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Consommation d’essence : l’EPA assouplit ses normes de pollution

Lundi dernier, l’Agence de la protection de l’environnement américaine (EPA) a annoncé que ses normes concernant les émissions polluantes des voitures allaient être assouplies pour la période 2022-2025. Résultat? Les manufacturiers ne sont plus contraints de déployer des ressources considérables pour répondre aux normes sévères qui avaient été établies par l’administration Obama.

Sous le précédent gouvernement, l’agence fédérale avait mis sur pied des objectifs ambitieux en matière d’autonomie et de consommation des véhicules. À la fin de l’exercice 2022-2025, elle avait pour ambition de réduire la consommation moyenne des véhicules de tourisme pour atteindre 4,32 L/100 km. Trop ambitieux, vous croyez?

L’EPA est dirigée par Scott Pruitt, un membre du parti républicain des États-Unis. Il croit que l’administration précédente n’a pas fait ses devoirs correctement. Dans un communiqué de l’EPA, il affirme que « sous l’administration Obama, le processus d’évaluation des normes a été complété trop vite pour des raisons politiques et a été établi sur des critères qui ne correspondent pas à la réalité, fixant ainsi des objectifs trop élevés ».

Au Canada, l’EPA n’a aucun pouvoir. Nous ressentirons cependant les impacts de cette décision au cours des prochaines années.

Campagna présentera un prototype T-Rex 100 % électrique

Campagna Motors, l’entreprise de Boucherville qui commercialise le T-Rex et le V13R, deux véhicules à trois roues, s’apprête à dévoiler dans le cadre du Salon de l’auto électrique un modèle doté d’une motorisation 100% électrique. On se souviendra que Campagna avait présenté en 2007 une version électrique de son populaire véhicule, qu’il avait baptisé « Silence ». Toutefois, le modèle n’a jamais été commercialisé par la suite.

Dans le cas de ce nouveau prototype, Campagna Motors souhaite utiliser la technologie électrique de Zero Motorcycles, un constructeur californien spécialisé dans le développement de motos 100% électriques. Campagna veut ainsi intégrer les moteurs, les batteries et les dispositifs de commande dans le châssis du T-Rex, faisant du modèle un véhicule zéro émission et surtout, très silencieux.

« Grâce au travail acharné de notre équipe et de nos partenaires dévoués, le T-Rex est devenu une référence parmi les véhicules à trois roues de performance », affirme André Morissette, président de Campagna Motors. « Notre collaboration avec Zero Motorcycles apporte un tout autre degré d’innovation et d’originalité à cette plateforme exaltante. »

Zero est reconnu comme un leader pour sa technologie de batteries et de motorisation simple, efficace et abordable, offrant autonomie et performances dans le marché des motos électriques. De plus, ses batteries lithium-ion dernier cri ne requièrent aucun entretien.

« Nous sommes ravis que Campagna ait choisi notre technologie innovante pour le groupe motopropulseur de leur T-Rex électrique », se réjouit Jim Callahan, directeur du développement des affaires chez Zero Motorcycles. « Le groupe motopropulseur de Zero est la solution idéale pour offrir une expérience à trois roues incomparable. C’est un véritable plaisir de conduire ce véhicule! »

Le prototype sera révélé pour la première fois en avril au Salon du véhicule électrique de Montréal. Un deuxième prototype plus perfectionné est prévu pour l’été 2018.

Le T-Rex est l’œuvre et la création de Daniel Campagna qui en a officiellement démarré la production en 1994. L’entreprise a été rachetée en 2008 par deux entrepreneurs qui ont ajouté un nouveau modèle à la gamme, le V13R. Le T-Rex utilise un moteur six cylindres en ligne BMW de 1 650 cc qui développe 160 chevaux, alors que le V13R est équipé d’un moteur bicylindre Harley-Davidson.

Le Guide de l'auto et le Salon de l'auto de Montréal, une belle association depuis plus de 13 ans

Le Guide de l’auto et le Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM), c’est une association qui tient place depuis 2005. Une relation solide, une même mission, soit celle de tenir informés les passionnés automobiles. Dans sa stratégie de guider davantage ses visiteurs dans leur processus d’achat et de tenir leurs lecteurs à l’affut de l’actualité automobile, Le Guide de l’auto est fier d’annoncer que son partenariat avec le SIAM se poursuit pour les quatre prochaines années.

L’entente conclue assure toujours la gestion et production de la revue officielle du Salon International de l’Auto de Montréal par LC Media, éditeur du Guide de l’auto. Cette année, l’entente est bonifiée et l’équipe du Guide de l’auto assurera une production de contenu exclusif pour la page Facebook et le site web du Salon de l’Auto, en plus de produire des vidéos en direct avec son équipe journalistique lors de l’évènement annuel.

