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Hyundai Elantra 2020 : la médaille de bronze

La Hyundai Elantra est l’un des véhicules les plus vendus au Québec. Et ce n’est pas pour rien. En 2018, malgré un recul de 10% par rapport à 2017, Hyundai n’a vendu rien de moins que 14 400 Elantra. Si c’est moins que la Honda Civic et la Toyota Corolla, il n’en demeure pas moins qu’elle figure au quatrième rang des véhicules les plus populaires dans la province .

En plus de compter sur un véhicule de qualité similaire à celle des concurrentes japonaises, Hyundai mise sur du marketing offensif. Et ça, ça passe entre autres par Guillaume Lemay-Thivierge, le porte-parole de la marque coréenne.

Moteur 2,0 L suffisant
Sous le capot de l’Elantra, on retrouve un moteur à quatre cylindres de 2,0 L qui développe 147 chevaux et 132 livres-pied. Pour 2020, on dit au revoir à la transmission automatique à six rapports. On a plutôt droit à une boîte à variation continue. On espère qu’elle sera aussi efficace que celle qu’elle remplace. Pour les conducteurs qui sont inconditionnels des trois pédales, une boîte manuelle à six rapports demeure également proposée. Au chapitre des performances, on est loin d’être décoiffé. En revanche, il serait malhonnête d’affirmer que cette berline manque de souffle.

On ne peut passer sous silence les ennuis que Hyundai a connus au cours des dernières années avec son moteur à quatre cylindres de 1,8 L. On espère sincèrement que le 2,0 L ne sera pas victime des mêmes ratés de conception.

Bien que certains louangent aveuglément les voitures japonaises, force est d’admettre que les coréennes ne sont pas les seules à être imparfaites. Faisons simplement référence à l’essence qui se mélange dans l’huile du moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,5 que l’on retrouve notamment chez Honda.

Une version de base plus chère
Auparavant étiquetée à partir de 15 999 $, l’Elantra de base affiche désormais un prix dépassant légèrement 17 000 $.

Moyennant quelques milliers de dollars supplémentaires, on peut obtenir la version Sport de l’Elantra berline. Une version à hayon, baptisée GT, existe aussi. Pour les amateurs de performances, cette dernière est déclinée en version GT N Line pour un peu plus de 27 000 $.

Avec celles-ci, on tente d’aller jouer dans les plates-bandes de la sportivité, mais ce n’est pas demain la veille que les Volkswagen GTI et GLI seront déstabilisées…

Planche de bord ergonomique
Si dans certaines voitures on se casse le bicycle pour faire passer le design de la dernière heure avant l’ergonomie, ce n’est pas le cas dans l’Elantra. Non seulement son système d’infodivertissement est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, mais il est aussi complet et vraiment facile à manipuler. Mais ce n’est pas tout! Bien que ça puisse paraître bête, on a tout simplement aligné les boutons sur la planche de bord. Sur le volant aussi, les commandes sont faciles à atteindre. Ce n’est pas très beau, mais c’est tellement fonctionnel.

L’ergonomie ne s’arrête pas là. Au cours de l’essai routier, on a été à même de constater que la position de conduite était franchement intéressante et que tout était à portée de main. Une fois de plus, chapeau!

La sécurité a un prix
Pour obtenir les éléments de sécurité active, il faut minimalement opter pour la version Preferred dont le prix dépasse légèrement 20 500 $. L’ensemble de sécurité comprend l’assistance à l’évitement de collision frontale, l’alerte de collision frontale imminente, l’assistance au maintien de voie, l’alerte de franchissement de voie et l’alerte de collision dans l’angle mort avec alerte de collision transversale arrière.

Manque de valeur ajoutée
Ce serait un euphémisme que d’affirmer que la concurrence est féroce dans le segment des compactes. La clé, c’est de se démarquer. Et ça, Mazda et Toyota l’ont compris. Alors que Subaru était le seul constructeur à proposer une compacte avec le rouage intégral, Mazda est arrivé comme un chien dans un jeu de quilles. Du côté de Toyota, on propose pour 2020 une version hybride de la très populaire Corolla.

Malheureusement, chez Hyundai, on n’offre rien de plus que la concurrence.

Le Mans 66 : voyez enfin la bande-annonce

Environ six mois avant la sortie du film Le Mans 66 (version française de «Ford v Ferrari»), on peut déjà voir la bande-annonce.

Mettant en vedette Matt Damon dans le rôle de Carroll Shelby et Christian Bale dans le rôle de Ken Miles, le film raconte l’histoire de Ford qui s’était donné comme défi de vaincre Ferrari à la prestigieuse course des 24 Heures du Mans.

Si Carroll Shelby est connu du grand public puisque son nom de famille est encore apposé sur les versions de haute performance de la Ford Mustang, la situation est bien différente pour Ken Miles. Né en Angleterre, Miles se trouvait au volant de la Ford GT40 qui a été la deuxième à franchir la ligne d’arrivée lors de la course de 1966. Soulignons que les positions 1 et 3 ont aussi été récoltées par des Ford GT40.

Ford a donc remporté son pari face à Ferrari.

Très rythmée, la bande-annonce laisse transparaître tout le courage de Shelby et tout le caractère de Ken Miles. L’ultime séquence de la bande-annonce laisse imaginer qu’il y aura une teinte d’humour dans le film.

Basé sur une histoire vraie, ce film sera à l’affiche le 15 novembre prochain.

Nouveau record sur le Nürburgring pour le prototype électrique de Volkswagen

Le prototype 100% électrique de Volkswagen a battu lundi un nouveau record sur le célèbre circuit du Nürburgring, en Allemagne, après avoir déjà battu celui de la course de côte de Pikes Peak aux États-Unis il y a un an.

Le prototype ID.R a parcouru les 20,8 kilomètres du tracé de la « Nordschleife » (boucle nord) en 6 minutes, 5 secondes et 336/1000e, soit plus de 40 secondes de mieux que le précédent record pour un véhicule « zéro émission », qui avait été établi en 2017, a annoncé le constructeur allemand.

Par comparaison, le record absolu toutes catégories sur le Nürburgring est l’apanage depuis 2018 d’une Porsche 919 hybride en 5:19.546 alors qu’en course il avait été établi en 1983 par la Porsche 956 de Stefan Bellof en 6:25.91.

La Nordschleife n’est toutefois plus utilisée pour des courses de prototypes depuis de nombreuses années et les F1 n’y viennent plus depuis l’accident de Niki Lauda en 1976.

