Mirabel veut devenir autonome en matière d'eau potable
Par Lpbw
RESSOURCE NATURELLE. Dans les prochaines années, la croissance démographique importante de Mirabel entraînera de grands défis. Celui de l’eau potable en est un.
Actuellement, cette ville des Laurentides ne possède pas d’usine de filtration d’eau malgré ses quelque 50 000 habitants. Elle doit utiliser celle de Saint-Jérôme et de Sainte-Thérèse pour s’approvisionner en eau. «Nous avons encore la capacité de nous développer à partir des réseaux d’eau de ces deux villes. Il n’y a pas de problème pour le moment», explique le maire de Mirabel Jean Bouchard qui ajoute que la Ville a des ententes à long terme avec ces municipalités (30 ans dans le cas de Saint-Jérôme).
Éventuellement, le défi de Mirabel sera de devenir autosuffisant en matière d’eau potable grâce à ses puits artésiens. Chaque année, on fait des tests de recherche en eau pour être un jour autonome. Au fil des ans, on mélange les eaux de Sainte-Thérèse et de Saint-Jérôme avec l’eau que nous puisons à même nos puits. Ainsi, on diminue de plus en plus l’eau de ces deux villes-là. Plus ça va aller, plus nous allons utiliser l’eau de nos puits», raconte M.Bouchard.
Celui-ci note que les secteurs à caractère plus ruraux de la Ville tels que Saint-Hermas, Sainte-Scholastique et Saint-Benoît s’approvisionnent seulement avec les puits. « Ces secteurs ne connaissent pas la même explosion démographique que nos secteurs plus urbains», note le maire qui voudrait idéalement qu’une usine de filtration d’eau soit construite dans sa Ville.
De nouvelles infrastructures
En plus de l’eau potable, un autre défi se pointe à l’horizon pour Mirabel. « Certains secteurs devront avoir des infrastructures en sports, loisirs et culture. Il devra y avoir des investissements assez majeurs pour desservir cette nouvelle population», souligne M.Bouchard.
Il donne l’exemple d’un centre culturel qui devrait être construit dans le secteur du Domaine-Vert Nord qui connaît une hausse démographique importante.
En sports, de nouvelles infrastructures devraient voir le jour, comme des terrains de soccer synthétiques. « Nous sommes une des villes où le taux d’inscription en soccer et en hockey est le plus important. Nous avons trois arénas et on manque d’heures de glace», termine-t-il.