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Volkswagen se démarque à New York avec la camionnette Atlas Tanoak

NEW YORK – Au Salon de l’auto de New York, la marque allemande a dévoilé non pas un, mais deux véhicules conceptuels basés sur le VUS Volkswagen Atlas récemment introduit sur le marché. L’Atlas Cross Sport Concept est un avant-goût d’un utilitaire intermédiaire à cinq passagers qui sera lancé sur le marché l’an prochain. La camionnette Atlas Tanoak Concept est tout aussi intrigante.

L’Atlas Tanoak est basé sur la plateforme MQB de la compagnie, qui peut accommoder des modèles de tout gabarit, y compris celui-ci qui est drôlement gros. Il utilise le V6 de 3,6 litres de l’Atlas qui produit 276 chevaux, une boîte automatique à huit rapports et un rouage intégral 4MOTION.

La longueur hors tout du Tanoak est de 5 438 millimètres, soit plus de 400 mm de plus que celle de l’Atlas de production, alors que ce pickup repose sur un empattement de 3 259 mm. La hauteur de caisse a été soulevée de deux pouces par rapport à l’Atlas, et sa caisse dispose d’une longueur de 5.3 pieds ou 1 628 mm.

En plus du rouage intégral, le camion dispose d’un système de modes de conduite qui comprend divers réglages hors route et une gamme basse. L’apparence robuste est agrémentée de roues de 20 pouces entourés de pneus 275/55R20. La grille de calandre s’illumine le long de ses barres transversales, conférant au véhicule un peu de sophistication. Bien sûr, la technologie DEL a été adoptée pour tout l’éclairage extérieur du véhicule.

Le Tanoak propose un aménagement intérieur pour cinq passagers, qui profiteront de sièges banquets bien sculptés à l’avant ainsi que des sièges individuels à l’arrière. Plusieurs composants sont empruntés de l’Atlas, dont l’instrumentation numérique Volkswagen Digital Cockpit.

La compagnie confirme qu’elle n’a aucune envie de produire le Tanoak en série. Il a été conçu pour démontrer la grande polyvalence de la plateforme MQB, mais aussi pour mesurer l’intérêt du public quant à une camionnette Volkswagen mise au point pour le marché étasunien. Dans d’autres marchés mondiaux, le constructeur propose déjà la camionnette Amarok, qui est un peu plus petite que l’Atlas Tanoak Concept.

Le Volkswagen Atlas Cross Sport Concept dévoilé à New York

NEW YORK – Volkswagen ajoutera un autre VUS à sa gamme nord-américaine, dès l’an prochain, et il ressemblera drôlement à ce concept présenté aujourd’hui au Salon de l’auto de New York.

L’Atlas Cross Sport Concept est évidemment basé sur le Volkswagen Atlas à six ou sept passagers, mais un peu plus petit et disposant un aménagement pour cinq passagers. Les deux partageront le même empattement, mais le Cross Sport est 190 millimètres plus court ainsi que plus large que son frère, et sa ligne de toit est plus basse.

Le V6 de 3,6 litres de 276 chevaux de l’Atlas sera vraisemblablement disponible dans la version de production du Volkswagen Atlas Cross Sport Concept. Toutefois, ce dernier introduit une motorisation hybride rechargeable qui ajoute deux moteurs électriques, un à l’avant (54 chevaux, couple de 162 livres-pied) et un à l’arrière (114 chevaux, 199 lb-pi) ainsi qu’un bloc-batteries de 18,0 kWh, pour une puissance combinée de 355 chevaux. Selon VW, le concept peut accélérer de 0 à 96 km/h (0-60 mi/h) en 5,4 secondes et atteindre une vitesse maximale de 208 km/h. Une motorisation hybride légère serait également en préparation, avec une batterie de 2,0 kWh et une puissance combinée de 310 chevaux.

L’Atlas Cross Sport Concept dispose d’un système de conduite proposant cinq modes. E-Mode est celui par défaut, propulsant le véhicule uniquement à l’aide de son moteur arrière, procurant une autonomie 100% électrique d’au plus 42 km. Le mode hybride s’active lorsque la batterie atteint son niveau minimal de charge, et utilise une combinaison du moteur à combustion et du moteur électrique arrière. GTE est le mode sportif, profitant des trois sources d’énergie et un couple maximal de 494 livres-pied. On retrouve aussi un mode hors route et un mode de retenue de charge nommé Battery Hold/Charge. Le rouage intégral 4MOTION du véhicule dispose aussi de sept profils différents, au choix du conducteur.

La version de production du Volkswagen Atlas Cross Sport Concept devrait être présentée plus tard cette année ou au début de 2019.

Le Mazda CX-3 2019 à l’affiche au Salon de l’auto de New York

NEW YORK – Le VUS sous-compact de Mazda s’est avéré un choix populaire au Canada depuis son lancement pour le millésime 2016. Toutefois, dans son segment, il se classe actuellement au quatrième rang au chapitre des ventes en 2018, derrière le Nissan Qashqai, le Honda HR-V et le Subaru Crosstrek.

Mazda vient de dévoiler un CX-3 rafraîchi au Salon de l’auto de New York, qui présente un design intérieur mis à jour, une motorisation plus réactive et une liste d’équipement révisée. Vu de l’extérieur, les changements sont subtils, se limitant à des feux arrière à DEL redessinés, de nouvelles jantes en alliage de 18 pouces et l’ajout de la fameuse teinte signature Rouge cristal métallisé de Mazda.

Le Mazda CX-3 2019 sera une fois de plus disponible en versions GX, GS et GT. Le quatre cylindres de 2,0 litres du VUS a été révisé pour être plus doux, augmenter son couple à travers les régimes et bonifier l’économie de carburant. Il développe maintenant 148 chevaux et un couple de 148 livres-pied, en hausse de deux dans les deux cas. La programmation G-Vectoring Control de la marque a été ajoutée, alors que la direction et la suspension du CX-3 ont été retravaillées.