La Volkswagen à deux moteurs électriques pilotée par le Français Romain Dumas a réalisé au total quatre tours du circuit dont le plus rapide à la vitesse moyenne de 206,96 km/h.

« La Nordschleife du Nürburgring est non seulement le circuit le plus exigeant au monde mais aussi la meilleure piste d’essai pour des véhicules de série », a souligné Herbert Diess, le patron du constructeur allemand cité dans un communiqué.

Ford Smart Lab : une première en Amérique du Nord à Québec

Ford veut redéfinir la vente au détail et permettre aux consommateurs à travers le monde de découvrir ses produits et services dans un environnement plus aéré et décontracté.

C’est ainsi qu’est né le concept de « Smart Lab » et le premier site du genre en Amérique du Nord s’est ouvert aujourd’hui à Québec.

Créé en collaboration avec le concessionnaire Desjardins Auto Collection, le Smart Lab des Galeries de la Capitale vise à étudier les préférences de magasinage et d’achats des gens, qui ne cessent d’évoluer, en partant du principe de l’expérience client dans sa globalité.

Selon Ford, même si les consommateurs préfèrent d’abord faire des recherches en ligne, ils désirent quand même voir, toucher et conduire les véhicules – autrement dit, avoir un contact physique avec eux – sans ressentir la pression d’effectuer un achat le jour même. Or, ce n’est pas tout le monde qui songe à Ford en magasinant.

La formule qui est employée s’inspire d’un concept de centre commercial développé par des concessionnaires Ford à Turin, en Italie. Le Smart Lab est donc un petit point de vente situé dans un endroit très achalandé (les Galeries attirent plus de 10 millions de visiteurs par année) entouré de magasins, de restaurants et d’attractions.

Sur place, des conseillers accueillants et enthousiastes sont là pour recevoir les visiteurs, les informer et générer de l’engouement pour la marque. Il est possible d’essayer des véhicules Ford dans les rues avoisinantes et par la suite d’en faire l’achat chez le concessionnaire associé.

« Lorsque Ford Canada m’a approché pour ouvrir un Smart Lab, j’étais très enthousiaste, raconte Jean-Luc Desjardins, propriétaire de trois concessions Ford à Québec. Je cherche toujours des façons d’attirer de nouveaux clients et d’offrir une expérience unique, et le concept du Smart Lab m’en donne l’occasion. »

Après le Smart Lab de Bruxelles, en mai, et maintenant celui de Québec, Ford prévoit en ouvrir quatre de plus d’ici la fin de 2019. La compagnie a déjà doublé son investissement dans le domaine de l’expérience client cette année.

Le Salon du véhicule électrique déménage au Stade Olympique

Après trois années à la Place Bonaventure, le Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM) déménagera au Stade Olympique en 2020.

Alors que la troisième édition de ce Salon dédié aux modes de transport électriques s’est tenu il y a à peine un mois, sa première mouture sous le toit du Stade Olympique est prévue pour les 24, 25 et 26 avril 2020.

C’est principalement pour continuer de se développer que le SVEM changera d’adresse. « Le SVEM avait besoin de vastes espaces afin d’assurer sa croissance fulgurante depuis sa toute première édition en 2017 », expliquent les dirigeants de l’évènement par voie de communiqué.

En déménageant au Stade, le Salon montréalais se déploiera sur près de 19 000 mètres carré. Aux dires des organisateurs, il deviendra ainsi « le plus grand salon public de véhicules électriques au monde ».

Avec cet espace supplémentaire, le SVEM promet d’attirer davantage d’exposants en plus de bonifier son offre d’essais routiers. Cette année, plus de 25 000 visiteurs ont été répertoriés.

Un Salon qui fait des petits
Après avoir constaté l’intérêt des Montréalais pour les véhicules électriques, les organisateurs du SVEM se sont alliés à ceux du Salon international de l’auto de Québec afin d’organiser un premier Salon du véhicule électrique à Québec. Celui-ci a eu lieu les 24, 25 et 26 mai derniers au Centre de foires de Québec.

Les limites de vitesse, on s’en fout

La chose est pour le moins contradictoire.

Pendant près de 20 ans, j’ai roulé presque quotidiennement sur l’Autoroute des Cantons-de-l’Est et j’y ai été témoin de dizaines et dizaines d’excès de vitesse, telle une gigantesque moquerie des limites imposées par nos gouvernements.

Ces limites sont déjà incroyablement permissives et on doit en féliciter nos policiers de ne pas avoir le crayon trop aiguisé. Bref, sauf en de rares incidences, on permet de rouler juste sur la limite, c’est-à-dire, un peu sous les 120 km/h, ce qui constitue un cadeau de la part de nos policiers.

Oui, je vous le concède, on fait face de temps à autre à des zélés mais, généralement, sinon la plupart du temps, 118 km/h est la limite.

Je tiens à souligner que j’ai eu droit à la même tolérance sur la plupart de nos autoroutes et que je n’y ai récolté aucune contravention.

D’un côté, nos responsables de la sécurité routière s’essoufflent, par divers moyens, à nous sensibiliser à des comportements plus sécuritaires au volant tandis que, de l’autre, les constructeurs automobiles ne cessent d’exhiber leurs produits dans des démonstrations de conduite agressive où le risque est jeté par-dessus bord.

La rage au volant
Bref, assisterons-nous bientôt à des démonstrations de rage au volant ou pire encore à de la course automobile sur des routes publiques? Je sais que j’ai moi-même, à une certaine époque, été coupable de ce genre de laisser-aller. Je m’en excuse humblement auprès de la Société d’assurance automobile du Québec. Je me suis heureusement converti au bon sens depuis.

Là où cette tolérance me gêne un peu, c’est dans le comportement des automobilistes qui profitent des largesses de la Loi pour rouler bien au-dessus des limites permises. Bref, la limite, on s’en fout comme de l’an quarante.

Déjà, si l’on se permet 118 km/h, qui dit que ce ne sera pas 135 km/h très bientôt? Or, ni les conducteurs québécois, ni nos autos mal entretenues ni l’état lamentable de nos routes ne permettent de rouler en toute sécurité à une telle allure.

Des exemples
Dans une panoplie de publicités automobiles, les voitures comme les VUS sont présentés dans des contextes qui vont complètement à l’encontre de ce que préconise nos gouvernements, soit la sécurité routière.

Une Nissan Micra qui dévore le pavé, c’est non seulement déraisonnable, mais aussi un quasi-mensonge tant cette voiture est une poussette très loin d’une berline grand sport. Je pourrais aligner ici des dizaines de publicités abusives, qui vont à l’encontre du bon sens, mais je vous laisserai faire votre choix de ces artisans du mauvais exemple. Même les VUS et les camions se livrent à des cascades qui n’ont pas leur place dans ce que je considère comme une sorte de glorification de véhicules sans panache.

