord hybride 2018 arrive dans les salles de montre du Canada

La Honda Accord hybride 2018 fera son entrée dans les concessionnaires du pays au cours du mois d’avril prochain. Elle sera disponible en deux versions, soient l’hybride et l’hybride Touring qui se détailleront respectivement à 33 090 $ et 39 790 $, frais de transport et de préparation en sus. Jetons-y un coup d’œil.

Côté consommation, l'Accord hybride consommera 5,0 L/100 km en ville et 5,1 L/100 km sur l’autoroute. Elle sera mue par la troisième génération du groupe motopropulseur hybride de Honda. On parle ici d’un quatre cylindres de 2,0 litres à cycle Atkinson, jumelé à un moteur électrique fournissant un couple de 232 lb-pi. La voiture disposera de 212 chevaux combinés.

Le conducteur pourra également sélectionner parmi quatre niveaux de performance du freinage régénératif, permettant de réduire l’utilisation des freins au profit d’une augmentation de recharge de la batterie.

La déclinaison hybride de l’Accord fait partie de la plus récente offensive de voitures électrifiées du constructeur, qui vend déjà la Honda Clarity hybride rechargeable au Canada, et qui lancera cette année la Honda Insight 2019.

Volkswagen dévoile le nom de sa prochaine voiture de course électrique

Dans le cadre de son virage électrique, le constructeur allemand Volkswagen prévoit offrir plus d’une vingtaine de véhicules de production entièrement électriques d’ici 2025. Et pour lancer le bal, le fabricant annonce sa participation à la célèbre course Pikes Peak Hill Climb au volant de la nouvelle I.D. R.

Dans le cadre de l’élaboration de sa ligne électrique I.D., Volkswagen a annoncé son intention de marquer l’histoire en participant à « la course vers les nuages » qui se tiendra le 24 juin prochain dans l’État du Colorado. Le constructeur allemand prendra place dans la catégorie des prototypes électriques, une première participation pour le constructeur depuis la Golf MK2 en 1987. À cette époque, la voiture avait connu des problèmes mécaniques deux virages avant de franchir la ligne d’arrivée.

La course Pikes Peak est unique en son genre. Après le Daytona 500 et la Course de côte du mont Washington, elle est la plus vieille aux États-Unis. Introduite en 1916, elle s’étend sur près de 20 km. Selon les organisateurs de l’évènement, la course compte 156 virages et offre un dénivelé de 1 440 mètres prenant fin à 4 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Si l’équipe de Volkswagen désire battre le record de vitesse dans la catégorie des prototypes électriques, elle devra franchir la ligne en moins de 8 :57.118 minutes, une marque établie lors de l’édition 2016 de l’évènement.

Pour le moment, on en connaît très peu au sujet de la I.D.R. On nous a seulement dit que la voiture sera équipée d’un ou plusieurs moteurs électriques et qu’elle sera aidée par une transmission intégrale, ce qui n’est guère surprenant. Du côté du reste de la ligne I.D. du constructeur, on prévoit commencer la production d’une électrique à hayon en 2019, d’un VUS en 2020 et d’une microfourgonnette en 2022.

Jeep dévoile ses concepts pour la 52e édition annuelle du Moab Easter Jeep Safari

Pour le Easter Jeep Safari de cette année, Fiat Chrysler Automobiles a une fois de plus concocté un ensemble de véhicules conceptuels drôlement cool, et le constructeur ne semble jamais manquer de créativité.

Jeep et Mopar se sont unis pour créer sept véhicules qui seront à l’affiche lors de la 52e édition annuelle du safari, là où des milliers de gens convergent pour une semaine d’aventures extrêmes en hors route. Voici les concepts en question.