Afin de réduire le bruit dans l’habitacle, on a utilisé des panneaux de porte plus épais, une lunette arrière plus épaisse et des joints de portes plus étanches. Les sièges avant ont été redessinés, tout comme la console centrale et les appuie-bras. Le CX-3 est maintenant équipé d’un frein de stationnement électronique, ce qui libère un peu d’espace et permet le réaménagement des porte-gobelets. La cabine profite également de quelques améliorations au chapitre des garnitures, et la variante GT obtient désormais une sellerie complètement en cuir. La banquette arrière devient plus fonctionnelle avec l’ajout d’un appuie-bras rabattable avec porte-gobelets.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le Mazda CX-3 2019 devrait être mis en vente ce printemps.

Au Salon de New York, Mazda a également présenté le Kai Concept et sa technologie de motorisation SKYACTIV-X. Les deux serviront comme base à la prochaine génération de la Mazda3.

Salon de New York : c’est officiel, Apple a pris les commandes de l’automobile

S’il y a une vedette incontestée au Salon de l’auto de New York – qui débute aujourd’hui pour la presse automobile –, c’est bien l’interface Apple CarPlay, que l’on retrouve à l’écran surgissant du tableau de bord d’à peu près toutes les nouveautés exposées ici.

On commence également à penser que Google a peut-être perdu son avance dans le monde automobile, Android Auto n’étant plus mentionné aussi souvent que les années passées. En fait, c’est Amazon, avec son assistance vocale numérique Alexa, qui semble être l’étoile montante derrière Cupertino.

Toyota RAV4 2019
Aucun modèle n’illustre mieux la volte-face d’une industrie jusqu’ici réticente à ouvrir ses portières et ses hayons aux géants de la techno que le nouveau Toyota RAV4 2019, que Toyota a produit en trois versions au salon. Au tableau de bord du joli petit utilitaire japonais se trouve la troisième génération du système Entune, de Toyota.

L’an dernier, au moment de dévoiler sa Camry, Toyota avait fait grand cas du fait que son interface multimédia reposait sur Linux, un langage informatique libre (open source) rival des systèmes d’Apple, Google et même QNX (de la canadienne BlackBerry). Le fabricant avançait à l’époque que les données collectées par ceux-ci étaient simplement trop importantes.

Malgré la tempête provoquée par le coulage de données confidentielles chez Facebook quelques jours plus tôt, ça n’empêche pas Toyota de sortir une nouvelle version d’Entune qui sera, ce coup-ci, équipée de CarPlay et d’Alexa. Votre iPhone ne s’en portera que mieux, et avec un peu de chance, votre conduite également.

L’arrivée de CarPlay à bord du RAV4 est majeure : c’est le plus gros vendeur aux États-Unis, tous modèles confondus, en dehors des pick-up, avec 400 000 exemplaires écoulés en 2017 seulement.

Nissan Altima 2019
Nissan compte tirer son épingle du jeu avec une version à quatre roues motrices de sa berline la plus populaire, l’Altima. Cette caractéristique perçue comme une exclusivité des berlines des marques de luxe pourrait détourner les acheteurs considérant plutôt un VUS, espèrent les dirigeants américains du groupe japonais.

Dans la foulée, le fabricant a aussi revu son interface NissanConnect, afin de la positionner au centre de l’expérience utilisateur à bord de la Nissan Altima 2019. Littéralement : l’écran surgissant est logé au centre du tableau de bord de la berline, et affiche fièrement l’icône de ses applications connectées.

On ne se le cachera pas, NissanConnect était jusqu’ici un des parents pauvres du virage connecté de l’industrie automobile. Cette nouvelle version a meilleure allure, mais un manque criant d’applications natives (lire : accessibles directement à partir de l’écran d’accueil du système) risque de rediriger l’utilisateur vers celles, plus personnalisées, qui seront tirées de leur téléphone Android ou de leur iPhone.

Honda Insight 2019
L’adage veut que le marché américain ne soit pas très friand des voitures à hayon. Honda en a pris bonne note et offrira désormais une version à quatre portes de son hybride Insight. Celui-ci a une silhouette franchement plus classique que des modèles plus technologiquement pourvus, comme la Clarity. À bord, ça se traduit aussi par une composition traditionnelle, excepté l’écran du système d’infodivertissement surplombant légèrement le tableau de bord.

Pour une fois, Honda n’arrive pas avec ses deux, parfois même trois écrans séparés. Tout est ici regroupé dans une seule interface qui intègre tout naturellement les applications Apple CarPlay et Android Auto. Ce n’est pas la première voiture de la gamme japonaise à proposer ces deux interfaces, mais Honda confirme ainsi leur importance aux yeux des amateurs de véhicules en tout genre.

Mercedes-Benz Classe C 2019
La marque de luxe présentait des versions plus musclées de sa Classe C à New York. Gracieuseté de la filiale AMG, ces modèles auront évidemment plus de technologie embarquée, au grand plaisir des amateurs de conduite.

Pour les autres, la marque allemande ajoute un large écran multimédia au haut de la console qui rappelle celui de la plus petite Classe A, dévoilée à l’occasion du Consumer Electronics Show à Las Vegas, en janvier dernier. Cet écran affichera les applications tirées d’un iPhone via CarPlay, une nouveauté pour la berline de Classe C qui n’était offerte qu’à partir d’une (coûteuse) option matérielle sur la génération précédente de ce modèle.

Volvo V60 2019
La nouvelle familiale suédoise Volvo V60 a droit au même système tactile à (très) grand écran que les VUS présentés au public tout juste avant elle (XC60, XC40…). Cette interface ne fait pas qu’intégrer Android Auto et Apple CarPlay à son système multimédia, elle reproduit carrément la façon d’interagir avec une tablette numérique comme l’iPad, d’Apple.