En conclusion, je n’en reviens absolument pas de constater jusqu’à quel point les aspects les plus cruciaux de la sécurité routière sont totalement bafoués au nom d’un commercialisme incessant.

Hyundai lance un Kona hybride… mais pas chez nous

Hyundai a dévoilé aujourd’hui le chaînon manquant entre son très populaire Kona, élu VUS nord-américain de l’année 2019, et le Kona électrique.

En lançant le nouveau Kona hybride, le constructeur souhaite attirer les consommateurs qui recherchent plus d’économie d’essence sans devoir payer le double du prix à l’achat pour se débarrasser du moteur à combustion.

Avec cette version, un quatre-cylindres de 1,6 litre à injection directe de 104 chevaux fait équipe avec un moteur électrique à aimant permanent de 43 chevaux. Ensemble, leur puissance nette est estimée à 139 chevaux et le couple maximal, à 189 livres-pied (les chiffres officiels seront annoncés plus tard).

Le groupe motopropulseur du Hyundai Kona hybride comprend également une petite batterie au lithium-ion-polymère de 1,56 kWh. L’autonomie électrique se limite donc à de très courtes distances. À propos, il s’agit d’un véhicule hybride conventionnel et non rechargeable.

Une boîte à double embrayage à six rapports complète l’équation. À titre comparatif, le Kona vendu chez nous propose une automatique à six rapports et une boîte à double embrayage EcoShift à sept rapports.

Il est possible de surveiller et de contrôler les diverses fonctions du Kona hybride via l’écran central de sept pouces inclus de série ou bien celui de 10,25 pouces avec navigation offert en option. Un grand affichage avec informations propres au modèle hybride se trouve devant le conducteur, tout comme un affichage tête haute en option. Pour plus de commodité et de connectivité, la reconnaissance vocale et les services télématiques Blue Link sont aussi disponibles.

En passant, l’écran de 10,25 pouces s’accompagne d’un assistant de conduite Éco qui aide à réduire la consommation (le Kona actuel à traction enregistre une moyenne de 7,9 L/100 km) et à minimiser l’usage des freins. Il analyse les données de la route à partir du GPS et avise le conducteur quand vient le temps de relâcher l’accélérateur. De plus, un système prédictif de gestion de l’énergie empêche la batterie de trop se décharger dans les côtes pour en maximiser l’utilisation.

Esthétiquement, le Kona hybride se démarque du Kona régulier avec des couleurs et des garnitures uniques à l’intérieur, comme des touches blanches autour des bouches de ventilation et du levier de vitesses ainsi que des accents au fini noir lustré sur les poignées de portes et le volant. Les roues en alliage et quelques peintures extérieures sont également exclusives.

Le Hyundai Kona hybride sera en vente en Europe à compter du mois d’août. Nous espérons avoir bientôt des détails sur sa venue possible au Canada.

Mazda CX-9 2019: Une popularité qui se maintient

Le Mazda CX-9 est en quelque sorte une valeur sûre. Depuis son apparition sur le marché, à la fin de 2015, sa popularité se maintient. Cela suggère qu’aujourd’hui encore, il répond efficacement aux attentes des acheteurs.

Les utilitaires à 7 places sont pratiques certes, mais pas tous aussi agréables à conduire les uns que les autres. Leurs dimensions imposantes et des suspensions trop molles rendent la conduite de plusieurs peu agréable. Heureusement, certains modèles évitent ces écueils. Je pense, par exemple, au Mazda CX-9. Il allie efficacement polyvalence et agrément de conduite.

C’est en avril 2006, au Salon de l’auto de New York, que Mazda a dévoilé la première génération de ce véhicule ; une nouveauté qualifiée de « vroum vroum encore plus dégagé ». Le CX-9 2007 était son premier utilitaire à 7 places. Il visait les familles contemporaines et les jeunes couples cherchant un véhicule transformable et spacieux tout à la fois. Il allait se substituer à la fourgonnette MPV, un type de véhicule en déclin, et s’en distinguer par un style huppé annonçant un statut haut de gamme faisant défaut à cette dernière.

Sans être une panacée, le CX-9 de première génération avait tout de même réussi à impressionner la presse spécialisée du Canada et des États-Unis puisqu’il avait raflé le titre 2008 du camion nord-américain de l’année devant le Buick Enclave et le Chevrolet Tahoe hybride.

Puis, au Salon de Los Angeles, en novembre 2015, la seconde génération faisait ses débuts. Le CX-9 2016 se distinguait de son prédécesseur par une silhouette plus élancée inspirée du design Kodo, si cher au constructeur de Hiroshima. Un aménagement intérieur plus sophistiqué allait aussi renforcer le statut haut de gamme de cet utilitaire. De nouveau finaliste à la compétition annuelle du camion nord-américain de l’année, en 2017, le CX-9 de nouvelle génération ne réussira toutefois pas à convaincre les juges et c’est la fourgonnette Chrysler Pacifica qui remportera finalement le titre. Dommage...

Popularité qui se maintient
Cela ne l’empêchera pas de connaître le succès. Sans occuper une des trois places de tête, parmi les utilitaires de taille moyenne ayant un habitacle à 7 places (un créneau dominé, dans l’ordre, par le Hyundai Santa Fe, le Kia Sorento et le Toyota Highlander), il a néanmoins réussi à maintenir un attrait indéniable auprès des acheteurs depuis son arrivée sur le marché.

C’est d’ailleurs pour soutenir cet attrait jusqu’à l’arrivée d’une prochaine génération, qu’on n’attend pas avant 2022 selon certaines sources indépendantes, que le constructeur a apporté diverses améliorations intéressantes au modèle 2019.

Si l’esthétique de la carrosserie reste inchangée, les habitués de ce modèle auront tôt fait de remarquer que la version GS-L 2019, qui se situe entre la GS d’entrée de gamme et les GT et Signature plus cossus, troque les roues en alliage de 18 po qu’elle avait l’an dernier pour celles de 20 po réservées jusqu’ici aux deux versions plus chères. La version GS devient donc la seule à avoir des roues de 18 po, qui présentent à tout le moins l’avantage d’être moins coûteuses à chausser de pneus d’hiver !