Comme toujours, Le Guide de l’auto sera un des fiers commanditaires de la Soirée avant-première-bénéfice en offrant des exemplaires du Guide de l’auto dans les sacs cadeaux remis à tous les convives de cette soirée exclusive. Rappelons-nous que cette soirée est un évènement prestigieux, organisé par le Salon International de l’Auto de Montréal, qui a pour but d’amasser des fonds pour soutenir six fondations hospitalières du Grand Montréal. Lors de la dernière édition, un don record de 947 198 $ a été remis aux fondations, totalisant maintenant plus de 7 millions de dollars depuis sa toute première édition en 2005.

Le Salon International de l’Auto de Montréal, c’est une histoire d’amour avec le public québécois. Le Guide de l’auto est devenu la référence numéro 1 pour les consommateurs en matière d’information, de recherche technique et de divertissement automobile au Québec. Plus de 104 ans après sa première édition, le Salon de l’Auto de Montréal est maintenant une tradition bien ancrée au Québec, un incontournable pour des centaines de milliers d’amoureux des voitures.

Hyundai Tucson 2019 : petite cure de rajeunissement

Introduit en 2016, la génération actuelle du VUS compact de Hyundai, le Tucson, se montre très populaire chez les acheteurs cherchant quelque chose d’un peu plus abordable qu’un Honda CR-V ou un Toyota RAV4. Pour 2019, Hyundai lui apporte plusieurs modifications importantes afin de lui permettre de conserver son classement au palmarès des ventes. En 2017, le Tucson a été le cinquième VUS compact le plus vendu au Canada, alors il fait bon de lui apporter un peu de piquant afin de continuer sur cette excellente lancée!

La fin du 1,6T
Le changement majeur pour le Tucson 2019, c’est l’abandon du moteur quatre cylindres turbo de 1,6 litre et de la boîte automatique à sept rapports avec double embrayage. Cette mécanique, qui s’offrait sur les déclinaisons mieux équipées, sera remplacée pour quelque chose d’un peu plus conservateur, soit un 2,4 litres atmosphérique produisant 181 chevaux et un couple de 175 lb-pi, ainsi qu’une boîte automatique à six rapports. En toute honnêteté, nous nous questionnons sur cette décision. Rappelons-le, le défunt 1,6T développait 175 chevaux et un couple de 195 lb-pi. Le 2,4 litres étant un moteur partagé avec le Kia Sportage, il doit y avoir une histoire de coûts attachée à ça…

Pour ce qui est du quatre cylindres de 2,0 litres développant 164 chevaux et un couple de 151 lb-pi, ainsi que la boîte automatique à six rapports, ils demeurent inchangés pour 2019.

La mise à jour comprend également un tableau de bord retravaillé, incorporant une nouvelle console centrale et un nouvel écran ACL de sept pouces (de série) positionné comme une tablette, un peu comme ce que l’on retrouve dans les produits Mazda. L’intégration Android Auto et Apple CarPlay figure désormais de série.

On remarque également une légère refonte esthétique extérieure, incorporant de nouveaux phares à DEL, une grille et des pare-chocs repensés, ainsi que de nouvelles jantes en alliage. De plus, le Tucson 2019 incorpore une panoplie de technologies d’aide à la conduite telles que le freinage autonome d’urgence, la détection de somnolence du conducteur et le régulateur de vitesse intelligent avec technologie d’immobilisation et de décollage, une fonction pratique en situation de congestion.

Le Hyundai Tucson 2019 arrivera en concession cet été.

Genesis G70 2019 : prix annoncés

La nouvelle Genesis G70, nouvelle rivale des BMW Série 3, Audi A4, Cadillac ATS et Lexus IS, sera bientôt en vente au Canada, et on vient d’annoncer sa structure de prix. Tous les PDSF comprendront les frais de transport et de préparation ainsi que l’entretien régulier, les services connectés Genesis et le service de conciergerie durant cinq ans ou 100 000 km, selon la première éventualité.

La G70 2.0T Advanced, celle de base, est équipée d’un quatre cylindres turbo de 252 chevaux et coûtera 42 000 $. Elle dispose d’un toit ouvrant, d’un siège du conducteur à 12 réglages électriques, des sièges avant chauffants, d’un volant chauffant, d’un avertissement précollision frontale, d’une surveillance des angles morts, d’une prévention de sortie de voie et d’un régulateur de vitesse adaptatif. Cette version comprend aussi un système multimédia avec écran tactile de huit pouces pouvant intégrer Apple CarPlay et Android Auto.

La G70 2.0T Sport, la seule déclinaison qui troque la transmission intégrale et la boîte automatique à huit rapports pour un rouage à propulsion et une boîte manuelle à six rapports, est disponible à partir de 45 000 $. Elle dispose de blocs optiques noircis et des feux arrière fumés, de jantes en alliage de 19 pouces, d’une sellerie de cuir nappa matelassé des pédales en alliage. Les G70 2.0T Elite et 2.0T Prestige coûtent 47 000 $ et 52 000 $, respectivement, et ajoutent des items comme des sièges avant ventilés, des sièges arrière chauffants, une chaîne Lexicon à 15 haut-parleurs, un système de navigation, un affichage tête haute et un système de caméras à 360 degrés, entre autres.