Le bémol avec cette approche est que l’on n’a pas nécessairement l’occasion d’effectuer la commande désirée alors qu’on tient le volant (vu le nombre de gestes différents parfois requis). Longue histoire courte, il sera beaucoup plus simple de brancher son téléphone et de laisser son propre logiciel nous proposer les quatre ou cinq applications qui sont les plus essentielles durant la conduite.

Ce dernier détail est non seulement agréable pour le conducteur, mais il est aussi crucial pour comprendre pourquoi Apple, d’abord, puis Google et éventuellement Amazon ont réussi à renverser l’opposition à leur entrée dans l’automobile : les constructeurs de véhicules ont traditionnellement toujours eu beaucoup de difficulté à comprendre la technologie et son application à bord.

Sinon, on n’aurait pas tous ces accessoires du marché d’après-vente…

Cadillac présente la CT6 V-Sport 2019 au Salon de New York

Cadillac a profité du Salon de l’auto de New York afin de présenter la toute nouvelle CT6 V-Sport, une première déclinaison haute performance pour la berline porte-étendard de la marque. Profitant d’un rafraîchissement de la gamme CT6, la V-Sport se distingue esthétiquement par son fascia avant offrant un peu plus de caractère, principalement en raison de l’imposante grille en V et des garnitures noir mât apportant un effet monochrome. Si vous appréciez les grandes berlines de haute performance, en voici une qui pourrait bien vous intéresser.

Difficile de manquer les imposantes jantes de 20 pouces sur lesquelles sont montés des pneus à profil bas conçus spécifiquement pour le modèle. Un ensemble de freins Brembo peints en rouge complète le tout.

Au cœur de ses performances, on retrouve un tout nouveau moteur V8 turbocompressé de 4,2 litres développant une puissance estimée de 550 chevaux et un couple impressionnant de 627 lb-pi. Cette mécanique profite d’un design baptisé « hot-V » dont l’échappement alimente une paire de turbocompresseurs positionnés entre les deux rangées de cylindres. L’ensemble se veut ainsi plus compact, contribuant à réduire le délai avant la livrée de puissance, le chemin étant beaucoup plus court.

On chuchote également que c’est ce moteur qui pourrait bien équiper la future Chevrolet Corvette à moteur central. Dans le cas de la CT6 V-Sport, on a marié ce moteur à une boîte automatique à dix rapports. Afin de rehausser sa sportivité, la voiture a droit à une suspension unique et un échappement à la sonorité plus creuse.

Le Subaru Forester 2019 redessiné et plus spacieux présenté à New York

NEW YORK – La cinquième génération du Forester vient d’être dévoilée au Salon de l’auto de New York, et elle est améliorée de plusieurs façons par rapport au modèle sortant. C’est un véhicule important pour Subaru, surtout au Canada où s’est avéré le produit le plus populaire du constructeur en 2017, devançant légèrement le Crosstrek, le Outback et l’Impreza.

À l’instar des autres modèles récemment introduits, le Subaru Forester 2019 est construit sur l’architecture Subaru Global Platform. Son empattement passe de 2 640 à 2 667 millimètres, et selon la compagnie, ce sont les passagers arrière qui en profiteront le plus avec un plus grand dégagement pour les jambes. À l’avant, les sièges ont été reformés pour procurer un meilleur confort. L’aire de chargement dispose d’une ouverture plus grande, très grande même, bien que le volume du coffre n’ait pas encore été spécifié. Le hayon à commande électrique, disponible en option, est plus rapide d’exécution et dispose maintenant d’un bouton supplémentaire pour verrouiller toutes les portes d’un seul coup.

Le système multimédia du Forester est proposé avec des écrans de 6,5 et de 8,0 pouces, selon la déclinaison choisie. L’intégration Apple CarPlay et Android Auto figurera de série, et un nouveau système de détection de somnolence du conducteur est introduit. Ce dernier se fie à une caméra logée près de l’écran multimédia central, qui surveillera les agissements du conducteur et l’avertira s’il a tendance à s’endormir au volant. Bien sûr, la suite de dispositifs de sécurité EyeSight est offerte, et ce, dans toutes les déclinaisons du Forester sauf celle de base.

Un toit ouvrant panoramique est toujours disponible, un volant chauffant s’ajoutera dans les déclinaisons plus cossues et les sièges arrière chauffants, également en option, profite de dossiers chauffés également.

Un quatre cylindres à plat de 2,5 litres sera une fois en service sous le capot, mais cette nouvelle version ajoutera l’injection directe et un système arrêt/redémarrage automatique. On avance une puissance de 182 chevaux (en hausse de 12) et un couple de 176 livres-pied (en hausse de deux), alors que la seule boîte de vitesses confirmée jusqu’à maintenant est une automatique à variation continue. Donc plus de boîte manuelle ni de moteur turbo, deux options très peu populaires de toute façon.

Toutefois, on aura droit à un sélecteur de modes SI-DRIVE dans toutes les variantes du Forester, avec les réglages Intelligent et Sport. Évidemment, la transmission intégrale figurera de série, tout comme le système X-Mode qui aide à obtenir une meilleure adhérence sur les surfaces glissantes ou lors des escapades hors route. Ledit système comprendra désormais des modes neige/terre et neige/boue.

Le marché canadien obtiendra plusieurs déclinaisons : base, Touring, Sport, Limited et Premier. La version Sport est une nouveauté, avec une apparence plus dynamique, y compris des bandes décoratives orange sur la carrosserie, des garnitures de la même couleur dans l’habitacle, des jantes en alliage noires de 18 pouces et quelques autres distinctions. Cette nouvelle édition affichera un prix similaire à la version Touring, au design plus classique. Le Forester Sport se dote aussi d’un mode additionnel sur son système SI-DRIVE, soit Sport#, mais il ne gagne pas en puissance, et sa suspension est inchangée par rapport aux autres versions du VUS.

