Les députés péquistes demandent une intervention du ministre régional
Par Lpbw
AÉROGARE DE MIRABEL . La Ville de Mirabel a demandé hier (10 septembre) à Aéroports de Montréal (ADM) de repousser au 31 décembre l’octroi d’un contrat de démolition de l’aérogare de Mirabel.
Les députés du caucus péquiste de la région des Laurentides, Sylvain Pagé, Pierre Karl Péladeau et Claude Cousineau, ont réagi dans la même journée en signifiant leur appui au maire de Mirabel, Jean Bouchard, au président de la Conférence Régionale des Élus (CRÉ) et maire de Lorraine, Ramez Ayoub, ainsi qu’aux décideurs économiques de la région dans leur demande à Aéroport de Montréal (ADM) d’accorder un délai supplémentaire de trois mois avant de procéder à la destruction de l’aérogare.
Rappelons que le président de la Conférence régionale des élus (CRÉ) des Laurentides et maire de Lorraine, Ramez Ayoub, rappelait hier l’appui indéfectible de toutes les forces économiques vives des Laurentides pour l’achèvement des études de faisabilité sur la transformation de l’aérogare de Mirabel en centre de foires.
« Il suffit aux dirigeants des Aéroports de Montréal (ADM) de surseoir de quelques mois seulement à leur décision de démolir l’aérogare de Mirabel pour donner la chance de valider la création d’un centre de foires majeur pour toutes les Laurentides », mentionnait dans un communiqué M. Ayoub.
Le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, de concert avec ses collègues des Laurentides, demande au ministre responsable de la région, Pierre Arcand, de se manifester et de soutenir les leaders des Laurentides. « La communauté et les élus municipaux savent qu’ils peuvent compter sur notre collaboration pour appuyer leur demande. Avant de procéder au démantèlement, il faut se donner le temps nécessaire pour analyser toutes les possibilités, comme le demande l’ensemble des intervenants », mentionne-t-il également.
Le projet de convertir l’aérogare abandonnée en centre de foires représente un projet économique majeur et selon le plan d’affaires préliminaire, la région a le potentiel pour assurer la viabilité d’un tel projet. « Quelle est donc l’urgence de démolir les installations alors que le bâtiment est abandonné depuis 2004 ?», se questionne pour sa part le député de Labelle, Sylvain Pagé.
Les députés dénoncent également le peu d’intérêt manifesté par le gouvernement libéral dans ce dossier. « Le gouvernement ne peut rester inactif dans ce dossier. L’aéroport de Mirabel est une plaque tournante pour le secteur de l’aéronautique au Québec. Son aérogare peut être au cœur de la poursuite du développement et d’une redynamisation, à condition de lui trouver une nouvelle vocation », souligne le député de Bertrand, Claude Cousineau.
L’échéance fixée par ADM est le 16 septembre.