Le chia, une culture émergente au Québec

Par Rédaction

Réputé pour ses nombreuses vertus santé — comme sa haute teneur en oméga-3, en fibres et en protéines —, le chia jouit d’une popularité grandissante depuis quelques années.
Ainsi, l’intérêt croissant de la part des consommateurs pour ce « superaliment » pourrait se révéler très avantageux pour les agriculteurs québécois. Sans l’ombre d’un doute, la culture du chia s’avère prometteuse.
Poursuivez votre lecture pour en apprendre davantage! D’entrée de jeu, il faut savoir que le chia est une plante originaire d’Amérique du Sud. Puisqu’elle ne supporte pas très bien le froid et qu’elle a une grande résistance à la sécheresse, elle est normalement cultivée dans les pays dont le climat est chaud et aride. De plus, pour qu’elle puisse fleurir et produire des graines, elle nécessite une photopériode courte, c’est-à-dire un temps d’exposition plus bref à la lumière. Alors, en considérant tous ces facteurs, comment peut-on arriver à l’implanter efficacement en Amérique du Nord?
En fait, sa culture est maintenant rendue possible grâce à des travaux menés par des chercheurs du Kentucky. Ces derniers ont su développer des variétés de chia fleurissant à jours longs – elles sont donc parfaites pour une production dans des pays au climat variable.
Bien qu’elle soit encore à un stade de développement au Québec, la culture du chia attire déjà l’attention de plusieurs agriculteurs. Les spécialistes en recherche et développement agricole affirment que sa production – en tant que culture d’appoint – pourrait contribuer à la diversification et à la rentabilité des fermes québécoises. Intéressant, n’est-ce pas?

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