Quant aux G70 3.3T Dynamic et 3.3T Sport, toutes les deux équipées d’un V6 biturbo de 365 chevaux, leurs PDSF ont été fixés à 52 000 $ et 57 500 $.

La Genesis G70 2019 sera toujours disponible en précommande d’ici la mi-avril, et sera officiellement mise en vente peu après.

Cadillac XTS V-Sport 2018 : la Caddy classique

Afin d’abaisser l’âge moyen de sa clientèle, Cadillac a remplacé ses grandes berlines spongieuses par des modèles plus profilés, plus sportifs et plus sophistiqués tels que l’ATS et la CTS. Elles sont même disponibles en versions ultraperformantes pour rivaliser les autos sport allemandes, mais commercialiser un adversaire pour chacun des modèles populaires de la concurrence est un incontournable. Cadillac a donc créé la CT6 pour affronter les Audi A8, BMW Série 7 et Mercedes-Benz Classe S. Du moins, jusqu’à un certain point.

Ce qui est clair, c’est que la CT6 est une bien meilleure candidate comme voiture porte-étendard que la berline XTS. La compagnie a d’ailleurs laissé entendre que cette dernière serait éventuellement retirée afin de ne pas nuire à la CT6. Et pourtant, la XTS est toujours là, et le sera en 2019.

Avec son V6 biturbo de 3,6 litres produisant 410 chevaux, la Cadillac XTS V-Sport 2018 est une berline étonnamment rapide qui émet également un rugissement très satisfaisant, et grâce à son rouage intégral, elle est drôlement amusante dans la neige tout en possédant une bonne adhérence en conditions de conduite normales. Notre semaine d’essai fut ponctuée de chutes de neige significatives, ce qui a fait grimper la consommation de carburant. Nous avons observé une moyenne de 13,0 L/100 km, alors que la cote mixte ville/route de la V-Sport s’élève à 12,8 L/100 km, et l’essence super est exigée.

Jusqu’à ce que la CT6 se montre le bout du nez, nous considérions la XTS comme étant le modèle pleine grandeur de la gamme, mais en réalité, elle se positionne avantageusement dans la catégorie des berlines intermédiaires. Elle repose même sur un empattement plus court que celui de la CTS, toutefois, la XTS est plus longue et plus large, alors que sa ligne de toit est plus élevée. On profite donc d’un habitacle plus spacieux, surtout aux places arrière. Avec un volume de 509 litres, le coffre de la XTS surpasse celui de la CT6 avec ses 433 litres.

Comme résultat, on obtient une voiture faite sur mesure pour les services de limousine, avec un prix raisonnablement abordable aussi. Les dimensions de l’habitacle permettent aux occupants d’être assis dans une position plus droite que dans la CTS plus sportive, ce que les clients traditionnels de Cadillac risquent de préférer. Par contre, ce n’est pas parce que la XTS servira principalement comme limousine qu’un client au détail ne peut pas apprécier les qualités de la voiture, y compris un roulement douillet, une cabine bien insonorisée ainsi que le design chic de la marque.

En fait, la Cadillac XTS 2018 a reçu une mise à jour esthétique qui s’étend aux parties avant et arrière, aux ailes avant, aux jantes en alliage et à l’éclairage à DEL pour les blocs optiques et les feux arrière. Les changements sont franchement subtils, mais ils permettent à la grande berline de rester fraîche pour les prochaines années.

L’habitacle reçoit quelques améliorations au chapitre du design, mais demeure généralement similaire à celui de l’an dernier. Les sièges avant ont été redessinés pour un meilleur confort, on retrouve de nouveaux agencements de couleurs ainsi que des boiseries et des garnitures de microfibre plus riches. En général, la finition et l’exécution sont très bonnes.

Le système multimédia Cadillac user experience, ou CUE, a été révisé, mais reste difficile à utiliser. L’interface sur l’écran tactile a été simplifiée avec des zones de boutons plus claires, mais le panneau inférieur électrostatique est toujours lent à réagir après que l’on ait tapé sur ces boutons. Il y a des commandes auxiliaires sur le volant, néanmoins, le glissoir de volume sur la planche centrale est distrayant lors de la conduite, et même le passager avant aura de la difficulté à s’en servir, surtout si l’on roule sur des surfaces bosselées. Les bonnes vieilles commandes rotatives sont imbattables, et le seront tant et aussi longtemps que des doigts pousseront sur les mains des humains.

La Cadillac XTS 2018 se détaille à partir de 51 185 $ avant les frais de transport et de préparation. Ça, c’est pour la déclinaison de base qui comprend un V6 de 3,6 litres avec 304 chevaux et une boîte automatique à six rapports, une suspension ajustable Magnetic Ride Control, des sièges avant chauffants et ventilés, un sonar de recul, une clé intelligente avec démarreur à distance ainsi qu’une chaîne audio Bose à huit haut-parleurs, entre autres.