Le Jeep 4SPEED est un concept misant sur la simplicité, basé sur le Jeep Wrangler deux portes 2018. Il dispose d’un capot, de passages de roues et d’une caisse arrière en fibre de carbone ainsi que des panneaux en aluminium perforé afin de réduire le poids du véhicule. Sa garde au sol a été augmentée de deux pouces par rapport à un Wrangler de série, et le concept est équipé d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres jumelé à une boîte automatique à huit rapports. Ce Jeep a été « built 4SPEED » ou, en français, construit pour la vitesse.

Le Jeep Sandstorm est un camion deux portes basé sur le Wrangler, disposant d’une suspension à service dur de qui on dit est capable de bien se comporter lors de la conduite au quotidien, mais qui démontre toutes ses capacités dans les dunes. Le véhicule obtient un capot ventilé en fibre de carbone, des passages de roues modifiées pour permettre un plus grand débattement des roues ainsi que des portes arrière coupées, alors que la cabine du véhicule inclut une cage pour la roue de secours, une sellerie en cuir et une instrumentation inspirée par la course. Sous le capot du Sandstorm se trouve un V8 de 6,4 litres, gracieuseté de Mopar, et une boîte manuelle à six rapports.

Le Jeep B-Ute est basé sur le Jeep Renegade, mais habillé d’une foule de pièces de performance. Outre les parties avant et arrière uniques, le B-Ute dispose d’un capot avec des bouches d’extraction de chaleur, des élargisseurs d’ailes, d’un porte-bagages sur le toit ainsi que d’un soulèvement de la suspension d’un pouce. Il est équipé d’un quatre cylindres de 2,4 litres et d’une boîte automatique à neuf rapports.

Le Jeep Wagoneer Roadtrip rend hommage à la glorieuse époque des voyages en famille sur la route. Il a été construit en utilisant la carrosserie d’un Jeep Wagoneer 1965, boulonnée sur un châssis au goût du jour. Le véhicule repose sur un empattement allongé de cinq pouces par rapport à celui du Wagoneer original, alors que sa voie avant et arrière est plus large aussi. La carrosserie a été allongée et des élargisseurs d’ailes ont été ajoutés afin d’accommoder la longueur et la largeur additionnelle du concept. Le châssis renforcé assure de capacités hors route dignes d’un véhicule moderne, aidé davantage par des essieux verrouillables avant et arrière Dana 44 ainsi qu’une suspension à quatre bras avec ressorts hélicoïdaux. L’habitacle du Wagoneer Roadtrip dispose de sièges baquets et de panneaux de porte originaux, mais garnis de cuir. Le Wagoneer 65 était équipé d’un six-cylindres en ligne de 3,8 litres, baptisé Tornado, mais ce concept mise plutôt sur un V8 de 5,7 litres et d’une boîte automatique à quatre rapports.

Le Nacho Jeep est un autre concept créé pour faire étalage des divers accessoires disponibles dans le catalogue de Jeep Performance Parts. Comme base, on a utilisé un Jeep Wrangler Rubicon 2018, peint d’un jaune Nacho très voyant. Le capot a été conçu pour accommoder une admission d’air froid pour le quatre cylindres turbo de 2,0 litres. Le Nacho Jeep arbore aussi un système d’éclairage élaboré avec des projecteurs à DEL à la base des piliers A, des projecteurs à DEL montés sur le pare-chocs ainsi qu’une lumière de reconnaissance à l’arrière à quatre couleurs. Le véhicule a également reçu une garde au sol augmentée de deux pouces, des pneus de 37 pouces, des protège-pierres surdimensionnées, des portes tubulaires et une sellerie de cuir Katzkin noir.

Le Jeep Jeepster utilise lui aussi une sélection d’accessoires du catalogue Jeep Performance Parts, et est inspiré des couleurs et du style du Jeepster 1966. En utilisant un Wrangler Rubicon comme base, ce concept dispose d’une apparence bicolore rouge et blanche, d’une ligne de toit coupée de deux pouces et d’un pare-brise incliné. Sans surprise, il obtient lui aussi une garde au sol relevée de deux pouces, un ensemble complet d’éclairage à DEL et des sièges en cuir Katzkin.

