(Photo : Courtoisie Jeannot Aucoin)
Les Hippolytois Jeannot Aucoin et sa conjointe Maryse Bastien ont facilement effectué la transition du tennis au pickleball.

La santé des aînés : accros au pickleball

Par Luc Robert

Les adeptes de pickleball sont de plus en plus nombreux au Québec. Les Hippolytois Jeannot Aucoin et sa conjointe Maryse Bastien n’échappent pas à cet engouement.

Le couple s’est mis à pratiquer ce sport sur le tard, mais l’a très vite adopté.

« Maryse et moi jouons au pickleball depuis maintenant quatre ans… et on est devenu complètement accros ! Parce que c’est le sport parfait pour rester actifs, avoir du plaisir et prendre soin de ses articulations », a débuté M. Aucoin, un résident du secteur du Lac Bleu.

Joueurs de tennis de longue date, les deux conjoints ont effectué une transition en douceur vers cette nouvelle discipline qui se joue dans un rectangle plus petit qu’un court de tennis.

« Pour les sportifs qui veulent bouger, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, c’est un choix gagnant : on apprend vite les règles et on progresse rapidement. Et nos articulations nous disent merci! (rires). L’ambiance est amicale, accueillante et motivante. Cependant, la disponibilité des terrains et les plages horaires sont assez restreintes. Parfois, elles se remplissent en 15 minutes. Mais les villes ont des projets en vue pour répondre à l’ampleur de la demande pour ce sport », a-t-il ajouté.

À Saint-Hippolyte comme partout au Québec, le pickleball est de plus en plus populaire.

« La meilleure nouvelle, c’est qu’en 2026, nous pourrons compter sur des terrains extérieurs de qualité au parc Connelly. La communauté du pickleball à Saint-Hippolyte n’a pas fini de grandir… à tel point que nous avons dû nous rendre à quelques occasions au parc Léon-Arcand de Prévost (où nous sommes tolérés) et à l’Académie Lafontaine. Le bassin d’adeptes est tel que les terrains actuels du Lac Connelly et de l’école des Hauteurs ne suffisent plus à la demande. Et on comprend pourquoi : le pickleball est simple, rapide à apprendre et favorise les contacts sociaux », a décrit M. Aucoin.

L’hiver, M. Aucoin et Mme Bastien jouent trois fois par semaine à l’École du Grand-Rocher et à l’Académie Lafontaine, souvent pendant deux heures. Il n’y a toutefois pas d’Eugénie Bouchard parmi le groupe.

« On bouge, on rit, on compétitionne un peu… et on sort toujours de là avec un sourire. Les joueurs sont à 50% des anciens tennismen qui vont aussi disputer des tournois. À Saint-Hippolyte, on aime gagner, mais on évolue dans un cadre plaisant et récréatif où l’ambiance est amicale. »

Des techniques de base proches du tennis

« La conversion sur le plan technique n’est pas difficile. Le service s’effectue par en-dessous, plutôt qu’un coup en puissance par-dessus l’épaule. On effectue des rotations. Des plages destinées aux joueurs réguliers et avancés permettent de créer un équilibre. Ma conclusion : le pickleball demeure l’activité idéale pour garder la forme, entretenir les réflexes, socialiser et avoir du plaisir, et tout ça en même temps. Et les jeunes ont aussi commencé à s’adonner à ce sport. On joue les mardis, mercredis et jeudis, ainsi que les dimanches. Que demander de plus ? », a-t-il questionné tout haut.

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