Dans les variantes subséquentes Luxe, Luxe Premium et Platine, on peut ajouter des caractéristiques telles que le rouage intégral, le toit ouvrant panoramique, le volant chauffant, les sièges arrière chauffants, le climatiseur automatique à trois zones, l’affichage tête haute, la chaîne ambiophonique Bose à 14 haut-parleurs, l’instrumentation du conducteur entièrement numérique de 12,3 pouces, la sellerie en cuir semi-aniline, le massage des sièges avant et l’habituelle pléthore de systèmes de sécurité avancés. La XTS V-Sport essayée était très bien équipée, et disponible à partir de 78 310 $.

Elle était censée prendre sa retraite il y a deux ans, mais la XTS se montre encore très utile comme le modèle de choix pour les acheteurs traditionnels de Cadillac et les flottes, qui profiteront d’une berline confortable, raffinée et chic à prix raisonnable. Elle est également un bon choix pour ceux qui méprisent les voitures de luxe allemandes trop dispendieuses et trop sportives. Toutefois, on passerait probablement notre tour sur la version V-Sport à 80 k$ pour en choisir une moins puissante, mais moins chère.

Qui de Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone a le plus beau garage?

Au cours des décennies 1980 et 1990 aux États-Unis, il y a eu un intérêt marqué pour les films d’action. Rocky, Rambo, Terminator et j’en passe ont attiré l’attention des Américains qui désiraient être divertis par le septième art. Et qu’ont en commun ces œuvres populaires? Les acteurs Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, bien évidemment! Sans plus tarder, voici un coup d’œil sur leur garage de rêve. Selon vous, qui a la plus belle collection?

Débutons par notre cher Arnold. À lui seul, il aurait de quoi fournir un plateau complet de véhicules du prochain film Les sacrifiés. Il possède près d’une demi-douzaine de Hummer, mais aussi un Tank. Oui oui, un char d’assaut! Et s’il veut se la jouer plus sportif, il va s’entraîner en musculation à bord de sa Bugatti Veyron. Lors des soirées mondaines, Schwarzenegger se balade en Bentley Continental, en Mercedes-Benz SLS AMG ou bien en Ferrari 360 Spider. Bref, il a l’embarras du choix!

Sylvester Stallone, vedette de Rocky, possède lui aussi une Bugatti Veyron dans son garage. Selon certains médias américains, il l’aurait acheté après que son ami Arnold s’en soit procuré une. Lorsque Stallone doit se rendre à des soirées ou bien parcourir de longues distances, il opte plutôt pour sa Rolls-Royce Phantom, une voiture beaucoup plus confortable! Ailleurs dans son garage, il cache également une Ferrari 612 Scaglietti, une Mercedes-Benz SLS AMG et une Aston Martin DBS. Si Schwarzenegger entretient une passion débordante pour les Hummer, Stallone préfère quant à lui le look et le confort des Mercedes-Benz Classe G.

Il est temps de rendre votre verdict. Qui de Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone a le plus beau garage?

Apple CarPlay et Android Auto finalement disponibles chez Mazda

Au Salon de l’auto de New York cette semaine, la marque japonaise a dévoilé le VUS sous-compact Mazda CX-3 2019, qui a subi de très légères modifications esthétiques, mais qui obtient tout de même des améliorations et des changements intéressants.

Lors de la conférence de presse, Mazda a également annoncé un ajout important au système multimédia Mazda Connect. À partir du Mazda CX-9 2019, qui sera mis en vente cet été, tous les véhicules 2019 équipés du système Mazda Connect incluront l’intégration Apple CarPlay et Android Auto. Ce que les propriétaires de Mazda demandent depuis des années.

À partir de cet automne, ces propriétaires actuels pourront se procurer un accessoire d’origine Mazda qui permettra d’ajouter l’intégration CarPlay et Auto à leur véhicule, s’il est équipé d’un système Mazda Connect. Cela inclut la Mazda3 2014 jusqu’à la Mazda6 2018, qui sera mise en vente ce printemps.

La Kia Optima 2019 est enfin dévoilée

Le constructeur coréen Kia a profité du Salon de l’auto de New York afin de présenter la Kia Optima 2019 légèrement remaniée. Ces changements permettront à la berline intermédiaire du constructeur de demeurer concurrentielle en attendant la prochaine génération. La Kia Optima 2019 a la difficile tâche de rivaliser avec des berlines telles que la Mazda6, la Toyota Camry, la Honda Accord et la Ford Fusion, mais depuis quelque temps, ses lignes simplement magnifiques lui ont toujours permis de bien tirer son épingle du jeu.

Côté style, les designers sont restés collés au design de l’actuelle Optima, mais on remarque quelques éléments dérivés de la Stinger, notamment les phares de jour à DEL. L’Optima était déjà jolie, elle le sera encore plus pour 2019, notamment avec l’ajout de jantes de 16 pouces et une calandre au fini gris mat dans le cas de la Optima LX, la livrée de base. Une nouvelle couleur, Rouge passion, fait aussi son apparition cette année. Bien entendu, la SX demeure la plus sexy avec ses roues de 18 pouces et son ensemble aérodynamique.