Le Jeep J-Wagon semble un peu plus subtil que certains autres concepts dans ce lot, et il est basé sur un Wranger Unlimited Sahara à quatre portes. Il arbore une peinture grise, des vitres teintées, des garnitures dorées Brass Monkey, un capot JPP conçu pour accommoder un snorkel ainsi que des sièges en cuir Katzkin beige.

Une voiture autonome Uber frappe et tue une piétonne en Arizona

Hier, une voiture autonome a fait sa première victime. En Arizona, une voiture autonome (VA) de la multinationale Uber a fauché une piétonne. Elle a malheureusement succombé à ses blessures en milieu d’après-midi, faisant d’elle la première victime de cette technologie sur les voies publiques.

En fait, cette piétonne serait la première victime dont la mort n’est pas due exclusivement à un geste imprudent du conducteur. Cette fois-ci, tout semble indiquer que la voiture a fait défaut. Il y a quelques mois, un conducteur avait causé un accident monstre aux États-Unis alors qu’il était au volant d’une voiture semi-autonome Tesla. Il avait cependant enfreint sept contre-indications du constructeur californien. On a donc conclu que la voiture n’était pas la cause du carambolage.

Selon la police de Tempe, une ville située en banlieue de Phoenix, la VA Uber se déplaçait en mode autonome lorsqu’elle a heurté la piétonne de plein fouet. À la suite de cet incident, le quartier général d’Uber a aussitôt annoncé la suspension, jusqu’à nouvel ordre, des activités des VA dans les villes de Toronto, San Francisco et Tempe.

Cet incident relance le débat entourant la sécurité de ces technologies. Alors que certains partisans affirment que la VA est plus sécuritaire qu’un conducteur humain, d’autres croient au contraire qu’elle ne fait que causer davantage de torts.

Du côté de Uber, un porte-parole a offert ses sympathies à la famille de la victime. Il a annoncé du même coup que la multinationale allait coopérer à l’enquête des services de police de l’Arizona.

BMW M550i xDrive 2018 : pas une M5, mais pas loin

Évidemment, si l’on voulait se procurer la Série 5 la plus virile sur le marché, la M5 est l’arme de prédilection. Avec 600 chevaux métriques sous le capot, elle peut décoller de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteindre une vélocité de 305 km/h. Aussi, elle coûte plus de 113 000 $.

Super, mais c’est peut-être justement un peu trop extrême pour nous. Oh, on se vantera allègrement des performances de notre BMW M5, mais pour la conduite au quotidien, qui pourrait exploiter le plein potentiel de la voiture? Personne, du moins, en toute légalité.

La BMW M550i xDrive 2018 représente la solution logique. Elle arbore l’écusson M Performance, et bien qu’elle ne soit pas un véritable modèle M proprement dit, elle dispose de la puissance nécessaire pour rendre les balades du dimanche matin drôlement intéressantes. L’œil non averti pourrait même la méprendre pour une M5, et l’on ne s’en plaindra pas.

Les moteurs V8 sont maintenant devenus une rareté – y compris dans les voitures de luxe. Cet engin biturbo de 4,4 litres produit 455 chevaux ainsi qu’un couple de 480 livres-pied entre 1 800 et 4 750 tr/min. Selon BMW, la berline franchit la barre des 100 km/h en quatre secondes. Un clin d’œil plus lent que dans la M5 – qui le remarquera?

Outre l’accélération en ligne droite, le moteur de la M550i émet une trame sonore très enivrante. Oui, le V8 est raffiné pour convenir à la mission de la voiture, c’est-à-dire une berline performante de luxe, mais avec le mode Sport activé, la rage du V8 peut être entendue aussi bien qu’elle peut être ressentie.