Outre les rétroviseurs extérieurs repliables électriquement, qui font désormais partie de la dotation des versions GT et Signature (une première pour ce véhicule), c’est dans l’habitacle qu’on retrouve certaines nouveautés évidentes. Je pense, par exemple, à ce rétroviseur sans cadre à atténuation automatique et aux sièges baquets ventilés. Ces derniers sont l’apanage des CX-9 GT et Signature, alors que le rétroviseur sans cadre, qui confère à l’intérieur une allure épurée, constitue une exclusivité de la version Signature.

Ces deux versions plus luxueuses reçoivent aussi un nouveau système de visualisation à 360 degrés utilisant quatre caméras pour surveiller les obstacles dans le périmètre proche du véhicule au moment de le garer. Par ailleurs, le système d’infodivertissement Mazda Connect des quatre versions dispose désormais des systèmes CarPlay d’Apple et Android Auto si prisés des acheteurs, en plus d’avoir la capacité de prise en charge des services de données de SiriusXM.

Au chapitre de la sécurité, l’ensemble i-ActiveSense inscrit parmi les options de la version GS 2018 figure maintenant parmi la dotation de série. Très complet, il réunit un régulateur de vitesse adaptatif capable d’immobiliser le véhicule et de le remettre en mouvement. Il y a aussi, entre autres, un système d’aide au freinage avec fonction de détection des piétons, un système d’avertissement de louvoiement, un système de suivi de voie et une commande automatique des feux de route.

La dynamique de conduite du CX-9 a également été affinée par une foule de changements apportés, d’une part, aux composantes de la suspension (les amortisseurs, leurs supports et ressorts antirebonds) et aux supports du moteur, de même que, d’autre part, à la direction dont on a amélioré la précision. Ces changements rendent ce véhicule plus agréable à conduire encore qu’il ne l’était auparavant.

On a même modifié la structure interne de la garniture du pavillon. Cette amélioration, qui passerait facilement inaperçue, permet aux occupants du CX-9 de bénéficier d’une isolation acoustique supérieure à ce qu’elle était déjà. Et pourtant, cet utilitaire était déjà reconnu parmi les mieux insonorisés de sa catégorie ! Voilà une qualité qui va de pair avec la finition soignée et la haute qualité des matériaux employés à bord. Un sentiment que le CX-9 Signature amplifie avec sa belle sellerie de cuir Nappa auburn et ses garnitures de bois de rose sur la console centrale et les portières avant.

Mécanique au point
Le CX-9 est animé par un 4-cylindres Skyactiv de 2,5 L à turbocompresseur. Cette variante d’un moteur atmosphérique du CX-5 peut être alimentée, au choix, de carburant régulier ou super. Selon celui qu’on choisit, il produit 227 à 250 ch, mais dans chaque cas, on en retire 310 lb-pi, un couple atteint dès 2 000 tr/min. Autant de puissance permet à ce Mazda d’atteindre 100 km/h en moins de 8 s avec une accélération souple et progressive. Cette motorisation peut aussi remorquer des charges atteignant 1 588 kg (3 500 lb).

Soulignons, enfin, que ce moteur est jumelé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Bien étagée et d’action discrète, elle procure un rendement équivalent aux nouvelles boîtes à multiples rapports. Vous savez, celles qui ne cessent de chercher le « bon » rapport et qui irritent tant les conducteurs ! Pourtant, avec « seulement » six rapports, elle permet au moteur suralimenté Skyactiv d’être peu gourmand, comme en témoigne la cote de consommation moyenne de 10,5 L/100 km publiée par Ressources naturelles Canada ; une cote que nous avons d’ailleurs égalée, à quelques dixièmes près, lors d’un essai récent. Cela démontre qu’il n’est pas nécessaire d’être le modèle qui domine les ventes pour bien faire !

Demande de recours collectif contre Kia

Une dame de Lévis affirmant qu’un défaut de conception cause l’éclatement des toits ouvrants panoramiques de plusieurs modèles Kia depuis 2011 demande l’autorisation au tribunal de déposer un recours collectif de 1 million $.

Propriétaire d’un Kia Sportage 2016, Marina Roy affirme avoir plusieurs problèmes avec le toit ouvrant panoramique de son véhicule depuis l’achat.

Ce « vice caché » l’aurait ainsi empêchée de jouir pleinement de son véhicule.

Peinture de céramique
Selon la demande de recours collectif de Mme Roy déposée par le cabinet d’avocats Siskinds, Desmeules, avocats, « l’éclatement spontané » du toit « met la sécurité des conducteurs et des passagers en danger [sic] ».

Selon le document, c’est la peinture de céramique appliquée sur le verre du toit ouvrant qui entraîne les bris. Le recours collectif vise Kia Canada, mais aussi la maison mère basée en Corée du Sud.

Une enquête sur le sujet a été enclenchée aux États-Unis en 2013. Kia aurait déjà reconnu ce type de bris concernant le modèle Sorento, alors que 10 000 véhicules avaient été rappelés en mars 2016 pour cette raison.

« Option luxueuse »
Malgré la dénonciation de ce problème, Kia « a continué à [sic] mettre les membres du groupe [les futurs adhérents au recours] à risque en continuant à leur vendre sans avertissement les véhicules visés », indique le document déposé au palais de justice de Québec.

Les toits ouvrants panoramiques sont vendus comme « une option luxueuse ».

La demande de recours collectif vise les modèles Sorento, Optima, Sportage, Soul et Cadenza construit entre 2011 et 2019.

Hyundai Veloster Turbo 2019 : une GT, mais pas une GTI

La Hyundai Veloster est une petite bête très particulière. Elle est arrivée sur le marché pour le millésime 2012, causant une onde de choc dans le segment des petites voitures avec son design déjanté, et surtout avec sa configuration de portes asymétriques.

Malgré son architecture modeste, la Veloster affichait un agrément de conduite surprenant, bien que son quatre cylindres de 1,6 litre, emprunté à la Hyundai Accent, livrait 138 chevaux, mais un couple plutôt mince. Les ventes ont immédiatement décollé, pour se calmer peu après.

Pour garder la Veloster intéressante, la compagnie a lancé la Turbo avec un moteur survitaminé de 1,6 litre, produisant 201 chevaux et un couple de 195 livres-pied. La petite auto sport possédait désormais le muscle pour accompagner son agilité. Ses racines de voiture économique avaient toutefois ses limites, et la Veloster n’est jamais venue proche de rivaliser avec la Volkswagen Golf GTI sur une route de campagne sinueuse.

Pour le millésime 2019, la Veloster a subi une refonte majeure tout en obtenant le moteur de 147 chevaux de l’Elantra en déclinaison de base. Le quatre cylindres turbocompressé est toujours disponible, et la rugissante Hyundai Veloster N 2019 vient d’arriver aussi. Est-ce que la nouvelle voiture est meilleure que l’ancienne? Absolument.

