De gauche à droite, Jean-Pierre Brunet, Marie-Pier Brunet, Sandrine Moulin, Katy Turcotte, Marc-André Forget et Pierre-Alexandre Brunet. Absent de la photo, mais faisant partie de l’équipe administrative : Sylvie Pilon, Mathieu Debien, Renaud Bellerive, Guylaine Barbarie et Ulysse Lajoie. Courtoisie

Les Autobus Brunet : « Apprendre et travailler en famille »

Par Atelier Production

Publireportage – « Au commencement, c’était notre grand-père, Paul-Émile Brunet, qui avait quelques autobus et des camions d’huile à chauffage. Quand il est décédé en 1976, c’est notre père, Jean-Pierre, qui a pris la relève. Et il a décidé de se concentrer sur les autobus », raconte Pierre-Alexandre Brunet, vice-président et directeur général des Autobus Brunet.

Aujourd’hui, l’entreprise de transport scolaire couvre un vaste territoire, allant de Mirabel jusqu’à Mont-Tremblant et Saint-Donat. Avec sa soeur Marie-Pier, directrice du transport nolisé, Pierre-Alexandre dirige maintenant les opérations courantes. Mais leur père et mentor n’est jamais loin. « Tous les jours, il est là. Il s’ennuierait chez lui. »

Rester (et revenir) au bercail

L’entreprise a toujours été au coeur de la famille Brunet. « On restait dans les environs. Donc la fin de semaine, quand on était jeunes, on allait au garage et on lavait des autobus », se souvient Pierre-Alexandre. Déjà adolescent, il était clair qu’il y passerait sa carrière. « Mon premier emploi, ç’a été comme pompiste et laveur d’autobus. Ensuite, je suis allé vers les bureaux. J’ai aidé à la répartition. Puis j’ai fait la gérance de l’atelier mécanique. Et quand on a ouvert notre division à Sainte-Agathe, j’ai passé 5 ans à administrer et à monter le garage là-bas. Après, je suis revenu à Saint-Jérôme, en 2019, au poste de vice-président. Et en 2021, j’ai pris le relais comme directeur général », raconte-t-il.

Marie-Pier, elle, a fait quelques détours en chemin. « J’ai travaillé ici adolescente, dans les bureaux, pour faire un peu d’administration. Mais j’ai quitté pour Montréal, pour étudier en design intérieur, et je suis restée là pendant 18 ans. Je voulais voir autre chose. Je ne croyais pas nécessairement que le transport et les autobus scolaires, c’était ma voie. Mais clairement, ce l’était ! », confie-t-elle. Durant ses dernières années à Montréal, elle a même travaillé pour une autre compagnie de transport, avant de revenir à Saint-Jérôme. Elle considère maintenant que son parcours lui permet d’apporter quelque chose de plus à l’entreprise, des façons différentes de faire, et une touche de marketing.

Pierre-Alexandre, quant à lui, considère-t-il qu’il aurait eu à apprendre en sortant de l’entreprise ? « J’ai déjà eu cette pensée-là. Mais ça ne me manque pas. Il y a tellement d’évolution dans notre industrie. D’avoir vécu tous les postes aussi m’apporte une vision différente. » Pour lui, c’est « essentiel » de bien connaître l’ensemble de son entreprise et de sa réalité, sur le terrain. « Quand un employé vient me voir avec un problème, je sais de quoi il me parle : j’ai vécu une situation semblable », illustre-t-il. De plus, rencontrer d’autres transporteurs, lors de congrès, lui permet d’échanger des idées et des pratiques et de les intégrer à son entreprise.

Prendre la relève

Au fil du temps, Jean-Pierre a confié de plus en plus de dossiers et de responsabilités à ses enfants. « Il est toujours très présent. Il a des dossiers et des mandats qui lui appartiennent, comme le côté financier. Mais au fil de la journée, c’est nous qui dirigeons les opérations », explique Pierre-Alexandre.

Surtout, Jean-Pierre reste un mentor et un conseiller précieux. « On se parle tous les jours. On se fait un petit compte-rendu, peut-être d’une trentaine de minutes, avec un peu de mentorat. Quand c’est ton bébé, laisser partir des dossiers est difficile. Mais ça vient avec la confiance qu’il peut nous donner, et les résultats qu’on peut livrer. Notre père est ouvert au changement et à nos idées. Mais c’est à nous de vendre notre salade et, après, il nous laisse carte-blanche. Des fois, on prend ses conseils, et d’autres fois, on suit les nôtres… et on vit avec les conséquences », lance Pierre-Alexandre, sourire en coin.

« On a du plaisir. C’est ça l’important : apprendre et travailler en famille », ajoute Marie-Pier.

Et la prochaine génération ?

Il est trop tôt pour dire si les enfants de Pierre-Alexandre et de Marie-Pier prendront, un jour, la relève à leur tour. « Émile a 17 ans et Charles-Édouard, 14 ans. Mes deux garçons ont travaillé un peu dans l’entreprise. Il y a déjà un intérêt », raconte Pierre-Alexandre. « Le mien, Arthur, a 10 ans : on n’est pas encore là ! Ça viendra peut-être. Mais les enfants posent des questions. Ils baignent là-dedans : c’est notre quotidien », indique Marie-Pier.

Dans tous les cas, les deux parents soulignent qu’il n’y a aucune pression pour enrôler leur descendance. Il faudra que ça vienne d’eux. « C’était la même chose pour nous. Quand on met de la pression pour avoir de la relève, ça ne fait pas bon ménage. Ce n’est pas une belle introduction à l’entreprise », soutient Pierre-Alexandre.


Année de fondation : 1976

Emplacement : 986 rue des Lacs à Saint-Jérôme

Nombre d’employés : Environ 200 employés

Valeurs d’entreprise : Sécurité, respect, travail d’équipe et proximité

Slogan : Voyager en bonne compagnie

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