La boîte automatique à huit rapports et le rouage intégral s’assurent qu’aucun cheval-vapeur n’est gaspillé, les acheminant tous au sol efficacement et rapidement. Et pourtant, la consommation de carburant n’est pas si mal, alors que nous avons enregistré une moyenne de 10,5 L/100 km au cours de notre essai.

Ce à quoi l’on ne s’attendait pas, c’est la sensation nerveuse de la direction de la BMW M550i xDrive 2018. Notre voiture d’essai était équipée de la suspension adaptative M qui comprend la stabilisation active du roulis et un système à roues arrière directionnelles, et cela pourrait y avoir joué un rôle. Cette sensation n’est pas caractéristique des produits BMW, surtout pour une voiture M Performance, mais encore une fois, le comportement de la M550i n’est pas censé être aussi chirurgical que celui de la M5.

La Série 5 a été redessinée pour l’année-modèle 2017, et elle présente des matériaux de meilleure qualité dans l’habitacle ainsi qu’un design général moins conservateur. Une grande sélection de combinaisons de couleurs est disponible, comme l’agencement noir et blanc dans notre voiture à l’essai. On doit toutefois se rappeler qu’une sellerie pâle se salira vite si l’on porte régulièrement des jeans, ou si des enfants prennent habituellement place à l’arrière.

On s’y attend, la M550i inclut – ou peut en être équipée – des caractéristiques telles que des sièges avant et arrière chauffants, un volant chauffant, des sièges avant ventilés avec fonction de massage, des pare-soleil aux vitres arrière, des portes à fermeture adoucie, un toit ouvrant, un affichage tête haute, un climatiseur automatique à quatre zones, un système de divertissement aux places arrière et beaucoup, beaucoup plus. La chaîne audio Harman/Kardon de série diffuse un excellent son, mais on peut toujours la remplacer avec un système Bowers & Wilkins à 4 900 $. Le système multimédia iDrive est facile à utiliser, alors que l’intégration Apple CarPlay est incluse, mais pas Android Auto.

L’espace intérieur est similaire à ce que l’on retrouve chez la concurrence, notamment la Mercedes-Benz Classe E, la Jaguar XF, l’Audi A6 et la Cadillac CTS. Le dégagement pour la tête à l’avant et à l’arrière est en baisse par rapport à la précédente génération de la Série 5, mais l’espace pour les jambes à l’arrière est en hausse, et le dégagement pour les épaules a été augmenté d’un cheveu. Le volume du coffre passe de 520 à 530 litres, bon pour être le plus grand de son segment, battant à peine celui de la Classe E.

La BMW Série 5 2018 se détaille à partir de 63 000 $ avant les frais de transport et de préparation. Ça, c’est pour la 530i xDrive à 248 chevaux. La 530e xDrive hybride rechargeable de 248 chevaux, la 540i xDrive de 335 chevaux et la 540d xDrive de 261 chevaux représentent les échelons incrémentiels menant à la M550i xDrive, qui se vend à partir de 83 000 $. Notre voiture à l’essai, avec options, coûtait environ 95 000 $. C’est quand même une bonne somme d’argent, mais on peut facilement perdre la boule et configurer une Mercedes-AMG E 43 4MATIC de 396 chevaux ou une Audi S6 de 450 chevaux au même prix, et même plus.

La M550i xDrive procure presque le même niveau de performances que celui de sa sœur M5, mais elle n’a pas la tenue de route ou le caractère bestial de cette dernière. En revanche, elle est plus confortable pour le trajet quotidien, et l’on se n’ennuiera sûrement pas de l’écart de performances, à moins d’amener notre Série 5 sur la piste, ce que personne ou presque ne fera – à part ceux qui se sont payé une M5.