Bien que le design de la partie arrière soit moins exagéré et que les passages de roues soient moins boursoufflés, la forme générale de la Veloster demeure instantanément reconnaissable. La porte unique côté conducteur et les deux portes côté passager ont été conservées. Pas question pour Hyundai de délaisser cette caractéristique signature de la Veloster.

La porte arrière existe évidemment pour faciliter l’accès aux places arrière, et l’absence d’une porte arrière du côté gauche permet une ouverture plus grande pour le conducteur, facilitant également les entrées et les sorties. En revanche, cela ne rend pas la Veloster plus polyvalente pour autant, alors que l’espace pour les jambes est limité à l’arrière, et l'on ne compte que deux places de toute façon. Quant au coffre, son volume s’élève maintenant à 565 litres. C’est beaucoup plus qu’auparavant, mais quand même en deçà de ce que proposent les compactes à hayon actuellement sur le marché.

Les occupants à l’avant profitent d’un espace adéquat, et le conducteur réalisera assez rapidement à quel point la visibilité arrière est pauvre, causé par une lunette minuscule et de larges piliers. Sous la pluie et pendant l’hiver, l’infime essuie-glace ne balaie qu’environ la moitié de ladite lunette. Heureusement, la surveillance des angles morts et l’alerte de trafic transversal arrière figurent de série.

Également de série, on retrouve un siège du conducteur à hauteur réglable, des sièges avant chauffants, une sellerie en tissu avec surpiqûres bleues, un climatiseur, un régulateur de vitesse, un volant chauffant gainé de cuir et des jantes en alliage de 18 pouces. La Veloster bénéficie aussi d’une chaîne audio à six haut-parleurs, d’un écran multimédia tactile de sept pouces ainsi que d’une intégration Apple CarPlay et Android Auto. Pas mal pour un prix de base de 20 999 $ avant les frais de transport et de préparation! La Honda Civic Coupé ne peut pas s’en rapprocher en matière de rapport prix/équipement.

En contrepartie, le moteur de 2,0 litres de la Veloster de base n’est pas très enjoué, fonctionnant sur un cycle de combustion Atkinson afin d’économiser de l’essence. Cela convient pour la conduite au quotidien, cependant pour agrémenter nos fins de semaine au volant, la Veloster Turbo est évidemment un meilleur choix.

Disponible à partir de 25 899 $, elle conserve la puissance et le couple du modèle de génération précédente, mais aussi la courbe de puissance non linéaire. Les accélérations sont intéressantes et en matière de performances, cette voiture est tout aussi amusante qu’une Civic Si, sans néanmoins pouvoir se mesurer à la Golf GTI et son 2,0 litres turbo riche en couple. La boîte manuelle à six rapports de Hyundai n’est pas aussi maniable que celles de chez Honda et Volkswagen, et l’automatique à sept rapports avec double embrayage n’a pas la rapidité d’une mitraillette comme la boîte DSG de la GTI.

Bon, la Veloster est plus abordable. En outre,le moteur turbo peut fonctionner à l’essence ordinaire, et il a enregistré une excellente moyenne de 7,5 L/100 km lors de notre essai.

Notre voiture Turbo Tech essayée était bourrée de caractéristiques comme des phares et des feux à DEL, des essuie-glaces à capteur de pluie, un toit ouvrant, une sellerie en cuir avec surpiqûres rouges, un climatiseur automatique, un affichage tête haute, une clé intelligente, un sonar de recul, un réglage électrique du soutien lombaire pour le conducteur, un écran tactile de huit pouces avec connectivité BlueLink et une chaîne Infinity à huit haut-parleurs. Avec un ensemble de pneus de performance et de roues ainsi qu’une peinture bicolore, la facture n’a même pas dépassé 30 000 $. Encore une fois, une aubaine!

Grâce aux pneus Michelin Pilot Sport 4 et la nouvelle suspension arrière multibras – l’ancienne Veloster disposait d’une poutre de torsion –, cette bagnole est divertissante. Par contre, pour le trajet au quotidien, la suspension est un peu trop ferme. Peut-être que nous sommes simplement devenus vieux et grincheux...

Voilà. On aime le moteur turbo, mais on ne l’adore pas. On se méfie également de la durabilité à long terme des mécaniques turbocompressées, alors si l’on veut se procurer une Veloster pour son design et son rapport prix/équipement, et la garder longtemps, le moteur de 2,0 litres serait un choix plus avisé. Si nous sommes des mordus de performances, et que nous pouvons nous le permettre, la Veloster N à 275 chevaux, se détaillant à environ 35 000 $, s’avère tout un bolide.

La Veloster est unique, bourrée d’équipements et jolie. N’allez simplement pas croire que la version Turbo est aussi amusante qu’une Golf GTI.

GM prépare-t-il une riposte au Jeep Wrangler?

Ceux qui ont été déçus lorsque le Chevrolet Blazer est revenu sur le marché en tant que VUS à caractère urbain et sportif aux capacités hors route limitées ne devront peut-être qu’attendre un peu plus longtemps.

En effet, la rumeur veut que General Motors planifie un tout nouvel utilitaire pour s’attaquer au roi incontesté de la conduite tout-terrain : le Jeep Wrangler.

D’où vient cette rumeur? Plus tôt cette semaine, l’équipe du site GM Authority a aperçu deux Wrangler Unlimited au centre d’essai de GM à Milford, au Michigan. Ceux-ci étaient munis de plusieurs capteurs et appareils de collecte de données.

Certains affirment qu’il s’agit de la première fois en plus de dix ans que le constructeur teste un Wrangler à des fins d’analyse.

Fondons-nous trop de grands espoirs? À notre avis, ce serait tout à fait logique pour la division GMC de consolider sa gamme en ajoutant un authentique VUS tout-terrain, non seulement pour rivaliser avec le Wrangler, mais aussi le futur Ford Bronco.

Le vice-président mondial de la marque, Duncan Aldred, avait déclaré il y a quelques années que ce n’était pas dans les plans de s’attaquer à Jeep sur ce front. Or, les choses ont beaucoup changé dans l’industrie et plus particulièrement dans le marché des utilitaires. Les dirigeants auraient-ils changé d’idée?

Évidemment, un tel VUS n’emploierait pas la plateforme C1XX du Blazer et du GMC Acadia. Ce serait plutôt un véhicule avec carrosserie sur cadre (body-on-frame) utilisant sans doute la nouvelle architecture VSS-T.

