(Photo : Cégep Saint-Jérôme)

Le Cégep de Saint-Jérôme offre la gratuité pour deux programmes

Par Marie-Catherine Goudreau

Le Cégep de Saint-Jérôme a décidé de s’acquitter des frais de formation et du matériel obligatoire pour tous les étudiants inscrits aux programmes de Gestion d’un établissement de restauration et de Gestion hôtelière. L’établissement a pris cette initiative dans l’objectif d’apporter un soutien à l’industrie.

Dès l’automne 2022, les étudiants inscrits dans ces deux programmes n’auront pas à payer leurs frais de scolarité. Le but est « d’encourager au maximum la formation qualifiante afin que tous puissent mener une carrière réussie et contribuer pleinement au succès de ce secteur d’activité », peut-on lire dans un communiqué.

Faible taux d’inscriptions

« C’est en constatant le faible taux d’inscriptions dans ces programmes que nous avons décidé de faire cette offensive », explique Patricia Tremblay, directrice des études au Cégep de Saint-Jérôme. Grâce à des allocations du gouvernement au Cégep, l’établissement peut se permettre de couvrir les frais de scolarité et les coûts reliés au matériel. C’est entre 500 et 1000 $ que les étudiants vont économiser s’ils suivent un de ces programmes cette année. 

Un des enjeux est que le programme de Gestion d’un établissement de restauration est basé sur le restaurant Neurones et papilles. Ainsi, s’il n’y a pas assez d’inscriptions, « ça met en péril le soutien que le cégep peut offrir », explique Mme Tremblay.

Solution à court terme

Le gouvernement a accordé du soutien à plusieurs autres programmes collégiaux pour encourager les étudiants à s’inscrire et à compenser la pénurie de main-d’œuvre qui se fait sentir dans plusieurs domaines. On pense notamment aux soins infirmiers, à l’enseignement ou à l’informatique. « Mais l’industrie de la restauration et du tourisme n’a pas été ciblée par ces mesures d’aide », souligne la directrice des études. Ainsi, le cégep vient compléter le soutien du gouvernement.

« C’est une solution qu’on a mis en place à court terme, après le premier tour d’inscriptions. On regarde présentement pour se prendre plus à l’avance pour l’année prochaine », indique Patricia Tremblay.

Selon Mme Tremblay, les étudiants sont peut-être moins nombreux à s’inscrire puisque la restauration et l’hôtellerie ont été très affectés par la pandémie. « C’est une industrie dans laquelle les jeunes n’ont pas nécessairement besoin de faire d’études pour obtenir un emploi », constate-elle. Cependant, la formation peut être utile pour une personne qui a fait, par exemple, un DEP en cuisine et qui souhaite faire davantage de gestion.

Gestion d’un établissement de restauration

  • Un programme complet, où la gestion est au cœur des apprentissages (55 % de gestion, 31 % de cuisine et 14 % de service)
  • Neurones et papilles : le restaurant pédagogique où les compétences acquises sont mises en pratique
  • Programme offert en alternance travail-études (ATE)
  • Une cuisine locale certifiée Aliments du Québec au menu

Gestion hôtelière (offert à Mont-Tremblant)

  • Un programme offert en collaboration avec l’ITHQ
  • Apprentissage en milieu de travail une à deux fois par semaine. Les cours sont offerts dans les hôtels de la région : Fairmont Mont-Tremblant et Tremblant Westin (40 % théorie et 60 % pratique)
  • Mont-Tremblant, capitale touristique en Amérique du Nord reconnue à l’international, offre un environnement de travail varié en hôtellerie

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