À bord, on a légèrement remanié la planche de bord de la voiture afin de moderniser son apparence. Les acheteurs pourront opter cette année pour des sièges en cuir bicolore rouge et noir. La grande nouveauté, c’est l’arrivée d’un système multimédia UVO de nouvelle génération qui intègre cette fois Android auto et Apple CarPlay.

Un nouveau moteur turbo?
Côté motorisations, on a toujours droit de série au moteur quatre cylindres de 2,4 litres développant 185 chevaux alors que la version SX, la plus sportive, a droit au moteur turbocompressé de 2,0 litres livrant 245 chevaux. Aux États-Unis depuis quelques années, le constructeur propose également un moteur turbo de 1,6 litre de 178 chevaux, mais sa venue au Canada n’est cependant pas confirmée.

Quant à la version S, elle dispose d’un peu plus d’équipement de série incluant notamment de nouveaux phares antibrouillards à projecteur, de feux arrière à DEL, un échappement double, une calandre noire brillante et jantes en alliage de 18 pouces. À bord, le démarreur à bouton-poussoir est maintenant de série.

Assemblée à l’usine Kia de West Point en Géorgie, la Kia Optima 2019 sera vendue dès l’automne 2018. Les prix canadiens ainsi que les détails sur les versions hybride et hybride rechargeable seront connus ultérieurement.

BMW M760Li xDrive 2018 : « je veux toute »

La BMW M760Li xDrive 2018 est la plus puissante, la plus volumineuse et la plus dispendieuse des BMW Série 7. Elle existe pour le consommateur bien nanti qui entre dans un concessionnaire BMW et exige qu’on lui prépare une belle grosse berline confortable dans laquelle il pourra se faire trimbaler par son chauffeur privé, et quand on lui demandera s’il désire des sièges avec la fonction de massage, il répondra tout simplement : « Je la veux toute équipée, et faites ça vite, je suis pressé! »

Voilà pourquoi BMW fabrique une grande berline superpuissante peinte en noir mat, pour satisfaire les millionnaires, pour que lorsque la présidente de l’autre compagnie nous demande lors du dîner d’affaires « t’as acheté quelle version de la Série 7, Joanne? » on puisse lui répondre : « Celle qui a le V12».

Oh. On ne rit plus.

Enfin la lettre M sur une sept
La M60Li est un peu plus qu’un amalgame de gros chiffres vantards. Elle est, pour la première fois depuis l’existence de la Série 7, la première déclinaison à avoir été mise à point par la division haute performance M. Par le passé, BMW tenait sa grosse berline loin des M5 et M3, car aux yeux du constructeur, sa clientèle cible se foutait des performances, mais misait plutôt sur un habitacle hautement luxueux, confortable et silencieux.

En réalité, l’apparition soudaine d’une M760Li, qui n’est pas une M7, mais pas loin, est de la faute d’Alpina, le spécialiste allemand qui s’est fait un nom à modifier des BMW. Alpina est désormais officiellement reconnu par BMW et fait assembler ses bolides sur la même chaîne de montage. Une des deux Alpina disponibles sur notre marché est l’Alpina B7, une Série 7 superpuissante, et jusqu’à récemment, cette déclinaison était la plus dispendieuse de la gamme. Plus maintenant.

Dans l’optique de remettre le nom BMW au top de la chaîne alimentaire, la grosse bavaroise fut largement modifiée par les ingénieurs M, et le résultat n’est rien de moins qu’extraordinaire.

Contrairement à l’Alpina B7, qui fait recours au même V8 biturbo de 4,4 litres que la M5, la M760Li est propulsée par un V12 biturbo de 6,6 litres, un moteur non seulement fascinant, mais qui est exclusif à la Série 7 chez BMW. Pour la M760Li, il développe une impressionnante cavalerie de 600 chevaux et un monstrueux couple de 590 lb-pi, des chiffres étrangement identiques à ce qu’affiche l’Alpina B7 avec son V8. Toutefois, le couple du V12 apparait plus tôt dans les régimes et le moteur est beaucoup plus doux en général.

Toutes les M760Li sont munies de la transmission intégrale xDrive ainsi que de quatre roues directionnelles. La seule boîte de vitesses offerte est une automatique à huit rapports. Au Canada, la bagnole n’est disponible qu’avec l’empattement long (désigné par la lettre L dans son nom). La M est dotée d’une suspension adaptative et de freins à haute performance. BMW déclare une accélération de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. Je répète, trois virgule sept secondes.

Un massage du fessier avec ça?
Certes, elle est rapide la M760Li et en mode Sport+, sa direction se durcit, sa suspension se raffermit, et sa boîte de vitesses répond plus promptement, créant une illusion de légèreté. On a l’impression qu’elle est beaucoup plus petite dans les courbes qu’elle ne l’est en réalité.

Les accélérations sont violentes, le freinage l’est aussi et à haute vitesse, la berline est stable comme un madrier. Il y a toujours un surplus de puissance, peu importe dans quel rapport on se trouve, et on n’a jamais vraiment l’impression d’aller vite, même si le tableau de bord indique le contraire.