En parlant de design, le nouveau Forester adoptera un look inspiré de celui du Subaru Ascent, affichant un peu plus de caractère que le modèle sortant. On a toutefois conservé la grande surface vitrée, permettant une bonne visibilité vers l’extérieur, une caractéristique bien appréciée du Forester actuel.

Les prix n’ont pas encore été annoncés, mais le Subaru Forester 2019 sera mis en vente au Canada cet automne.

Volvo V60 2019 et Volvo XC40 Inscription 2019 : premières nord-américaines à New York

À peine quelques semaines après sa première mondiale au Salon de l’auto de Genève, la familiale Volvo V60 fait le voyage jusqu’à New York pour sa première nord-américaine.

Après les S90 et V90, c’est donc au tour de la familiale V60 d’être élaborée sur la plate-forme SPA (Scalable Product Architecture) que Volvo adapte en fonction du gabarit des véhicules que cette architecture doit servir.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette familiale a de la gueule. Elle fait preuve d’un design accrocheur qui respecte en tous points les codes esthétiques des plus récents modèles de la marque suédoise, la filiation avec la V90 de plus grande taille étant évidente dès le premier coup d’œil. Pour ce qui est de ses dimensions, la nouvelle V60 est plus longue, plus large, plus basse et son empattement est accru par rapport au modèle antérieur, permettant d’offrir plus de dégagement pour les passagers, surtout pour ceux qui prennent place à l’arrière, et plus d’espace cargo.

La nouvelle Volvo V60 2019 adopte aussi le système de télématique Sensus avec son écran tactile en couleurs dont la forme s’apparente à celle d’une tablette électronique fixée à la verticale. Il intègre les fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto pour assurer une connectivité bonifiée. Comme c’est le cas pour les plus récents modèles de la marque, la V60 fait le plein des systèmes avancés de sécurité les plus récents de Volvo.

Par ailleurs, la marque suédoise a choisi le Salon de l’auto de New York pour présenter la version la plus luxueuse, appelée Inscription, du VUS Volvo XC40 2019 dont l’habitacle reçoit des appliques de bois Driftwood ainsi qu’un levier de vitesses en cristal, tout comme le XC60 Inscription.

Audi RS 5 Sportback 2019 : première mondiale au Salon de l'auto de New York

La division Audi Sport a profité du Salon de l’auto de New York pour introduire en première mondiale une nouvelle déclinaison de la RS 5, soit la RS 5 Sportback qui présente un profil plus dynamique que le Coupé en raison de la ligne de toit très fuyante et de sa configuration à cinq portes.

Cette RS 5 Sportback émule donc la RS 7 en proposant une version survitaminée d’un modèle existant. Sur le plan technique, la Audi RS 5 Sportback 2019 est virtuellement identique au Coupé RS 5, ce qui nous permet d’anticiper des performances survoltées – courtoisie de son V6 biturbo de 2,9 litres développant 444 chevaux et 443 livres-pied de couple jumelé au rouage intégral quattro.

Tout comme sur le Coupé RS 5, les liaisons au sol sont assurées par une suspension sport RS, laquelle est offerte de série et abaisse la garde au sol de sept millimètres par rapport à la S5 Sportback. Il est également possible d’opter pour le système Dynamic Ride Control qui fait appel à des ressorts en acier ainsi qu’à des amortisseurs dont le tarage est paramétrable par voie hydraulique.

Le look est très sportif, comme en témoignent les ailes élargies qui évoquent la célèbre voiture de course Audi 90 quattro qui écumait les circuits en compétition IMSA GTO à la fin des années 80, ou encore les deux sorties d’échappement ovales positionnées de part et d’autre du diffuseur arrière.

La nouvelle Audi RS 5 Sportback 2019 sera disponible en concession au Canada dans le troisième trimestre de 2018 comme modèle 2019 et son prix ne sera fixé que peu avant son lancement sur notre marché. Parions qu’il avoisinera les 82 500 $ demandés pour le Coupé RS 5.

Voici la toute nouvelle Nissan Altima 2019!

NEW YORK – Les consommateurs se penchent peut-être vers les VUS, mais la bonne vieille berline intermédiaire n’est pas prête à laisser sa place! On en a eu la preuve avec les refontes récentes de la Honda Accord et de la Toyota Camry, deux bagnoles populaires qui, depuis leur métamorphose presque méconnaissable, ont complètement altéré notre perception de ce type de voiture.

Nissan croit, elle aussi, qu’il est possible de redonner vie à sa berline intermédiaire, l’Altima. Pas facile, surtout si l’on considère contre quoi elle doit se mesurer. Bien qu’on soit ravis d’apprendre qu’elle existera encore quelques années, comment fera-t-elle pour se démarquer, cette toute nouvelle Nissan Altima 2019?

La transmission intégrale!
En 2018, pour qu’une berline attire l’intérêt des consommateurs, il ne suffit plus qu’elle soit une bonne voiture bien assemblée. Elle doit surprendre, offrir quelque chose de nouveau, de cool, de désirable. Elle doit surpasser les attentes.

Sur le plan du design, on remarque une auto qui demeure conservatrice, incorporant une allure tout de même plus sportive, large et profilée, ressemblant davantage à sa grande sœur, la Maxima. Elle est en réalité plus basse de 2,7 cm, plus longue de 2,5 cm et plus large de 2,3 cm. L’empattement fut également allongé de 4,8 cm.

Autre nouvelle intrigante : Nissan propose, pour la première fois dans l’histoire de l’Altima, l’option d’un rouage intégral! Rappelons-le, à l’heure actuelle, aucune de ses rivales, à l’exception de la Subaru Legacy et de la Ford Fusion Sport, n’offre cette option. Si vous voulez mon humble avis, c’est une excellente idée et elle risque de se vendre en partie pour cette raison, surtout au Québec!

