" On va toujours défendre notre pays, nos valeurs, notre liberté " – Aldo Gauthier

Par Rédaction

SAINT-JÉRÔME. Le Jour du Souvenir a été commémoré aujourd’hui, dimanche 9 novembre 2014, à 11 h, au pied du cénotaphe de la place du Curé-Labelle sous une surveillance policière accrue, en raison des récents événements survenus à Ottawa et St-Jean-sur-Richelieu où deux militaires ont perdu la vie.

Cette commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, qui mettait fin à la Première Guerre mondiale, a donc été célébré dans des circonstances particulières. À Saint-Jérôme tous se sont accordés pour maintenir la cérémonie, pour faire honneur à tous ceux qui sont morts pour défendre la liberté.

Pour le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, il n’était pas question de ne pas tenir la cérémonie, suite aux évènements : "nous avons décidé de tenir la cérémonie quand même, de se tenir debout, même si on avait des craintes sérieuses pour la sécurité des gens. On a décidé de mettre une présence policière accrue. On tenait à faire la cérémonie, ici, pour faire honneur aux gens qui sont morts, et pour faire reconnaître les droits fondamentaux, les droits civils."

" Notre présence ici même, au pied du cénotaphe, est la preuve que nous n’allons pas oublier qui nous sommes et pourquoi nous nous battons. Ni les menaces ni la terreur empêcheront de garder bien vivantes et de de protéger nos valeurs et nos symboles de démocratie et de liberté ", a affirmé dans son allocution le député fédéral Pierre Dionne Labelle annonçant dans la foulée que le jour du Souvenir deviendra une journée nationale fériée, un projet de loi déposé par le député néo-démocrate Dan Harris.

Pour Aldo Gauthier, président de la Légion canadienne à Saint-Jérôme, il n’était pas question non plus de se cacher. Il confie qu’ " au début on a senti la frayeur et l’inquiétude de tout le monde. Ensuite on a parlé avec le maire et le député et il n’était pas question qu’on annule la cérémonie. Trop de personnes ont donné leurs vies pour qu’aujourd’hui on soit libre. On ne peut pas les oublier. Il n’était pas question que l’on se cache. La liberté est un symbole qui a été payé cher par les Canadiens. Et il est important que les prochaines générations comprennent que beaucoup ont payé de leur vie pour les libertés qu’on a aujourd’hui. On va toujours défendre notre pays, nos valeurs, notre liberté. "

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