Cependant, il n’y a pas que les performances à couper le souffle qui nous épatent dans cette bagnole, il y a également son habitacle. C’est de là qu’on la contrôle véritablement. Nommez la technologie et vous l’avez dans une M760Li. Le passager prioritaire, soit celui derrière le passager avant, a le luxe de pouvoir s’allonger les pieds en appuyant sur un petit bouton, qui transforme le siège avant en pouf. L’empattement allongé de la Série 7 octroie énormément de dégagement pour les jambes des passagers arrière, et les sièges – ajustables de toutes les manières possibles, chauffants, climatisés et avec fonction de massage – sont d’un confort exquis. Toutefois, le dégagement pour la tête s’avère un tantinet serré, surtout pour les grandes personnes.

Trois écrans sont à la portée des passagers arrière, dont un dans la console centrale et qui se présente sous forme de tablette amovible. Celle-ci est le poste de commande principal de l’auto, où un duplicata de l’interface iDrive permet d’ajuster musique, climatisation et éclairage de l’habitacle. On peut projeter une vidéo sur les écrans devant nous, parfumer le « salon », fermer les rideaux, et même sortir une tablette pour travailler.

Un verre de vin? Pas de problème, il y a une bouteille de blanc cachée ici, dans le compartiment central, et des coupes rangées derrière, entre les deux sièges.

Simplement dit, dans une BMW M760Li xDrive 2018, il n’a rien de trop beau. Tout est à notre portée, tout est possible, et si l’on est pressé de se rendre à l’aéroport où nous attend notre jet privé, il est carrément amusant d’exiger de notre chauffeur qu’il se dépêche. Pendant ce temps, vous pourriez visionner votre émission préférée sur Netflix.

Impressionnante, cette magistrale « Béhème » coûtant près de 200 000 $, une bagnole pour les 1%, ceux qui n’ouvriront sûrement jamais le capot ni ne porteront attention aux exorbitantes factures d’entretien, car toutes ces bébelles, elles vont un jour lâcher, et croyez-moi, le concessionnaire du coin vous accueillera avec le sourire, surtout si la bagnole n’est plus sous garantie...

Mais ça, le client ciblé s’en fout, car il va sans doute la louer, sa M760Li, et l’ajouter à ses paiements d’avion ou d’hypothèques d’immeuble. Au moins, un jeune conducteur moins nanti pourra un jour aussi en profiter, car sur le marché des voitures usagées, cette superberline allemande vaudra beaucoup moins cher.

Acura RDX 2019 : troisième génération en première mondiale

La version de série de l’utilitaire sport de luxe de taille moyenne RDX d’Acura, apparu sous les traits d’un prototype virtuellement identique au Salon de Detroit, en janvier, a été dévoilé en première mondiale quasi-simultanée aux Salons de New York et de Vancouver.

Construit sur une toute nouvelle architecture, avec une coque autoporteuse qui comporte plus de 50% d'acier à haute résistance, ce RDX est posé sur un empattement allongé de 66 mm. Il est plus spacieux que son devancier et devrait se révéler à la fois plus stable et confortable.

Le RDX est désormais propulsé exclusivement par un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres à injection directe et calage de distribution entièrement variable qui produit 272 chevaux et 280 lb-pi de couple. Il est couplé à la première et unique boîte de vitesses automatique à 10 rapports de sa catégorie et à un rouage intégral SH-AWD qui peut acheminer jusqu'à 70% du couple aux roues arrière et jusqu'à 100% à la droite ou la gauche, selon les conditions.

La suspension est à roues entièrement indépendantes avec des jambes de force MacPherson à l’avant et de nouveaux bras multiples à l’arrière, avec le choix d’amortisseurs réglables en option. Les versions sportives A-Spec du RDX profitent aussi de jantes en alliage de 20 pouces chaussées de pneus de performance de taille P255/45R20, de phares d’appoint à DEL, de grands embouts d'échappement doubles et d’écussons A-Spec sur les ailes avant et le hayon à l'arrière, en plus d’une kyrielle de touches esthétiques.

Dans l’habitacle, on retrouve une console centrale flottante et une grosse molette qui permet de choisir un des quatre modes de conduite disponibles (Neige, Confort, Sport et Sport +) comme dans la grande sportive NSX. Le RDX a également droit à une toute nouvelle interface tactile intégrée à un écran de 10,2 pouces, installé au-dessus de la console centrale, dont la surface est légèrement concave pour faciliter la manipulation sans devoir quitter la route des yeux. En théorie.

Le RDX 2019 a droit à d’autres primeurs pour Acura, dont une des commandes vocales en langage naturel censément plus intuitives, entre autres pour un système de navigation optionnel avec affichage tête haute en couleur de 10,5 pouces.