Qu’en pensez-vous? Est-ce enfin le temps pour GM de répliquer directement au Wrangler?

Ford F-150 : le moteur diesel maintenant offert dans plus de versions

Le Ford F-150 demeure le véhicule le plus vendu au Canada et c’est en grande partie à cause des nombreuses configurations et mécaniques qu’il propose, dont le tout nouveau V6 turbodiesel Power Stroke de 3,0 litres.

Bonne nouvelle pour les acheteurs : ce moteur normalement réservé aux versions Lariat, King Ranch et Platinum sera maintenant disponible à partir de la version XLT, plus abordable avec son PDSF de base de 36 299 $ (modèle à cabine simple et caisse de 6,5 pieds).

La compagnie dit avoir pris cette décision après avoir entendu les demandes des concessionnaires et des clients à travers le pays.

Rappelons que le V6 turbodiesel Power Stroke de 3,0 litres génère une puissance de 250 chevaux à 3 250 tours/minute et un couple de 440 livres-pied à 1 750 tours/minute, ce qui donne au Ford F-150 une capacité de remorquage de 11 400 livres (5 170 kilos) avec l’équipement approprié.

Jumelé à une boîte automatique à 10 rapports, il consomme 10,8 L/100 km en ville, 8,0 L/100 km sur l’autoroute et 9,5 L/100 km en moyenne dans le cas d’un F-150 à deux roues motrices.

Les alternatives sont un V6 atmosphérique de 3,3 litres (290 chevaux), deux V6 EcoBoost turbocompressés de 2,7 litres (325 chevaux) et 3,5 litres (375 chevaux) ainsi qu'un V8 de 5,0 litres (395 chevaux). N’oublions pas bien sûr le moteur EcoBoost à haut rendement des F-150 Limited et Raptor, qui développe 450 chevaux et 510 livres-pied de couple.

Par ailleurs, on sait qu’un Ford F-150 hybride rechargeable arrivera pour 2020. Le constructeur envisagerait même de produire un F-150 électrique.

Kia Soul 2020 : bien assis dans sa niche

TORONTO (Ontario) - Lorsque le premier Kia Soul fut introduit en 2009, il était non seulement seul dans sa niche, mais il représentait le renouveau de la marque coréenne ainsi que l’arrivée du designer allemand Peter Schreyer au sein de l’entreprise.

À l’époque, Kia se bâtissait encore une réputation en sol nord-américain, mais le Soul s’est rapidement montré compétent et surtout, lucratif pour le constructeur. Plus d’un million d’exemplaires furent vendus au Canada et aux États-Unis depuis sa naissance, et la marque entière a pris tout un élan depuis, claquant plusieurs coups de circuit avec des véhicules comme le Sportage, la Forte et plus récemment, la Stinger.

Pour célébrer ce succès, Kia remanie sa petite boîte carrée pour une troisième génération, tout en conservant intacts les ingrédients de base qui lui ont permis d’être si appréciée de ses propriétaires. C’est lors de son lancement canadien, à Toronto, que nous avons eu l’occasion de la mettre à l’essai.

Une simplification, pour mieux se vendre
Bien que le Soul demeure seul sur son étoile, Kia avoue que de nouveaux concurrents pourraient tenter de venir le battre à son propre jeu. On pense entre autres au Nissan Kicks, au Toyota C-HR et au prochain Hyundai Venue; tous de petits VUS à vocation urbaine, entraînés par les roues avant.

Si vous n’avez toujours pas deviné, non, le Kia Soul 2020 ne s’offre pas avec le rouage intégral. Selon Kia, ses nombreux propriétaires ne s’en sont jamais plaints.

Afin de mieux affronter ses nouveaux rivaux et de demeurer à tête du segment au chapitre de la valeur qualité-prix, on simplifie les choses : une seule motorisation à essence pour l’année-modèle 2020. Fini la boîte manuelle et le moteur turbo, ce dernier n’est désormais disponible que sur le marché américain en raison de chiffres de vente ridiculement bas sur le territoire canadien. C’est un peu triste, car ce groupe motopropulseur permettait au Soul de se démarquer du lot et d’être étonnamment performant.

Il a donc recours à un quatre cylindres atmosphérique de 2,0 litres d’une puissance modeste de 147 chevaux et un couple de 132 lb-pi. Celui-ci est jumelé à une boîte automatique à variation continue (que l’on nomme IVT) pour l’étendue de la gamme. Bien entendu, il existe aussi une déclinaison entièrement électrique que l’on appelle simplement Kia Soul EV. Notre journaliste Gabriel Gélinas a eu la chance de la mettre à l’essai en Corée du Sud plus tôt cette année.

Le Soul en donne encore beaucoup pour le prix exigé, c’est d’ailleurs la force des produits Kia en général. Même au bas de l’échelle des déclinaisons, avec un Soul LX, on fait une bonne affaire grâce à son prix de base de 21 195 $ (transport et préparation en sus), comprenant une panoplie de caractéristiques de série, comme des sièges avant chauffants, un climatiseur ainsi que l’intégration Android Auto et Apple CarPlay.

Et même une fois que le véhicule est pleinement équipé, dans sa déclinaison la plus cossue – GT-Line Limited –, on ne dépasse pas 30 000 $. Notre modèle d’essai était un EX Limited, se détaillant 28 995 $, incorporant une pléthore de technologies d’aide à la conduite semi-autonome, des sièges en cuir et des jantes de 18 pouces, lui octroyant une allure plutôt cool.

Des couleurs éclatées et beaucoup d’espace
Étant donné que le Soul est d’abord destinée pour la ville, notre parcours d’essai s’est surtout déroulé dans les rues de la métropole.

Sur la route, le Soul 2020 se montre considérablement plus rigide et raffiné que son prédécesseur. Selon Kia, sa plate-forme, qui est propre à ce véhicule, n’a pas changé. Elle a plutôt été renforcée à l’aide d’acier à haute résistance, fournit par les usines Hyundai Steel de la compagnie mère.

La suspension, la direction et les freins ont également été repensés par nul autre qu’Albert Biermann, celui qui était anciennement chez BMW et qui a pris en charge la dynamique de conduite des véhicules Kia, Hyundai et Genesis. Sans surprise, le résultat final est réussi.

La conduite de ce nouveau Soul est non seulement nettement plus raffinée qu’avant, mais plus dynamique et amusante. On sent désormais une harmonie entre les composantes mécaniques, une qualité qui était absente des anciennes générations. Certes, le Soul n’est pas rapide, mais son petit moteur livre une bonne dose de couple à bas régime, avec une linéarité digne de mention tout au long de la plage de puissance.