Le consommateur moyen devra déterminer laquelle des voitures dans le segment des berlines performantes de luxe lui plaira davantage, il donc est important de magasiner parmi les modèles mentionnés ci-haut. Toutefois, la Série 5 propose les performances, le luxe et les caractéristiques de haut niveau dont on a besoin pour être heureux, et sa refonte récente en fait un choix très intéressant. La M550i et son doux V8, mais puissant, représente le glaçage sur un gâteau déjà très délicieux. Si nous avons plus qu’une dent sucrée, on devrait dépenser un peu plus et se procurer une M5.

Lexus NX 2018 : quand la technologie crée plus de distraction qu’elle en évite

Dans la promo de son VUS compact, Lexus insiste sur la technologie à bord du NX qui évite les collisions et les bouchons de circulation. Car, comme on dit, l’erreur est humaine. Si seulement Lexus utilisait une technologie qui empêchait de commettre des erreurs à la source…

La distraction au volant prend différentes formes. L’émergence des messageries texte sur mobile ces dernières années demeure le meilleur exemple de ce phénomène. Mais ce n’est pas le seul. Une conversation téléphonique, même via le système mains libres de la voiture, peut réduire l’attention du conducteur suffisamment pour multiplier par quatre les risques de collision.

Tout se joue donc sur cette attention. D’où la mise au point, par plus d’une marque d’automobiles, d’interfaces visant à minimiser l’interaction entre l’humain et la machine, tandis que le véhicule est en marche : surfaces tactiles, commandes vocales, affichage tête haute…

Une surprise sous l’appui-coude
Les marques haut de gamme sont friandes de gadgets. C’est connu. Ça crée une impression de prestige que d’être tendance. Les 19 enceintes du dernier Range Rover en témoignent. Le massage sur pierres chaudes simulé par les sièges de la Classe S de Mercedes-Benz en est une autre manifestation.

Le pavé tactile sur la console des plus récents véhicules de Lexus va dans le même sens. C’est une interface que l’on retrouve à bord des produits japonais depuis quelques années, et qui revient en force avec le NX, un VUS compact qui ne manquera pas d’attirer de nouveaux et plus jeunes acheteurs plus aisés dans le giron du groupe Toyota.

La finition de l’habitacle est impeccable. Les plastiques sont texturés et les deux tons anthracite et métal brossé, bien qu’un peu froids, sont modernes et très industriels. Tout ça transpire le design urbain. Mais ce qui est beau n’est pas nécessairement utile. Forme et fonction ne vont pas toujours de pair, dirait Shakespeare.

À preuve, ce petit miroir amovible logé en pleine console centrale, directement sous l’appui-coude du conducteur. On soulève le coussinet recouvert de cuir et on y trouve une surface réfléchissante fort pratique pour… pour quoi, au juste? Ajuster son mascara entre deux feux verts? Se replacer le toupet avant d’arriver au bureau?

Au-delà de l’éventuelle distraction, l’utilité réelle de cet accessoire nous échappe encore.

Une souris d’ordinateur sur la console
Tout juste devant ce miroir-surprise se trouve le pavé tactile servant d’interface de commande du système d’infodivertissement du véhicule. Un grand, grand pavé comme celui que vous retrouvez sous le clavier de votre MacBook (ou de votre portable Dell).

C’est le parangon de la surface tactile, on veut bien. Mais qu’est-ce que ça vient faire dans une voiture, un tel périphérique? Supposons un instant que ce soit pour reproduire l’interaction avec un ordinateur personnel, mais dans ce cas-ci, pour contrôler la musique, la navigation et divers réglages. On s’attendra à ce qu’un curseur, à l’écran, se déplace selon les glissements du doigt sur la surface tactile.

Pourquoi, alors, est-ce que ce n’est pas le cas? Ce curseur vogue au gré des options s’affichant à l’écran à la manière d’une pièce de métal attirée par leur magnétisme. On ne sait donc jamais vraiment si un glissement du doigt vers la gauche enverra ce curseur à gauche, en haut, ou en bas!

