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Une quatrième journée de grève annoncée par les RSG

Par Lpbw

GRÈVE. Les 13 600 responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), se mobiliseront à nouveau le 1er décembre prochain et tiendront une quatrième journée de grève nationale à travers le Québec.

« Considérant le blocage extrême à la table de négociation, nous sommes forcées de constater le manque de volonté de la ministre Charbonneau de négocier avec sérieux l’entente collective des RSG afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour l’ensemble des RSG du Québec, a souligné Annie Broekaert, présidente de de l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM) des Laurentides. Nous démontrerons la volonté des RSG ainsi que notre solidarité lors de notre prochaine journée d’action concertée. »

Selon la FIPEQ-CSQ le ministère de la Famille refuse de procéder à l’évaluation de l’emploi et au surplus, de soumettre le dossier à un arbitre en cas de désaccord. Elle dénonce aussi le fait qu’il n’y ait aucun argumentaire valable apporté par le ministère de la Famille pour justifier leur refus de faire correctement l’exercice d’évaluation de l’emploi de la RSG.

« Contrairement à ce qui est sous-entendu par la ministre Charbonneau, nous vivons présentement un blocage à la table de négociation et il y a un refus catégorique de la part du ministère à considérer les véritables enjeux de cette négociation », soutient madame Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.

Les RSG de la FIPEQ-CSQ se sont déjà mobilisé à travers le Québec au cours d’une série de grèves rotatives durant la semaine du 10 au 17 octobre et lors des grands rassemblements du 20 octobre dernier. Des manifestations de plusieurs milliers de RSG ont pris place à travers la province.

Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2013 et qu’elles ont déposé leurs demandes monétaires le 13 juin dernier. Les discussions sur les sujets prioritaires, notamment la reconnaissance des heures réellement travaillées, soit 50 heures par semaine, sont au coeur des litiges.

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