Nous avons toutefois été déçus par le bruit du moteur et par l’insonorisation de l’habitacle. Le véhicule est bruyant en vitesse de croisière, et la boîte CVT n’est pas de la même efficacité que celle d’un Toyota C-HR ou d’un Nissan Kicks. L’effet élastique est très présent et vient gâcher tout ce que le moteur a dans le ventre en matière d’accélération.

Cependant, le Soul se rattrape grâce à un habitacle hyperspacieux et au goût du jour. Il peut être illuminé par un éclairage d’ambiance variable, aux thèmes amusants. Il est même possible d’activer un mode « party » et de synchroniser le système audio Harman Kardon (livrable en option) à l’éclairage.

La planche de bord est moderne et fort bien assemblée, incorporant des matériaux agréables au toucher. De plus, son système multimédia se voit modernisé par un nouvel écran de 10,25 pouces offert à partir de la déclinaison EX Premium. Fidèle aux produits du constructeur, ce système est convivial, facile à naviguer via ses énormes icônes clairs et simples, sans oublier les innombrables technologies intégrées. Certaines d’entre elles, comme Android Auto, ne figurent même pas dans certains produits BMW de plus de 100 000 $!

Pour finir, le Soul s’avère la plus polyvalente des petits véhicules urbains, merci à son coffre à double plancher et à son espace de chargement qui totalise 1 755 litres. Ce volume surpasse non seulement celui du Nissan Kicks (915 litres), mais aussi de certains VUS compacts, comme le Mazda CX-5 (1 688 litres), par exemple. De plus, sa banquette arrière est étonnement accommodante pour les grandes personnes. Disons que sa forme rectangulaire y est pour beaucoup.

En résumé, bien que nous soyons déçus de voir disparaître la boîte manuelle et l’option du moteur turbo pour sa troisième génération, le Kia Soul 2020 demeure une valeur sûre, peu importe la déclinaison choisie.

Nous ne pouvons faire autrement que de le recommander. Amusant à conduire, vibrant par ses agencements de couleur et éclairages à la mode, et abordable – autant à l’achat qu’en entretien –, le Soul est un excellent petit véhicule.

Tesla annonce sa première Model 3 faite en Chine

La Tesla Model 3 est arrivée sur le marché chinois il y a plusieurs semaines, les exemplaires provenant de la Californie et étant expédiés par le Pacifique. Naturellement, son prix reflète cette situation.

Mais voilà que Tesla vient d’annoncer le lancement des premières Model 3 fabriquées en Chine, plus précisément des versions Autonomie standard Plus. Affichées à partir de 328 000 yuan (environ 64 000 $), elles semblent être identiques à celles produites aux États-Unis, mais elles coûtent 49 000 yuan (près de 10 000 $) de moins.

Les livraisons débuteront dans six à dix mois, selon la compagnie, ce qui veut dire que les clients chinois qui font aujourd’hui la précommande d’une Model 3 fabriquée localement – avec un dépôt de 20 000 yuan (4 000 $) – peuvent s’attendre à la recevoir d’ici la fin de l’année ou au début de 2020. Ils pourraient par ailleurs être éligibles à des rabais pour l’achat d’une voiture électrique, à moins que le gouvernement chinois décide de les éliminer.

Comprenez bien une chose : la Tesla Model 3 faite en Chine n’est pas prévue pour une exportation en Amérique du Nord, du moins pas à court ou moyen terme. Nos exemplaires continueront de sortir de l’usine de Fremont.

Au Canada, la Model 3 Autonomie standard Plus, qui peut parcourir jusqu’à 386 kilomètres avec une batterie pleine, se vend présentement à compter de 53 700 $. Celle à Longue autonomie offrant 499 kilomètres débute à 67 200 $.

Le 1er mai, la même journée où est entré en vigueur le nouveau programme d’incitatifs d’Ottawa, Tesla a ajouté une version plus abordable de la Model 3 dont l’autonomie est limitée à seulement 150 kilomètres et le prix, fixé à 44 999 $. Elle se qualifie donc pour la réduction fédérale de 5 000 $.

Volvo V60 Cross Country 2019 : plus de plaisir qu’un VUS

Les modèles Cross Country de Volvo existent depuis 1997 et ils sont l’une des principales raisons qui attirent les consommateurs vers la marque suédoise. Avec la nouvelle génération des S60 et V60 lancée pour 2019, on a droit à une version entièrement modernisée de l’aventureuse familiale compacte.

Comme vous le savez, ce genre de véhicule n’est plus aussi populaire que par le passé, les VUS et multisegments obtenant largement la faveur des consommateurs nord-américains ces temps-ci. À quel point la nouvelle Volvo V60 Cross Country 2019 constitue-t-elle une alternative intéressante? C’est ce que nous avons cherché à savoir au cours de cet essai.

Un design franchement accrocheur
Volvo ne cesse d’être acclamé pour la beauté de ses designs de nouvelle génération et c’est bien mérité. Les stylistes ont fait un travail remarquable et on peut maintenant parler d’une référence dans l’industrie. Mention honorable aux phares à DEL qui non seulement ont fière allure avec leurs feux de jour en forme de marteau de Thor, mais qui peuvent aussi en option pivoter dans les courbes pour mieux éclairer la route.

La V60 Cross Country se démarque habilement de la V60 ordinaire avec sa garde au sol accrue de 75 millimètres (résultat d’un châssis et d’une suspension spécialement retravaillés), ses moulures protectrices autour des roues et au bas de la carrosserie ainsi que sa calandre légèrement différente. Elle affiche plus de robustesse et de caractère et, comme si ce n’était pas suffisant, l’exemplaire testé comprenait des jantes de 20 pouces au lieu de celles de 18 pouces offertes de série.

À bien y penser, si un véhicule comme le Jaguar I-PACE passe pour un multisegment, pourquoi appellerait-on cette Volvo une familiale?

Un superbe cocon
La refonte de l’habitacle impressionne tout autant. Le toit panoramique l’inonde de lumière et les sièges garnis de cuir couleur crème en option le rendent encore plus clair et invitant. Le confort de ces derniers est à la hauteur de l’excellente réputation de Volvo et la position de conduite parfaite est facile à trouver. Le choix et la présentation des matériaux, le souci du détail, l’insonorisation – tout y est. Par contre, la visibilité est déficiente dans certains angles en raison des vitres latérales et arrière étroites, de l’épaisseur des montants centraux et du gros boîtier du système IntelliSafe derrière le rétroviseur.

