(Photo : Sarah Scott – UQO)
Sylvie Boucher de Grosbois, vice-rectrice au développement du campus de Saint-Jérôme

L’UQO : Un partenaire de développement régional

Par Rédaction

Dossier :  LES GRANDS ENTREPRENEURS

En collaboration avec la Chambre de Commerce et D’Industrie Saint-Jérôme Métropolitain

Bien que l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ait officiellement pignon sur rue avec son campus à Saint-Jérôme depuis 2010, l’UQO est présente dans les Laurentides depuis 1971.

En 2001, la Ville de Saint-Jérôme souhaitait avoir un campus pour développer les sciences infirmières. Des locaux ont donc été aménagés, d’abord au Cégep et par la suite sur la rue de la Gare. L’intérêt de la Ville pour obtenir un campus s’est concrétisé par l’annonce de la construction en 2008, puis, deux ans plus tard, on inaugurait les locaux actuels. Ainsi en 2020, on soulignera avec fierté les dix ans de l’implantation de l’université à Saint-Jérôme.

Près des besoins de la communauté

« Nous sommes à l’écoute du territoire. On s’inscrit comme un partenaire du développement des Laurentides. Il faut travailler avec les communautés du territoire en santé, en éducation, avec les entreprises, les groupes sociaux, et devenir des alliés dans le développement de la région. C’est un peu notre signature. Nous mettons en place des programmes selon les besoins. En sciences infirmières, nous comptons 1 000 étudiants. D’ailleurs, nous avons créé un programme d’infirmières praticiennes spécialisées en néonatalogie, le seul francophone au Québec », explique Sylvie Boucher de Grosbois, vice-rectrice au développement du campus de Saint-Jérôme.

« Notre personnel est très impliqué, nos étudiants sont actifs et participent à des projets qui touchent la communauté. Ils ont accès à tout ce qu’un campus peut offrir et pourront trouver, nous l’espérons, un emploi dans leur milieu », ajoute madame de Grosbois.

L’an dernier, l’UQO a organisé une grande rencontre avec les acteurs régionaux pour le développement stratégique. Une centaine de personnes y prenaient part. « À partir de ça, nous allons accroître la planification stratégique académique pour bien répondre aux besoins du milieu. Nous comptons bonifier notre carte de programmes. Nous devons anticiper la croissance de la population et les enjeux qui y sont liés », explique la vice-rectrice.

Les défis

« Notre principal défi est le manque d’espace et les besoins sont grands. L’avenir est prometteur parce que l’on grandit avec et pour le territoire. Nous avons le soutien des politiciens, tant au municipal que provincial et fédéral. Nous travaillons au futur plan académique à la suite des discussions avec les décideurs de la région et ce plan sera soumis au ministère », conclut madame de Grosbois.

Sans aucun doute, la formation est la pierre angulaire du développement économique en outillant les leaders actuels et futurs. L’UQO est donc un acteur incontournable pour la région.

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