Une souris d’ordinateur à bord, c’est déjà toute une distraction. Un système dont le comportement est impossible à prédire, ça semble carrément dangereux. Car pour bien s’y retrouver, on doit quitter la route des yeux bien trop longtemps pour que ce soit rassurant...

Il y aura toujours ce système d’alerte de collision imminente ou de changement de voie qui vous évitera d’accrocher un véhicule près de vous… Mais on est devant une situation où la solution cherchait un problème, plutôt que l’inverse.

Ce problème, Lexus le livre de série dans le NX, sous la forme d’un pavé tactile et d’une interface homme-machine parmi les plus désagréables à utiliser en voiture. On a beau dire que les autos sont devenues des ordinateurs sur quatre roues, c’est une expression à ne pas trop prendre au pied de la lettre!

À Genève, j’ai vu une RUF et j’en suis tombé amoureux

Le Salon de l’auto de Genève, c’est un salon hors du commun. Sur le plancher du Palexpo, des Honda Civic, des Hyundai Elantra, des Mazda CX-5, il n’y en a pas. Genève, c’est les grosses bagnoles, les supervoitures, les Lamborghini, les Ferrari, les McLaren et j’en passe. Si l’on comptait la valeur totale des bolides qui y sont exposés, on dépasserait facilement le milliard de dollars.

Mais Genève, ce n’est pas que les marques de luxe, c’est aussi les constructeurs niches, ceux qui ne fabriquent qu’un, deux ou même trois exemplaires d’un véhicule. C’est ici que l’on montre notre savoir-faire. C’est ici où Bernie Ecclestone, Christian Von Koenigsegg et Magnus Walker se tiennent, et c’est ici que les princes cheikhs milliardaires magasinent leur nouveau jouet.

Parmi les raretés du salon, on compte également les modificateurs spécialisés : Brabus, Techart, ABT, Hennessey, Klassen et autres. Sans oublier RUF. Oui RUF, la marque qui a longtemps modifié des Porsche, le père de l’iconique Yellow Bird, celle que l’on peut voir sur YouTube, sur la drift, à fond de caisse sur le circuit du Nürburgring.

Au Salon de Genève 2018, RUF a dévoilé son nouveau bébé, la SCR. Je l’ai vue de mes propres yeux! Je me suis assis à l’intérieur. Et j’en suis tombé amoureux.

100% RUF
Contrairement à ce que l’on est habitué de voir venant du spécialiste, la SCR n’est pas une Porsche 911 modifiée, mais bel et bien un produit entièrement conçu par RUF. En fait, cette création est le deuxième effort du constructeur niche pour se lancer dans la production complète de son propre modèle. La première tentative était la CTR3 à moteur central, mais qui empruntait néanmoins des composantes mécaniques de la Porsche 911 997. La SCR, quant à elle, est unique.

Elle rend hommage à la première SCR d’il y a 40 ans. À l’époque, c’était une Porsche 911 hautement modifiée qui livrait des performances que même le constructeur ne pouvait offrir. C’est la SCR qui a mis le nom RUF sur la carte.

Oubliez les turbos et les boîtes robotisées
Pour la nouvelle version, on a recours à la fibre de carbone. La SCR n’emprunte pas la plate-forme d’une Porsche 911 moderne, mais utilise sa propre structure, conçue par les ingénieurs RUF. Même chose au niveau de sa carrosserie ultralégère qui ne pèse que 1 250 kg et dont le design rappelle les bonnes vieilles Porsche d’autrefois, refroidies à l’air. Son habitacle est une reproduction presque intacte de la 911 964, le tout, bien entendu recouvert d’alcantara.

