«Après un an à peinturer nos locaux et à nous installer comme il faut

Toute une nuit à jouer aux jeux vidéo…

GENEVIÈVE QUESSY

IMPLICATION. Un événement pas ordinaire a rassemblé une trentaine de mordus de jeux vidéo, le vendredi 31 juillet dernier, chez Enzyme, une entreprise récemment installée à Saint-Jérôme.

En plus de s’amuser en jouant toute la nuit, leurs ordinateurs branchés en réseau, l’objectif de ces amateurs de virtuel était d’amasser des fonds pour une bonne cause.

S’impliquer

Ainsi, à l’issue du Lan Party, 330$ ont été remis à L’Antre-Jeune, un organisme dont la mission est d’aider les jeunes à développer estime et confiance en soi.

«Après un an à peinturer nos locaux et à nous installer comme il faut», explique Carolljo Maher, vice-président chez Enzyme, «on cherche maintenant à s’impliquer dans la communauté, par différentes initiatives.»

Fondée en 2002 à Sainte-Adèle, Enzyme est vouée au contrôle qualité de logiciels et de jeux vidéo.

Très intrigant: les employés passeraient-ils leur journée assis dans un divan à s’amuser, la manette entre les mains?

«Pas du tout…», dit Carolljo Maher. «C’est un peu plus sérieux que ça! D’abord il n’y a pas de divan! Ensuite nos employés vérifient rigoureusement toutes les fonctionnalités des jeux selon des critères bien précis, font des tests de compatibilité. Nous faisons aussi du support à la clientèle.»

Dynamisme

Avec 350 employés et une moyenne d’âge autour de 22 ans, l’entreprise ne manque pas de dynamisme.

«Après 12 ans, on avait besoin de plus grands locaux, on souhaitait aussi se rapprocher de l’action, d’une vie sociale plus riche, d’un bassin d’emploi», dit Carolljo Maher. «C’est ce qui a motivé notre décision de déménager à Saint-Jérôme et on en est très content!»

En plus des professionnels du multimédia qui effectuent les tests, Enzyme engage une panoplie de corps de métier: «Il y a ici des traducteurs, des avocats, des gestionnaires, des comptables…»

Plutôt discrète, puisque pas ouverte au public, l’entreprise transige pourtant avec des clients de partout dans le monde. «Nos clients sont des développeurs de logiciels et de jeux comme Ubisoft, par exemple, et ils proviennent de partout, même du Japon!»

En plus d’organiser un événement visant à souligner officiellement l’ouverture de leurs bureaux jérômiens en septembre prochain, les gestionnaires d’Enzyme souhaitent faciliter l’intégration de leur entreprise au sein de la communauté en s’y impliquant socialement.

«On donne toujours nos équipements informatiques usagés à des OBNL», dit Carolljo Maher, «et on appuie plusieurs causes, comme par exemple la persévérance scolaire. En ce moment, on planifie une murale qui sera réalisée dans nos locaux par l’organisme Ici par les arts.»

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