Le moteur de base, et celui qui s'offrira avec les quatre roues motrices, est un quatre cylindres atmosphérique de 2,5 litres développant 188 chevaux et un couple de 180 lb-pi. Le second moteur, quant à lui, est le plus intéressant. Comme c’est le cas avec la Honda Accord, le V6 est abandonné et remplacé par un quatre cylindres turbo, un moteur plus compact, moins énergivore et plus léger que le défunt six cylindres de 3,5 litres. C’est le tout nouveau VC-Turbo qui prend la relève, le moteur à compression variable venu tout droit de l’Infiniti QX50.

Pour l’Altima, le 2,0 litres produit 248 chevaux et un couple de 273 lb-pi. En plus d’être une des seules berlines de l’industrie à s’offrir avec la transmission intégrale, l’Altima 2019 sera la seule à offrir la technologie de compression variable, chose qui risque de lui permettre de gagner des points sur le plan de la consommation d’essence.

Malheureusement, seul le rouage à traction est disponible avec ce moteur et l’unique boîte de vitesses proposée pour l’ensemble de la gamme est une automatique à variation continue (CVT). Hélas, une boîte manuelle n’est pas offerte, même pour les déclinaisons de base.

Comme ses concurrentes directes, l’Altima 2019 viendra équipée avec une panoplie de technologies d’aide à la conduite, comme le système de conduite semi-autonome de Nissan ProPilot Assist. La berline sera également pourvue du système multimédia NissanConnect avec un écran tactile de huit pouces. Celui-ci est non seulement compatible avec Android Auto et Apple Carplay, mais aussi avec Apple Watch et Android Wear.

La Nissan Altima 2019 arrivera en concession cet automne. Bien entendu, nous aurons la chance de la conduire avant sa sortie pour vous partager nos impressions.

Mercedes-Benz Classe C Coupé et Cabriolet 2019 : première mondiale à New York

Quelques semaines après les berline et familiale, c’est maintenant au tour des variantes coupé et cabriolet de la Classe C de connaître leur première mondiale, qui s’est déroulée au Salon de l’auto de New York. À l’instar de la berline de Classe C, les coupé et cabriolet C 300 qui seront commercialisés prochainement au Canada sont animés par un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui développe 255 chevaux, alors que les variantes AMG C 43 font appel au V6 biturbo de 3,0 litres développant 385 chevaux et un couple de 384 livres-pied. Dans les deux cas, le rouage intégral 4MATIC figure au programme.

Sur d’autres marchés, les Classe C coupé et cabriolet sont livrables avec un moteur diesel, ainsi qu’avec un nouveau moteur quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre à essence doté d’un système électrique de 48 volts avec alternodémarreur entraîné par courroie pour livrer un couple additionnel, que Mercedes-Benz appelle EQ Boost. Cette configuration permet de profiter du couple généré par l’alternodémarreur lors de l’accélération initiale, avant que le turbocompresseur n’entre en action. Toutefois, ce nouveau moteur très avancé sur le plan technique ne sera pas disponible sur les voitures livrées au pays.

Les coupé et cabriolet de Classe C ont fait l’objet d’un restylage qui leur permet d’adopter un look plus affirmé avec des parties avant et arrière redessinées. Dans la refonte pour 2019, l’habitacle de ces variantes de la Classe C fait la transition à l’ère numérique, qui devient encore plus marquée avec le système proposé en option, composé d’écrans dont l’un remplace le traditionnel bloc d’instruments et l’autre sert d’interface en format 16 :9 avec un écran central qui fait 10,2 pouces en diagonale. Cette nouvelle instrumentation numérique sera aussi proposée en option sur les variantes AMG C 43 Coupé et Cabriolet.

Tesla Model 3 2018, 64 100 $ pour les premiers acheteurs canadiens

Il y a deux ans, Tesla a promis de révolutionner le marché de la voiture électrique en commercialisant un modèle beaucoup plus abordable et destiné à la masse, la Model 3. Le prix cible se situait dans les 35 000 $ US, ce qui semblait très intéressant à première vue. Les acheteurs ont été nombreux à laisser un dépôt de 1 000 $ afin de s’assurer d’être parmi les premiers à recevoir leur exemplaire. C’était un record de précommande, du jamais vu.

Deux ans plus tard, les premiers acheteurs canadiens ont finalement été contactés et ont reçu les informations concernant les prix. Comme ce fut le cas avec le Model X, le VUS 100% électrique du constructeur, on a décidé d’employer la même stratégie que dans le cas du Model X, soit offrir uniquement la version haut de gamme initialement. Pour profiter de votre Tesla Model 3 d’ici quatre à six semaines, il faudra débourser le prix de base de 45 600 $, auquel on ajoute 11 900 $ pour l’ensemble Long Range Battery dont l’autonomie est de 499 km. Il faut aussi ajouter l’ensemble Premium (6 600 $), ce qui porte à 64 100 $ le prix des premiers exemplaires canadiens. La seule couleur offerte pour l’habitacle sera initialement le noir.

  • Prix de base : 45 600 $
  • Long Range Battery : 11 900 $
  • Ensemble Premium : 6 600 $
  • TOTAL : 64 100 $

Les Tesla Model 3 équipées d’un rouage intégral « Dual Motor All Wheel Drive » devraient être commercialisées un peu plus tard cette année, et il faudra attendre à 2019 afin d’être en mesure de vous procurer une version de base vendue au prix de 45 600 $, cette dernière disposant d’une autonomie de 354 kilomètres.

L’ensemble Premium, qui comprend notamment des sièges électriques et chauffants, un système audio haut de gamme, des vitres teintées, des phares antibrouillard et une console centrale offrant un rangement pour deux téléphones intelligents, sera aussi disponible en option sur la déclinaison de base.

L’équipement de série des livrées de base comprend notamment des sièges en tissu, un écran tactile de 15 pouces, un climatiseur bizone et une console centrale ouverte comprenant deux ports USB.