Sous son petit capot, situé à l’arrière, fidèle à la 911, se trouve un six cylindres à plat atmosphérique de 4,0 litres produisant 510 chevaux et un couple de 470 lb-pi. Ces chiffres ressemblent drôlement à ceux de la Porsche 911 GT3 RS, sauf que le couple est beaucoup plus élevé dans la SCR. C’est une RUF, alors c’est normal…

RUF déclare une vitesse de pointe de 320 km/h. La seule boîte de vitesses proposée est une manuelle à six rapports. Son rouage est à propulsion seulement et, non, la SCR ne vient avec aucune aide à la conduite électronique ni aucun système de sécurité semi-autonome. Après tout, le slogan du spécialiste allemand, qui vend ses bolides en Amérique du Nord uniquement sur commande spéciale préapprouvée, a toujours été : « le plaisir de conduire sans filtres ». Alors, pourquoi restreindre la bête avec de l’électronique?

Mesdames et messieurs, il y a de l’espoir pour les amateurs de conduite. Cet espoir se nomme RUF SCR. C’est une machine venue tout droit des dieux de la conduite sportive, une voiture sport qui est absolument parfaite.

Des changements pour le Mitsubishi Outlander PHEV 2019

Chaque année, le Salon de l’auto de Genève présente une foule de supervoitures ainsi que des voitures et des camions de prestige, mais on retrouve aussi des modèles plus populaires et accessibles, aussi. La marque japonaise Mitsubishi en a profité pour dévoiler l’édition 2019 du Outlander hybride rechargeable, qui recevra des changements significatifs à sa motorisation.

D’abord, le quatre cylindres de 2,0 litres sera remplacé par un moteur de 2,4 litres à cycle Atkinson qui, selon Mitsubishi, procure plus de couple et une meilleure efficacité. Le moteur électrique situé à l’arrière sera plus puissant de 10%, passant de 80 à 88 chevaux, tandis que le moteur avant produira toujours 80 chevaux. La capacité des batteries sera augmentée de 15%, passant de 12,0 à 13,8 kWh, et sa puissance sera haussée de 10%. La puissance combinée et l’autonomie en mode 100% électrique seront bonifiées, mais les nombres exacts seront annoncés à une date ultérieure.

Le système à rouage intégral S-AWC, qui comprend déjà des modes Normal et 4WD Lock, gagnera un mode Sport pour une conduite plus dynamique ainsi qu’un mode Snow pour un meilleur contrôle sur les surfaces glissantes.

L’Outlander recevra aussi une autre mise à jour esthétique, avec des phares à DEL, des antibrouillards et une calandre redessinés, de nouvelles jantes en alliage de 18 pouces ainsi qu’un aileron plus gros sur le hayon. L’habitacle profitera d’une sellerie de cuir matelassé, de sièges avant reformés, d’une nouvelle instrumentation et d’autres détails mineurs.

Le Mitsubishi Outlander PHEV 2019 sera mis en vente en Europe cet automne, et devrait arriver au Canada peu après. Le VUS hybride rechargeable vient d’être introduit sur notre marché cette année, mais il est en vente en Europe depuis 2013, où il était le véhicule rechargeable le plus vendu en 2015, 2016 et 2017.

Le Lincoln Aviator 2019 se prépare pour le Salon de New York

Le VUS Lincoln Aviator effectuera un retour sur le marché, et l’édition 2019 sera dévoilée au Salon de l’auto de New York à la fin du mois de mars.

Pour l’instant, nous n’avons droit qu’à une image très peu révélatrice du VUS. Toutefois, on devine qu’il sera une fois de plus basé sur l’architecture du Ford Explorer, et sera donc de taille intermédiaire, pouvant accommoder six ou sept passagers.

L’Aviator s’ajoute donc à la gamme de camions, aux côtés du Lincoln MKC, du Lincoln Nautilus et du Lincoln Navigator. La marque a également annoncé qu’un autre véhicule utilitaire se joindrait également au portfolio lors des deux prochaines années, et que des motorisations électrifiées seraient éventuellement disponibles sur tous ses modèles.

Le nouveau Lincoln Aviator 2019 sera officiellement dévoilé le 28 mars prochain à New York, et le Guide de l’auto y sera.