À l’arrière de la V60 Cross Country 2019, deux adultes de grande taille pourront prendre place sans jamais se sentir incommodés ni manquer d’espace. Asseoir une troisième personne sur la banquette s’avère plus difficile et moins agréable en raison de la grosseur du tunnel de transmission et de la dureté du dossier central.

Quant au coffre, il fait preuve d’une très belle polyvalence. Certes un peu plus petit que ceux des utilitaires compacts, il peut néanmoins contenir 658 litres et son seuil de chargement bas est apprécié. Pour transporter le chien chez le vétérinaire ou ramener plusieurs gros sacs du supermarché, aucun problème.

Les dossiers se rabattent dans une proportion de 60/40 et non de 40/20/40, mais l’opération se fait électriquement (de série) et il y a quand même une trappe d’accès pour glisser de longs objets, comme des skis. Au total, on obtient 1 441 litres. On a également apprécié le cache-bagages amovible offrant deux hauteurs différentes ainsi que le panneau qui se soulève du plancher pour mieux organiser l’espace et accrocher certains articles. Un hayon assisté est également inclus de série.

Revenons à l’avant pour parler du point focal de la planche de bord : l’écran tactile de neuf pouces disposé à la verticale. Facilement accessible, il s’utilise comme une tablette. Cela dit, le système multimédia Sensus de Volvo occasionne certaines frustrations. Même si les designers ont épuré l’aménagement des boutons et des commandes à proximité, un trop grand nombre de fonctions du véhicule se contrôlent et s’ajustent par le biais de cet écran – pas super pour garder les yeux sur la route. Merci tout de même pour l’intégration d’Apple CarPlay et d’Android Auto. D’un autre côté, les deux ports USB ne devraient pas être dissimulés dans le compartiment entre les deux sièges.

Un seul moteur
Tous les modèles Volvo des séries 60 et 90 reposent sur la plateforme échelonnable SPA, conférant à la V60 Cross Country 2019 le même niveau de qualité, de solidité et de raffinement sur la route. La sécurité est exceptionnelle, notamment avec le système de freinage d’urgence automatique capable de détecter à la fois piétons, cyclistes et gros animaux.

Pour l’instant, l’unique moteur offert est un quatre-cylindres turbocompressé de 2,0 litres appelé T5, qui développe 250 chevaux et 258 livres-pied de couple, jumelé à une boîte automatique à huit rapports. Cette dernière est d’une douceur irréprochable et la puissance convient assez bien au véhicule considérant sa vocation. Le moteur T6 de 316 chevaux aurait bien sûr livré des accélérations plus excitantes, mais grâce au mode Dynamique proposé, il y a quand même moyen de rendre les choses plus intéressantes.

Par ailleurs, la motorisation hybride rechargeable T8 de Volvo, qui fournit 400 chevaux et offre une certaine autonomie électrique, n’est pas encore disponible avec la V60 Cross Country, mais rappelons que la compagnie a promis d’électrifier chacun de ses modèles dans les années à venir. Entre-temps, pour réduire la facture à la pompe, il faut compter sur la fonction d’arrêt-démarrage automatique. Vous pouvez la désactiver si elle vous agace, mais pourquoi gaspiller l’essence super recommandée pour le moteur?

Douce et agréable à conduire sur les routes pavées malgré une direction qui manque un peu de sensation, la V60 Cross Country étonne et inspire confiance sur les autres types de terrain. En plus de sa garde au sol accrue, elle se démarque de la V60 ordinaire par son rouage intégral de série et son mode Hors route (en passant, Volvo gagnerait à remplacer le bouton de sélection du mode de conduite par une simple molette). Ce dernier comprend un système de contrôle en descente, idéal dans les pentes plus abruptes où il maintient le véhicule entre 8 et 40 km/h pour nous permettre de nous concentrer sur le volant. La semaine d’essai s’est terminée par une séance dans la boue, les roches et même une vieille carrière abandonnée; la belle Suédoise a permis de bien nous amuser!

Prix et concurrence
Vendue à partir de 48 900 $ avant les frais de transport et préparation, la Volvo V60 Cross Country 2019 n’offre qu’une seule version, contrairement à la V60 régulière (43 900 $). Notre modèle d’essai bénéficiait de plusieurs options et ensembles, portant le total à un peu plus de 60 000 $.

Les véhicules de cette trempe sont assez rares sur le marché. La V60 Cross Country rivalise directement avec l’Audi A4 allroad (48 500 $) et, dans une moindre mesure, la version haut de gamme de la Subaru Outback (42 295 $ pour le modèle 2019 sortant). Elle se veut aussi une alternative aux VUS compacts de luxe, à commencer par le XC60 de Volvo.

Le problème, c’est que ce dernier coûte moins cher (46 800 $) avec le même moteur et le même rouage intégral. Pour l’économie d’essence et le plaisir de conduire, allez-y avec la V60 Cross Country; pour l’accès aux places intérieures et le volume de chargement, optez pour le XC60. À propos, les deux peuvent remorquer jusqu’à 3 500 livres.

Que pensez-vous du Nissan Titan V8 2018?

J’ai particulièrement apprécié le Nissan Titan V8 2018, neuf, que j’ai récemment essayé. J’aimerais connaître votre opinion sur le produit avant de l’acheter.

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Bonjour Joey,

Je vais être honnête, je ne suis pas un adepte de ce camion. Non, je ne crains pas sa fiabilité, surtout avec cet indestructible moteur V8. Maintenant, le Titan est un camion très lourd et extrêmement énergivore. Malgré sa conception récente, les technologies que l’on y propose ne sont pas au niveau de celles des camions américains, qui offrent plus de capacités pour une bien meilleure consommation de carburant.

Cela dit, je suis également conscient que les concessionnaires Nissan sont très « compréhensifs » lorsqu’un client se présente pour un Titan. Ces modèles sont parfois difficiles à vendre, et pour cette raison, le constructeur accorde souvent des rabais très alléchants. Et c’est probablement le cas pour le modèle 2018 neuf que vous convoitez, à une période où les 2019 sont arrivés depuis longtemps.

Ainsi, si vous craignez une mauvaise fiabilité, vous pouvez avoir l’esprit tranquille. Et j’ajouterais qu’à certains niveaux, le Titan est peut-être moins capricieux que certains rivaux, dont les technologies impactent beaucoup sur les coûts d’entretien. Cela dit, la seule raison de se procurer le Titan demeure son prix. Parce qu’à facture égale, vous êtes de toute évidence mieux servi par un Ram, un GM et un Ford F-150.