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Conseillers en orientation: Trouver son programme d’études

Par Rédaction

La transition du secondaire au cégep, surtout le fait de choisir un programme d’études collégiales, n’est pas chose facile. Pour simplifier cette transition, des conseillers en orientation recommandent aux élèves de commencer à s’analyser dès la troisième ou quatrième secondaire.

Trois conseillers ont discuté avec le Journal des façons efficaces de choisir un programme d’études pour un élève qui passe du secondaire au cégep. 

Audrey Larivière, conseillère en orientation au Cégep de Saint-Jérôme, explique notamment qu’il existe deux grandes étapes à franchir avant de déterminer le programme qui convient le mieux à un élève. « Il y a la connaissance de soi et la connaissance des programmes d’études », explique-t-elle. 

Connaître son fonctionnement

D’après Mme Larivière, la connaissance de soi est l’étape la plus importante et la plus déterminante dans un choix de programme. « C’est sûr qu’on ne demande pas à un élève de 16-17 ans de se connaître comme une personne de 40 ans ! Mais il faut observer son fonctionnement. Le meilleur moment pour essayer plein de choses, c’est au secondaire. Et c’est important de s’observer à travers ses activités », souligne la conseillère. 

Il est important pour un élève d’identifier ses habiletés et ses forces. À travers des activités, il faut porter attention à son comportement et à la satisfaction que l’on en retire. Audrey Larivière donne l’exemple d’une élève qui propose souvent des activités à faire ou qui arrive à mobiliser les gens autour d’elle. « En voyant cela, on peut lui attribuer des habiletés relationnelles. » 

Michel Latour, conseiller en orientation au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN), est du même avis. « Pour choisir un programme qui nous correspond, nous devrions nous baser sur ce que nous aimons et ce dans quoi nous estimons avoir du talent. Par exemple, il est pertinent de se questionner à savoir dans quels domaines nous nous sentons utiles, quelles sont nos valeurs et le niveau d’engagement pour lequel nous sommes prêts à investir pour atteindre nos buts », explique-t-il.

Mme Larivière explique également que ce n’est pas tout le monde qui a une passion et qu’il est normal de ne pas en avoir. « Alors, je crois qu’on est mieux de se demander : « Qu’est-ce que j’ai fait dans le passé qui m’a procuré de la satisfaction ? » » 

« Ils peuvent aussi demander comment ils sont perçus à des proches ou des professeurs », recommande Audrey Larivière. 

Vivre des expériences

Une autre façon de découvrir ses champs d’intérêt est de vivre des expériences de travail concrètes. Selon Camille Sauvé, aussi conseillère au Cégep de Saint-Jérôme, il existe plusieurs manières, dès le secondaire, de vivre ce type d’expérience. « Déjà, il y a les portes ouvertes dans les cégeps ou dans des entreprises qui peuvent permettre à un élève d’estimer s’il se voit évoluer dans un domaine. »

Mme Sauvé souligne également les activités « étudiants d’un jour », qui permettent aux élèves de plonger dans un programme et dans le curriculum le temps d’une journée. « Sinon, il y a les stages d’observation qui permettent de voir les aspects positifs et négatifs d’un milieu de travail », explique Camille Sauvé. 

La conseillère propose également aux élèves de visiter le site internet academos.qc.ca. Il s’agit d’une plateforme qui permet aux élèves de trouver des mentors dans des domaines ou des postes qui les intéressent et de pouvoir clavarder avec eux.  

De son côté, Michel Latour propose d’ailleurs d’assister à l’Expo-Carrière du CSSRDN. « L’évènement a lieu au mois de décembre chaque année et il permet de rencontrer les représentants d’une majorité de cégeps et de centres de formation professionnelle qui y participent. »

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