Vous pourrez également opter pour un système Autopilot plus évolué, offert à 6 600 $ et même une future conduite autonome (4 000 $).

Tesla vous offre un financement, 743 $ par mois pendant 96 mois (8 ans) avec une mise au comptant de 5 000 $, à un taux de 4,25%.

Trois visages pour le nouveau Toyota RAV4 2019

Vous croyez qu’il est populaire, le RAV4? Un peu, oui. Ses ventes mondiales ont même doublé depuis cinq ans. Au Canada seulement, le RAV4 est carrément le modèle le mieux vendu chez Toyota. Il est devenu le best-seller toutes catégories chez les VUS il y a deux ans chez nous, avec le lancement de la version hybride et il s’est maintenu à cette position l’an dernier. Pas mal, quand même, pour un modèle qui en était à la cinquième année d’un cycle qui en compte six.

Imaginez alors la réaction de la concurrence au dévoilement, à New York, d’un RAV4 entièrement nouveau, construit sur la nouvelle architecture TNGA (Toyota New Generation Architecture). Ce qui lui vaut, entre autres, une structure plus rigide de 57% et une suspension arrière à roues indépendantes et bras multiples.

Ce nouveau Toyota RAV4 2019 est plus court et plus bas de 5 mm, mais plus large de 10 mm, sur un empattement allongé de 30 mm et des voies également plus larges à l’avant comme à l’arrière. Ce qui offre plus d’espace pour tous les passagers et leurs bagages. Y compris sur les versions hybrides dont la soute cargo est désormais aussi spacieuse que celle des autres variantes, puisque les ingénieurs ont déplacé la batterie de propulsion pour l’installer sous la banquette arrière.

Le nouveau RAV4 est offert en trois versions distinctes : Hybrid, Limited et Trail, qui ont d’ailleurs droit à des calandres différentes. Le Trail joue les costauds tous-terrains avec ses galeries de toit de série et de plus grandes moulures de plastique noir autour des puits de roues qui lui donnent franchement l’air d’un Jeep. Toyota dit pourtant s’être inspiré de ses propres spécialistes du tout-terrain et préfère sûrement qu’on le voit plutôt comme un 4Runner compact. Le RAV4 a quand même gagné près de 1,5 cm en garde au sol et ses porte-à-faux plus courts aideront aussi.

Le Limited est la version la plus luxueuse, avec son toit ouvrant, ses sièges avant électriques multiréglables avec fonction mémoire, un nouvel écran de sept pouces et le premier rétroviseur central numérique à champ de vision arrière complet. Les variantes Hybrid se distinguent par des phares à DEL qui leur sont exclusifs et des moulures noires luisantes pour la partie avant, les tours d’ailes, les coques des rétroviseurs et les bas de caisse.

Le XSE Hybride est le plus sportif des RAV4, chose inhabituelle pour un véhicule à vocation d’abord écolo, lorsqu’il est doté de la suspension sport. Le plus performant aussi, grâce à un groupe propulseur hybride à la fois plus puissant et plus frugal dont le cœur est une version bonifiée du quatre cylindres Dynamic Force à essence de 2,5 litres, toujours couplé à une boîte automatique à variation continue.

Toutes les autres déclinaisons du nouveau RAV4 sont propulsés par leur propre version de ce même quatre cylindres Dynamic Force de 2,5 litres, jumelé à une boîte automatique à 8 rapports. La version de base du RAV4 à moteur à essence est une traction alors que les autres sont livrées ou livrables avec un des trois rouages à quatre roues motrices disponibles.

En plus d’une version rafraîchie du rouage à 4RM précédent, on peut opter pour un rouage qui peut transmettre 50% du couple aux roues arrière et le repartir entre les deux en plus de les déconnecter à vitesse constante, sur la route, pour réduire la consommation, le bruit et les vibrations. Ce rouage est livré de série sur le Trail.

Le rouage AWD-i qui équipe toutes les versions à groupe propulseur hybride transmet 30% plus de couple aux roues arrière, toujours entraînées par un moteur électrique. Il est conçu pour rehausser la conduite sur route ou en tout-terrain en optimisant la répartition du couple, selon le mode de conduite choisi.

Tous les RAV4 profitent également de la deuxième génération (TSS 2.0) des systèmes de sécurité bonifiés Toyota Safety Sense et des interfaces de connectivité Entune 3.0 avec Apple CarPlay. Et tous les RAV4 seront désormais produits dans les usines ontariennes de Toyota, à Cambridge et Woodstock. Les modèles à essence arrivent l’automne prochain et les versions hybrides au printemps 2019.

Audi A6 2019 : première nord-américaine au Salon de l'auto de New York

NEW YORK (États-Unis) - Le constructeur Audi a choisi le Salon de l’auto de New York pour la première nord-américaine de sa berline de luxe A6 qui propose à la clientèle de monter en « classe affaires » en adoptant plusieurs technologies et dispositifs innovants inaugurés sur les récentes A8 et A7.

Un look plus affirmé
Cette refonte complète a permis à la A6 d’adopter un look à la fois plus affirmé et plus aérodynamique, comme en témoignent son coefficient de traînée chiffré à 0,24, et des proportions équilibrées. La calandre hexagonale Singleframe est large et basse, les blocs optiques sont plus effilés, et les entrées d’air à l’avant sont plus grandes, tous des éléments qui contribuent à la sportivité du look.

À l’arrière, on remarque une bande chromée qui souligne la largeur de la voiture et fait le lien entre les feux. Le volume du coffre demeure inchangé, à 530 litres, mais la nouvelle découpe du couvercle facilite le chargement et son ouverture peut être commandée par un simple mouvement du pied sous le pare-chocs arrière.

