Samuel Manteaux 1958 : la tradition et l’innovation sous un même toit

Par Atelier Production

Publireportage – Le 2 septembre dernier, Samuel Manteaux 1958 a franchi une étape importante de son histoire avec son installation à Saint-Jérôme, marquant le début d’une nouvelle ère pour cette entreprise familiale. Dirigée aujourd’hui par Roxane Labelle et Martin Faucher, l’entreprise marie le savoir-faire traditionnel à une vision moderne et durable de la mode.

Tout commence avec Gérard Samuel, Gaspésien d’origine, qui fonde l’entreprise il y a plus de six décennies, en 1958. Rapidement, l’entreprise devient une référence en matière de confection et de remodelage de manteaux.

Parallèlement, en 1971, Fernand Laflamme ouvre sa boutique et atelier Fourrures Fernand Laflamme sur la rue St-Georges à Saint-Jérôme. Ensuite, la designer Irma Paytler le rejoint à sa division de gros à Montréal.

« J’ai commencé avec Fernand en 1987 à Montréal », se remémore Mme Paytler, designer de formation. « Je ne connaissais rien à la fourrure à l’époque, mais j’ai appris le métier et, au fil des ans, nous avons lancé des collections entières. Nous faisions des salons, des expositions et même des défilés de mode. »

Sous leur direction, l’entreprise connaît un essor qui lui permet de rayonner bien au-delà de la région. M. Laflamme, resté à la barre plus de 50 ans, raconte avec émotion : « Après toutes ces années, ça aurait été triste de fermer. Je suis heureux d’avoir trouvé des successeurs passionnés pour reprendre le flambeau de notre entreprise. »

De Laval à Saint-Jérôme : une nouvelle étape pour l’entreprise

L’aventure a pris un nouveau tournant en 2024, lorsque la Ville de Laval a annoncé la démolition du bâtiment d’origine de Samuel Manteaux 1958. « On n’a pas eu le choix, il fallait trouver un nouveau local rapidement », explique Mme Labelle. Après plusieurs recherches, c’est l’atelier de Fernand et Irma, dans leur boutique de Saint-Jérôme qui s’est imposé.

« Il y avait déjà tout ce qu’il fallait : les voûtes pour le rangement, un emplacement facile d’accès et une clientèle régionale prête à nous accueillir », précise Martin.

L’entreprise a déménagé en juin, rénové l’espace tout l’été et ouvert officiellement ses portes le 2 septembre. « Nous voulions que la boutique devienne un atelier-boutique : un lieu vivant, où les clients voient comment leur manteau est réparé, transformé ou créé sur mesure. »

Un atelier-boutique unique

Chez Samuel Manteaux 1958, l’artisanat est au cœur de l’expérience. L’espace a été conçu pour mettre en valeur le travail des fourreurs et des designers. Les clients peuvent voir, en temps réel, les artisans à l’œuvre : remodelage de manteaux, réparations, confection sur mesure et entretien de pièces précieuses.

L’équipe, composée de designers diplômés, met son expertise au service de la créativité et de la durabilité. « Beaucoup de gens arrivent avec un manteau qui appartenait à leur mère ou leur grand-mère. Plutôt que de le laisser dormir dans un placard, on le transforme pour en faire une pièce actuelle, qui sera portée avec fierté. Ça peut aussi devenir des accessoires de toutes sortes », explique Mme Labelle.

En plus de diriger l’entreprise, Martin enseigne la fourrure depuis 1995 au Cégep Marie-Victorin. Il constate un regain d’intérêt pour le métier : « Les jeunes générations redécouvrent la matière, surtout pour son aspect écoresponsable. Recycler et réutiliser la fourrure existante évite la surproduction et donne une deuxième vie à des pièces de grande qualité. »

Cet intérêt se traduit aussi par la popularité croissante des cours de design de fourrure et par l’enthousiasme des clients pour les créations locales.

Un choix écoresponsable et durable

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la fourrure fait partie d’une démarche de mode durable lorsqu’elle est utilisée de façon responsable. « Un manteau de fourrure peut durer jusqu’à 100 ans. Il suffit de l’entretenir et de l’adapter aux tendances pour qu’il traverse les générations ».

La reconfection et la réparation représentent aujourd’hui une part importante de l’activité de l’entreprise. Cela permet non seulement de préserver l’héritage familial, mais aussi de réduire le gaspillage de peaux déjà traitées.

Pour marquer cette nouvelle étape, Samuel Manteaux 1958 prévoit organiser une journée portes ouvertes et un événement spécial pour remercier ses clients fidèles. « Ce sera l’occasion de découvrir les nouvelles installations, de rencontrer notre équipe et d’admirer nos dernières créations. Restez à l’affût ! ».

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