(Photo : Courtoisie)
Les membres de l’APTS ont exercé des moyens de pression avec deux journées de grèves les 21 et 22 juin à Saint-Jérôme.

Négociations du secteur public: Deux journées de grèves supplémentaires

Par Rédaction

Les moyens de pression des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) se sont poursuivis avec deux journées de grève les 21 et 22 juin.

Les 60 000 professionnels et techniciens représentés par l’organisation, dont 3 800 dans les Laurentides, revendiquent des améliorations significatives de leurs conditions de travail pour attirer la relève, retenir les salariés expérimentés et éliminer ainsi la pénurie de main-d’œuvre qui met en péril les services offerts à la population.

« Les travaux des derniers jours ont permis de réaliser certaines avancées aux tables de négociation, sans parvenir à atteindre nos objectifs de négociation pour le moment. Nous demandons au gouvernement de faire un dernier effort pour arriver à une entente satisfaisante, notamment pour le secteur des centres jeunesse, identifié comme une priorité par le premier ministre. La surcharge de travail pèse lourdement sur nos 60 000 membres, dans toutes les missions et tous les titres d’emploi. Pour assurer l’accessibilité et la qualité des services à la population, le gouvernement doit mettre sur la table une proposition à la hauteur de l’expertise du personnel professionnel et technique, qui est primordiale pour le fonctionnement du réseau de la santé et des services sociaux », soutient Marie-Ève Meilleur, représentante nationale pour la région des Laurentides.

L’APTS est la première organisation à avoir tenu des journées de grève dans le réseau de la santé et des services sociaux. Elle demande au premier ministre d’accorder des mandats aux tables de négociation afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour ses membres.

« Nous avons exercé 3 journées de grève jusqu’ici. Une autre suivra demain. Nous ne le faisons pas de gaieté de cœur et préférerions être au travail pour prendre soin de la santé mentale et physique des gens des Laurentides. Nos demandes sont raisonnables et visent à permettre une offre de services de santé et de services sociaux plus accessibles et de meilleure qualité. Il n’en tient qu’au gouvernement d’accepter de travailler avec nos propositions pour obtenir une entente et éviter des journées de grève supplémentaires », conclut Chantal Daoust, présidente de l’exécutif APTS des Laurentides.

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