Un habitacle de classe affaires
La nouvelle Audi A6 2019 est plus longue et plus large que sa devancière, alors que son empattement a progressé afin de fournir plus d’espace aux passagers. La grande transformation s’est opérée dans l’habitacle à l’esthétique branchée qui fait la part belle à la technologie numérique avec deux écrans tactiles en couleurs à haute définition – avec feedback acoustique et haptique – servant d’interface pour les divers systèmes de la voiture, tout comme sur les A8 et A7.

L’écran du haut, qui mesure 10,1 pouces, sert d’interface pour les fonctions de navigation, d’infodivertissement et de communication, alors que l’écran du bas, 8,6 pouces, sert à commander les fonctions de chauffage/climatisation, ainsi que les sièges chauffants et ventilés, et peut également servir de tablette permettant la saisie d’une adresse pour le système de navigation ou encore d’un numéro de téléphone à composer. Le cockpit virtuel, qui remplace le traditionnel bloc d’instruments, est aussi au programme.

Conduite autonome de niveau 3
À l’instar des A8 et A7, la nouvelle A6 reçoit tous les équipements nécessaires à la conduite autonome de niveau 3. Ça signifie qu’elle peut prendre complètement en charge ses mouvements quand elle roule à moins de 60 km/h sur l’autoroute lorsque le système est engagé par le conducteur. La conduite autonome de niveau 3 n’est permise que dans certaines régions à l’heure actuelle, mais on s’attend à ce que plusieurs pays adaptent prochainement leur législation pour permettre son usage. Les nouvelles Audi, soit les A8, A7 et maintenant A6, sont déjà prêtes pour cette éventualité.

Hybridation légère
Plusieurs motorisations sont proposées selon les marchés, soit un bloc essence et trois blocs diesel, mais on s’attend à ce que les A6 vendues au Canada soient animées par un seul moteur : le V6 de 3,0 litres turbocompressé qui développe 340 chevaux et un couple de 368 livres-pied et qui anime également la A7 ainsi que l’un des modèles de la A8 vendue chez nous. Ce moteur V6 est couplé à un système électrique de 48 volts et à une technologie d’hybridation légère par le biais d’un alternateur à courroie (BAS) et d’une batterie lithium-ion d’une capacité de 10 Ah.

Cela permet de bonifier la consommation puisque la voiture peut rouler en roue libre et moteur éteint, entre 55 et 160 km/h pendant une courte période pouvant atteindre jusqu’à 55 secondes pour ensuite redémarrer en douceur. La A6 dispose d'une fonction avancée arrêt/redémarrage automatique et d'un système de récupération d'énergie jusqu'à 12 kW. Le rouage intégral quattro figure de série avec le moteur V6 et la boîte est une automatique à sept rapports avec double embrayage, tout comme sur la A7.

Une dynamique bonifiée
L’Audi A6 2019 propose quatre configurations de suspension : une suspension à ressorts en acier conventionnelle, une suspension sport, une suspension pilotée et une suspension pneumatique avec amortissement contrôlé. On ignore cependant pour l’instant quels choix seront offerts à l’acheteur canadien. Également au programme des options : une direction dynamique des quatre roues qui permet de tourner les roues arrière de cinq degrés dans le sens opposé aux roues avant lors de manœuvres à basse vitesse, afin de bonifier la maniabilité, et dans le même sens que les roues avant lorsque la vitesse est supérieure à 60 km/h, rendant la voiture plus stable pendant les changements de voie sur l’autoroute ou lors de transitions latérales rapides.

La nouvelle A6 de huitième génération fera ses débuts en Europe dès cet été et la commercialisation chez nous devrait commencer vers la fin de 2018.

Le retour du Lincoln Aviator

NEW YORK – Dévoilé au Salon de l’auto de New York, le nouveau Lincoln Aviator de taille intermédiaire se positionne entre le gros Navigator et le Nautilus (qui remplacera le MKX). Avec ses trois rangées de sièges permettant d’assoir jusqu’à sept passagers, l’Aviator cible les millénariaux et leurs enfants.

Le VUS présenté au salon n’est qu’un « aperçu » du modèle de production qui sera mis en vente l’an prochain, selon les dires de la marque. Côté look, il est assez réussi. Chez Lincoln, on mentionne s’être inspiré de l’aéronautique pour dessiner le VUS. Ce dernier arbore une peinture bleue nommée Flight Blue, alors que sa grille est rehaussée d’accents foncés reluisants et de chrome. En revanche, les immenses roues de 22 pouces du véhicule dévoilé ne seront pas nécessairement disponibles au moment de commercialiser l’Aviator en 2019.

« Les lignes de l’Aviator sont fuyantes, » a cité le directeur de design de Lincoln, David Woodhouse. « On voit la stature et la présence de la grille de calandre à l’avant, et par la suite, la carrosserie et la partie arrière s’arrondit, créant une analogie d’aérodynamisme. »

L’Aviator proposera un moteur biturbo dont les détails techniques n’ont pas encore été précisés. Toutefois, en option, on pourra y ajouter un système hybride rechargeable, une première chez Lincoln et un avant-goût de ce que l’on retrouvera sous le capot des futurs produits de la marque.

L’habitacle du Lincoln Aviator comprend des sièges Perfect Position à 30 réglages électriques et dotés d’une fonction de massage, comme ceux que l’on retrouve dans la berline Lincoln Continental. On pourra également équiper le VUS d’une recharge sans fil de téléphones portables, d’une borne WiFi et d’une caméra qui scrute la route devant afin d’ajuster la suspension en fonction de la condition de la chaussée. Le système de conduite semi-autonome, récemment annoncé et baptisé Co-Pilot360, sera également disponible dans l’Aviator. De plus, le propriétaire pourra utiliser une appli sur son téléphone cellulaire pour déverrouiller les portes et démarrer le véhicule.