Maserati Levante Trofeo 2019 : un VUS de 590 chevaux

590 chevaux. Voilà la puissance développée par le moteur V8 biturbo de la plus récente déclinaison du VUS Levante de la marque de Modène, la Trofeo. Elle adopte une version évoluée du moteur de la berline Quattroporte, jumelé au rouage intégral Q4 de Maserati. Le sprint de zéro à cent kilomètres/heure est annoncé en 3,9 secondes, selon la marque, et la vitesse de pointe est de 300 kilomètres/heure.

Côté look, le Levante Trofeo se distingue par des prises d’air fonctionnelles sur le capot, des éléments de design en fibre de carbone et des jantes forgées en aluminium de 22 pouces. À l’intérieur, le Levante Trofeo adopte une sellerie en cuir appelée « Pieno Fiore » ainsi qu’un nouveau levier de vitesses. Le système de contrôle électronique de la stabilité est pourvu d’un mode « Corsa » avec fonctionnalité de départ-canon, et ce système de contrôle de la stabilité peut même être complètement désactivé.

La production du Maserati Levante Trofeo 2019 débutera cet été en Italie et les premières livraisons devraient suivre cet automne, mais aucun prix n’a été communiqué par la marque de Modène. Les tarifs de ce nouveau VUS ne seront annoncés que plus tard.

Le VUS compact Lexus UX 2019 en première nord-américaine

Son nom lui-même se lit comme une ligne de slam ou une réplique de hip-hop, avec un peu d’imagination. Parfait pour un utilitaire sport de luxe sous-compact qui vise, avant tout, les jeunes de la génération Y ou Z, ces Milléniaux urbains qui sont maintenant aussi légendaires que leurs parents boomers et diablement plus convoités, comme clients, Par les constructeurs automobiles.

Mieux encore, la conception du Lexus UX a été dirigée par Chika Kako, une jeune ingénieure qui est également vice-présidente de Lexus International. Ce tout nouveau modèle est construit sur une tout aussi nouvelle architecture ‘mondiale’ baptisée GA-C qui afficherait le centre de gravité le plus bas de sa catégorie et une structure exceptionnellement rigide, selon Lexus. Ce qui devrait lui procurer une belle agilité et une conduite qui se rapproche de celle d’une compacte ‘hatchback’, d’affirmer le constructeur.

Le nouveau UX fut dévoilé récemment, en première mondiale, au salon de Genève. Deux versions seront offertes en Amérique du Nord. Le UX 200 sera propulsé par un quatre cylindres à essence de 2,0 litres qui promet un excellent rendement thermique, couplé à une transmission à variation continue Direct Shift. Le Lexus UX 250h, quant à lui, profitera d’un groupe propulseur hybride de quatrième génération, élaboré autour d’un quatre cylindres thermique de 2,0 litres, pour une puissance combinée de 178 chevaux.

Le Lexus UX 250h sera offert lui aussi avec une TVC mais offrira le choix de roues avant motrices ou du rouage eAWD dont le moteur électrique arrière peut livrer de 60 à 80% de la puissance aux roues arrière jusqu’à 70 km/h, ce qui en fait un VUS à quatre roues motrices, bien sûr.

Le chic UX disposera évidemment de la version la plus récente du groupe de systèmes de sécurité de Lexus. On truffera, en plus, le UX 250h d’une kyrielle de systèmes baptisés Predictive Efficient Drive, Predictive Deceleration Support et Predictive State of Charge (désolé pour ces noms anglais) qui analyseront la conduite de nos Milléniaux pour prédire leur comportement sur la route et maximiser à la fois l’utilisation de la charge électrique, les zones de freinage et la sécurité globale.

Les versions F-Sport, comme toujours, seront plus jazzées dehors comme dedans, avec une calandre en grillage plus extrovertie, des moulures d’un noir brillant, des roues d’alliage de 18 pouces et une suspension raffermie, pour une de conduite plus affirmée.

Bref, on n’a plus les Lexus qu’on avait et cette tendance n’est pas près de s’atténuer.

Le concept Genesis Essentia est absolument réussi!

Depuis que Genesis est devenue une marque à part entière, elle a l’opportunité d’explorer de nouvelles idées et d’être un peu plus créative que sa concurrence. À l’heure actuelle, Genesis n’a que trois berlines dans sa gamme et cherche à creuser de nouvelles niches afin de solidifier son branding. Le concept Essentia, dévoilé au Salon de New York, est exactement ce dont Genesis a besoin pour se démarquer.

Un coupé sport électrique
Bien entendu, on ne parle que d’un concept, alors rien n’est dévoilé au sujet de ses performances, son prix ou si le véhicule sera produit ou non, mais aux yeux des passionnés, l’Essentia a tout pour plaire.

Premièrement, c’est un coupé sport, chose que le constructeur n’offre toujours pas. On se souvient de la Genesis coupé, une petite sportive abordable qui était vendue par Hyundai. L’Essentia est en quelque sorte sa remplaçante, mais beaucoup plus chic!

Genesis nous parle d’une motorisation 100% électrique, mais l’on ne sait rien de plus. Le design, quant à lui, est très réussi et vient du savoir-faire de Luc Donckerwolke, un designer réputé qui s’est fait connaître chez Bentley et Lamborghini. Donckerwolke est actuellement à la tête du design chez Genesis.

