(Photo : Archives)
Rhéal Fortin, député du Bloc québécois de Rivière-du-Nord.

Interdiction des armes d’assaut : Améliorer la santé de tous et toutes

Par Journal-le-nord

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, accompagné du député de Rivière-du-Nord et porte-parole en matière de justice, Rhéal Fortin, s’est adressé aux médias, hier après-midi, afin de faire connaître la position du Bloc Québécois dans le débat entourant la mise en œuvre d’un décret par le gouvernement canadien sur l’interdiction des armes d’assaut de type militaire.

Sur l’enjeu spécifique des armes d’assaut, le Bloc Québécois est favorable au bannissement de la possession, du commerce et de l’usage de telles armes afin d’augmenter la sécurité des civils au Québec et au Canada.

Quatre aspects de la discussion doivent être précisés, selon monsieur Blanchet :

  • Le Premier ministre a affirmé qu’il aurait besoin de l’appui d’un parti d’opposition pour qu’un éventuel programme de rachat mis en place par voie législative rende obligatoire la cession à l’État des armes de ce type. Rhéal Fortin explique que le Bloc Québécois est défavorable à un hypothétique droit acquis qui permettrait aux propriétaires de conserver une arme d’assaut au-delà du délai accordé, puisque l’effet serait de garder en circulation des milliers d’armes désormais proscrites;
  • Des adversaires du projet de décret ont tenté de lier l’activité de chasse sportive à l’interdiction relative aux armes d’assaut de type militaire. Le Bloc Québécois rappelle que rien dans le décret ne porte sur les armes de chasse. Yves-François Blanchet rappelle aussi que le Bloc Québécois est un supporteur enthousiaste de la chasse sportive pratiquée dans les régions du Québec, qui est aussi une activité économique significative;
  • Des adversaires du décret ont aussi créé un amalgame entre les armes d’assaut de type militaire et les armes de poing. Le Bloc Québécois rappelle que le décret ne porte pas sur les armes de poing et que rien ne change quant à la possession et l’usage déjà restreint de ces armes;
  • Enfin, plusieurs citoyens ont exprimé une inquiétude quant à l’exception prévue au bénéfice des communautés autochtones relativement à l’usage des armes d’assaut de type militaire. Yves-François Blanchet et Rhéal Fortin soulignent qu’une telle exception est prématurée et difficilement justifiable, en particulier dans la mesure où aucune communauté ou nation autochtone n’a exprimé le désir de voir une telle exception incluse au décret.

« C’est dans le plus grand respect des valeurs des citoyens du Québec et du Canada que le Bloc Québécois prend position dans ce débat souvent très émotif, a conclu Yves-François Blanchet, mais nous ne pouvons pas et ne devons pas mettre nos valeurs de côté lorsque vient le temps de poser les gestes qui amélioreront la sécurité des Québécois et des Canadiens ».

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