Selon Lincoln, le segment des VUS intermédiaires de luxe a attiré plus de 585 000 acheteurs en 2017. On croit donc que l’Aviator attirera de nouveaux clients à la marque. La version de production de ce nouveau VUS devrait être dévoilée d’ici la fin de l’année.

Cadillac XT4 2019 : du nouveau chez les VUS sous-compacts de luxe

Le créneau des VUS sous-compacts de luxe verra un nouveau joueur débarquer l’an prochain et c’est le Cadillac XT4, un VUS qui placera la marque dans un segment jamais exploré jusqu’à présent. Le modèle s’attaquera à des joueurs bien établis, notamment le BMW X1, le Mercedes-Benz GLA et l’Audi Q3 alors que du côté de Lexus, son UX 2019 entrera dans la danse au même moment.

Cadillac jouera à nouveau la carte du luxe et de la technologie dans le cas du XT4, une tangente qui le démarque face à plusieurs rivaux misant un peu plus sur la sportivité et le plaisir de conduite. Côté style, le modèle dispose du même ADN que les nouveaux véhicules de la marque, mais on a rehaussé sa prestance avec un design général un peu carré, surtout à l’avant.

On adoptera une approche plus dynamique pour la version Sport, notamment avec un traitement noir et monochrome pour les jantes, la grille et les garnitures, similaire à ce que l’on retrouve chez les modèles haute performance de la série V.

À bord, on retrouvera un tableau de bord ultra moderne comprenant la dernière génération du système de divertissement CUE, alors que l’intégration Android Auto et Apple CarPlay sera assurée. On en profite aussi pour introduire une nouvelle molette de contrôle rotative sur la console centrale, adoptant ici ce qui se fait chez la concurrence, surtout germanique. On a aussi misé dans le cas du Cadillac XT4 2019 sur l’espace et le dégagement à bord afin de se distinguer de la concurrence, car on sait que chaque millimètre compte dans le cas des modèles sous-compacts. En fait, le XT4 est en tous points plus imposant que ses principaux rivaux, ce qui le place légèrement dans une catégorie à part.

Un seul moteur offert
Sous le capot, une seule mécanique est proposée et c’est un quatre cylindres de 2,0 litres dont la puissance est de 237 chevaux pour 258 lb-pi de couple. Ce nouveau moteur profite d’un turbocompresseur à double volute, optimisant l’arrivée du couple à plus bas régime. C’est tout de même une puissance supérieure à celle de plusieurs rivaux. Sa capacité de remorquage? 1 588 kilogrammes (3 500 lb), un élément très intéressant puisqu’il est souvent non recommandé de remorquer dans le cas de ses principaux rivaux.

Pour réduire sa consommation, le moteur compte sur la technologie de désactivation des cylindres et on l’a jumelé à une boîte automatique à neuf rapports. Un rouage intégral est optionnel et inclus dans les livrées plus cossues, sans doute un incontournable pour plusieurs acheteurs.

Le Cadillac XT4 2019, qui sera assemblé à l’usine GM de Kansas City, devrait être offert sur le marché à l’automne 2018. Les prix canadiens seront connus ultérieurement.

Le Sierra All Terrain devient le GMC Sierra AT4 2019

C’est lors d’une soirée privée organisée en marge du Salon de l’auto de New York que GM a dévoilé en première mondiale le tout nouveau GMC Sierra AT4 2019, qui remplace la version All Terrain de la camionnette. Réputé pour ses aptitudes supérieures en hors route, le All Terrain reçoit ainsi cette nouvelle appellation qui se déclinera également au cours des prochaines années à travers les autres modèles GMC. Comme c’est le cas avec Denali, on veut en faire une sous-marque, mais dans ce cas, avec une vocation hors route plutôt que de grand luxe.

Conçu pour ceux qui veulent s’aventurer hors des sentiers battus, le GMC Sierra AT4 2019 dispose d’un équipement de série adapté pour la cause, comprenant notamment une suspension surélevée de deux pouces, des plaques protectrices sous la carrosserie, des amortisseurs Rancho et des crochets de remorquages peints en rouge. C’est en fait l’équivalent que ce que Ford nous propose avec sa version FX4. Un peu plus tard dans son cycle de vie, le véhicule sera aussi offert avec un intérieur de caisse en fibre de carbone, une première dans l’industrie. Baptisé CarbonPro, des panneaux en fibre de carbone remplacera ceux en métal qui compose l’intérieur de la caisse, apportant un revêtement résistant aux égratignures, aux chocs et à la corrosion.

Un style monochrome
Sa carrosserie arbore également une thématique monochrome avec un fini black chrome dans le cas de la grille, des contours de lumière et des ailes. Il faut avouer que l’effet est très réussi et il y a fort à parier que plusieurs acheteurs opteront pour cette livrée beaucoup plus pour son apparence que pour ses caractéristiques mécaniques. Le Sierra AT4 2019 profite aussi du hayon Multipro qui se configure de multiples façons, notamment en créant un marchepied, éclairé de surcroit. On se souviendra que le tout avait été récemment présenté à bord des nouveaux Sierra SLT et Denali.

Côté mécanique, trois moteurs sont confirmés pour le moment. On retrouvera de série le V8 de 5,3 litres alors que le huit cylindres de 6,2 litres figure aussi au catalogue. Un moteur diesel Duramax à six cylindres en ligne complètera l’offre initiale. Le V8 de 6,2 litres et le moteur Duramax seront jumelés à une boîte automatique à 10 rapports. D’autres motorisations ont été promises, mais rien de confirmé pour l’instant. Une hybride est certainement dans les plans.

Le modèle disposera aussi d’une première, le système Traction Select System qui permet de sélectionner différents modes de conduite en fonction du type de terrain et des conditions de la route. Ces derniers font varier la réponse de l’accélérateur, de la boîte automatique et du système de contrôle de la traction.

Le GMC Sierra AT4 2019 sera en vente dès l’automne 2018. Les prix seront dévoilés ultérieurement.