L’Essentia incorpore un habitacle hautement moderne, rappelant l’allure d’un cockpit de bolide de course. Bien entendu, comme toute bonne supervoiture, les portes-papillon sont de la partie.

Le concept Genesis Essentia est un coupé sport absolument magnifique, une voiture qui, si elle est produite un jour, risque fort bien d’aider la marque Genesis à s’affirmer dans un marché très agressif.

Waymo prévoit acheter 20 000 Jaguar I-PACE d’ici 2020

À peine une semaine après qu’une voiture autonome (VA) ait fait sa première victime humaine en Arizona, Waymo et Jaguar Land Rover annonce un partenariat historique. Dans le cadre du Salon de l’auto de New York 2018, les deux associés ont annoncé que Waymo prévoit faire l’achat de plus de 20 000 véhicules électriques Jaguar I-PACE d’ici 2020.

Au tournant des années 2000, plusieurs startups ont été créées et l’objectif était de commercialiser les voitures autonomes. Autrement dit, leur vision était de rendre la mobilité urbaine plus simple, accessible et moins coûteuse en créant, notamment, un service de transport en taxi sans chauffeur. Waymo, initialement un projet de VA du géant de la technologie Google, a effectivement annoncé son intention d’acheter une flotte de Jaguar I-PACE, leur nouveau VUS 100% électrique, qui s’inscrit dans le plan de Waymo d’offrir aux Américains un million de courses chaque jour.

Actuellement, Waymo possède 600 véhicules, la plupart étant des Chrysler Pacifica et des Toyota Prius. Ces véhicules, pour la plupart des prototypes, lui ont permis de compléter des tests en simulateur sur plus de 5 milliards de kilomètres et en environnement urbain dans 25 villes sur plus de 5 millions de km. John Krafcik, PDG de la compagnie croit donc que son système a fait ses preuves. En réponse aux tristes évènements impliquant Uber et une VA, Krafcik rétorque que ses voitures sont prêtes à être commercialisées. Leur système est fiable et des tests de qualité sont pratiqués fréquemment sur ses véhicules. Il semble donc qu’il n’y ait rien à craindre.

En plus du I-PACE, Waymo utilise actuellement cinq modèles de voiture différents. Mais avec cette annonce, Jaguar s’assurerait un volume de ventes intéressant et une présence notable sur les routes principales des grandes villes américaines. Le I-PACE est équipé d’une batterie de 90 kWh pouvant franchir un peu plus de 380 km par recharge. Mais là où il devient intéressant, c’est au niveau de sa capacité de recharge. Il peut être rechargé à 80% en moins de 40 minutes. Disons que pour un service comme celui de Waymo, cette caractéristique devient vite alléchante!

Nissan utilise ses batteries usagées pour éclairer le Japon

En 2009, le constructeur asiatique Nissan annonce qu’il produira sa toute première voiture entièrement électrique, la LEAF. Aussitôt, l’opinion publique est divisée. D’un côté, on retrouve des consommateurs bien heureux de se distancer du marché du pétrole et de l’autre côté, on retrouve des environnementalistes préoccupés par le recyclage des batteries qui équipent les véhicules électriques. Huit ans après le lancement de la LEAF, Nissan lance un projet de recyclage de ses batteries fort intéressant. Il a créé des lampadaires autonomes destinés à éclairer la ville en reconstruction de Namie.

Effectivement, Nissan et son partenaire 4R Energy Corporation ont fait équipe avec la ville de Namie pour mettre sur pied un projet-pilote. L’objectif? Réutiliser les batteries des véhicules LEAF et en faire un système d’éclairage urbain autonome qui ne nécessite ni connexion fixe ni fil. Le système ne serait alimenté que par des batteries usagées et des panneaux solaires. C’est tout!

En mars 2011, la ville de Namie au Japon a été victime d’un accident industriel nucléaire à la suite du tremblement de terre et du tsunami qui l’a ravagée. Reconstruire la ville est difficile, d’autant plus que le système électrique a été lourdement endommagé. Le système développé par Nissan et 4R permet donc de déplacer un réseau de lampadaires fiable, peu énergivore et durable.

Selon Nissan, lorsqu’une batterie est considérée comme désuète pour une voiture, elle est toujours fonctionnelle pour d’autres types d’utilisation. Elle n’est seulement plus suffisamment puissante pour fournir en énergie un véhicule. Un lampadaire à faible consommation énergétique pourrait cependant être alimenté par une telle batterie.

Pour le moment, on n’en est toujours qu’à la phase d’expérimentation dans la ville japonaise. Cependant, si les tests sont concluants, on prévoit déjà développer un réseau complet de lampadaires autonomes au travers de la ville, et ce, avant la fin de l’année 2018.

Selon les estimations de Nissan, 17% de la population mondiale vit encore à ce jour sans électricité. Le constructeur semble donc croire que le projet pourrait contribuer au développement technologique de certaines régions sous-développées du globe.