Sophie St-Père, Chef de programme hémato-oncologie ambulatoire Sud
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« On focus sur le bien-être à travers la maladie »

Par Journal-le-nord

Hémato-Oncologie

Au cours des dernières années et principalement depuis un an, les départements d’Hémato-Oncololgie du CISSS des Laurentides ont développé une nouvelle approche auprès des personnes atteintes de cancer. « On focus sur le bien-être à travers la maladie », explique Sophie St-Père, Chef de programme hémato-oncologie ambulatoire Sud.

 

« Nous avons changé notre approche. Auparavant, les gens débutaient la chimiothérapie dès la confirmation du diagnostic par l’oncologue. Maintenant, nous les laissons retomber sur leurs pieds et ainsi leur permettre de bien assimiler la nouvelle qu’ils viennent de recevoir », souligne Sophie St-Père.

Séance d’accueil

Dès la sortie du rendez-vous avec l’oncologue, tout est mis en place pour une séance d’accueil afin d’expliquer en quoi consistera leur passage en Hémato-Oncologie et cette rencontre est sans obligation.

La personne est rencontrée avec un accompagnateur et on leur explique tout le fonctionnement, même le stationnement. On aborde les questions sur la vie quotidienne à travers les traitements, les soins infirmiers, l’administration et tout ce que la personne a besoin de savoir pour l’aider à cheminer durant cette étape. « On sait qu’ils ne retiennent pas tout lors de cette visite car ils sont souvent encore sous le choc et dans l’incertitude. On leur remet une pochette d’accueil qu’ils pourront regarder à tête reposée. Lors de la séance d’accueil, une psychologue, une travailleuse sociale et la diététicienne sont présentes pour répondre aux questions. On essaie de faire les choses de façon plus cohérente et plus douce », ajoute madame St-Père.

Statistiques du cancer du sein

Depuis les années 80 le taux de décès par cancer du sein a chuté de 48%. Le dépistage accru et l’utilisation de traitement plus efficace avec des thérapies ciblées et des molécules (chimiothérapie) adaptées selon chaque cas et le stade d’avancement ont contribué à cette diminution. Dans certaines situations, on fait des dépistages génétiques parce que des traitements d’immunothérapie fonctionnent bien.

L’hormonothérapie et la radiothérapie font aussi partie de la gamme de traitements. Chaque patiente a son protocole. Dès le début, on évalue la détresse des femmes lors de l’annonce, voire même en période de dépistage, et les femmes sont référées pour un soutien psychologique immédiatement.

 

Dépistage

Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) offre une mammographie de dépistage aux femmes âgées de 50 à 69 ans. Les femmes admissibles reçoivent une lettre d’invitation à passer une mammographie aux deux ans gratuitement. Quand on détecte précocement, on augmente les chances de guérison.

Dans le cadre du programme, la population admissible des Laurentides âgée entre 50 et 69 ans s’élève à 91 143 femmes (en décembre 2018). Pour les années 2017-2018, c’est un total de 43 374 mammographies de dépistage qui ont été réalisées pour les femmes résidentes des Laurentides.

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1 Comment

  1. Lynda Ouellet

    J’ai terminé mes traitements pour le cancer du sein depuis peu. Une équipe en or

    Reply

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