Services fédéraux : Rhéal Fortin est là pour accompagner les entreprises
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Les défis sont nombreux pour les entrepreneurs. Il existe bien plusieurs services offerts par le gouvernement fédéral pour les aider, mais il est souvent difficile d’y accéder, de se retrouver dans les exigences et la paperasse, ou simplement d’obtenir une réponse. C’est pourquoi le député fédéral de Rivière-du-Nord pour le Bloc québécois, Rhéal Fortin, et son bureau sont là pour accompagner les entrepreneurs dans leurs demandes.
M. Fortin donne l’exemple des services de l’Agence du revenu du Canada (ARC), essentiels pour que les entreprises paient leurs taxes et impôts et éviter les erreurs. « Actuellement, par contre, il y a une panne de services difficile à expliquer. Les gens attendent des mois ! », dénonce le député. Heureusement, les bureaux de député comme le sien ont des lignes dédiées afin de rejoindre plus rapidement les agents de l’ARC. En ce moment, les attachés politiques font aussi face à de longues attentes « de plusieurs jours, voire de semaines », mais cela permet tout de même de réduire considérablement les délais pour les entrepreneurs, surtout si le dossier est urgent.
Travailleurs étrangers temporaires
Obtenir les permis pour faire venir des travailleurs étrangers temporaires peut aussi être un casse-tête pour les entreprises. « Il y a beaucoup de services qui en dépendent. Nos cultivateurs en ont besoin pour nos champs de fraise et de maïs, mais aussi nos industries manufacturières, nos restaurateurs et j’en passe. Le taux de chômage augmente, oui, mais il y a en même temps une pénurie pour certaines main-d’oeuvre », illustre M. Fortin.
Toutefois, « on a beaucoup de difficultés à renouveler les permis et à faire venir les gens ici ». « Il y en a qui sont ici depuis longtemps ou qui viennent depuis plusieurs années. Ils devraient avoir un traitement prioritaire, ou leur permis devrait être renouvelé de manière automatique. Mais les entreprises sont toujours confrontées à des difficultés », déplore M. Fortin.
Avec son bureau, le député aide les entrepreneurs à renouveler leurs demandes et à assurer le suivi de leur dossier. « Tout récemment, on a réussi, par différentes démarches et avec des appuis officiels, à faire venir un boulanger français pour Deux Gars Dans l’Pétrin. Ils nous ont remercié sur leur page Facebook, et c’est la plus belle paie pour moi et tous les employés du bureau. C’est une fierté. Et j’aurais beaucoup d’autres histoires ! Ça n’a pas d’impact national, mais ç’a un impact concret sur les entreprises d’ici », souligne le député.
Programmes et subventions
Et même si l’on sait qu’ils existent, ces programmes ne sont pas toujours accessibles et clairs. « Les critères à rencontrer peuvent être importants. Il arrive qu’une entreprise souhaite faire une demande, mais le libellé qu’elle utilise ne rencontre pas les exigences du ministère. Donc on aide souvent les entreprises dans leurs démarches, tout comme les organismes. »
De plus, ces programmes peuvent avoir des retombées importantes pour la région et son économie. Le programme Emplois d’été Canada, par exemple, permet d’employer des jeunes de moins de 30 ans pour la saison estivale, tout en ayant une partie de leur salaire remboursée par le gouvernement fédéral. « C’est essentiel pour beaucoup d’entreprises d’ici, en particulier les organismes communautaires. On a des étudiants en sciences sociales ou en gérontologie, qui vont travailler dans une entreprise qui, elle, rend service aux plus démunis ou aux personnes âgées. Tout le monde y trouve son compte ! »
M. Fortin déplore cependant que les fonds du programme ont été coupés de moitié. « On avait 1,2 M$ par année pendant la pandémie. Et on l’utilisait en totalité. Mais on est descendus à 600 000 $. Donc on fait des pressions, année après année, pour augmenter le montant. »
Bien connaître ses citoyens
Cela dit, la plupart des services fédéraux mériteraient d’être améliorés, adaptés et modernisés, soutient M. Fortin. « Ce sont des questions sur lesquelles on travaille constamment au Bloc québécois. Et si on n’intervenait pas, la situation serait encore plus dramatique. »
Certains de ces services sont aussi dupliqués par Québec, souligne-t-il. « C’est une chose qu’on essaie d’éviter. Au Bloc québécois, on travaille beaucoup pour harmoniser ça et qu’Ottawa transfert les fonds à Québec pour qu’il s’en occupe. »