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La protéine dans tous ses états

Par Charlier Mercier

Les protéines sont essentielles à la vie. Elles sont les composantes de base de toutes les cellules de notre corps. On doit en consommer quotidien-nement parce qu’on fait peu de réserves de protéines. Mais notre alimentation nous en fournit-elle trop ou pas assez et surtout, nos sources sont-elles assez variées?

Les sources de protéines sont nombreuses. On pense souvent immédiatement à la viande, mais il y a aussi les produits laitiers, les oeufs, les légumineuses, les céréales et les noix.

Elles sont classées en deux catégories: animales et végétales. Les protéines du règne animal sont complètes, car elles contiennent tous les acides aminés essentiels que notre corps est incapable de synthétiser et que l’on doit puiser dans l’alimentation.

Les protéines végétales comme les légumineuses, les noix et les céréales sont incomplètes, car elles n’ont pas tous les acides aminés essentiels dont on a besoin quotidiennement. Mais il y a trois exceptions : le soya, le quinoa et le sarrasin, qui contiennent des protéines végétales complètes qui peuvent donc remplacer la viande.

« Ce qui est actuellement déficient dans nos apports, c’est qu’on consomme énormément de protéines animales, mais on néglige beaucoup les protéines végétales. » – Chantal Blais, nutritionniste de l’Institut de recherches cliniques de Montréal.

Il est facile de surconsommer des protéines en raison de nos portions de viande qui sont souvent trop grandes. Par exemple, une portion de 100 grammes de boeuf haché contient 30 grammes de protéines.

Une carence en protéines peut avoir de graves conséquences sur l’organisme, en raison des fonctions multiples qu’elles assument. Cette carence peut être particulièrement responsable de trouble de croissance et s’intègre dans le cadre d’une malnutrition plus globale. Ce type de situation est assez exceptionnel dans les pays occidentaux.

Mais il est admis que les Occidentaux consomment trop de protéines, en particulier les protéines animales et de toute façon nos besoins dépendent de notre poids et également de notre condition physique.

Les excès en protéines peuvent être un facteur de risque du cancer du côlon, mais il est nécessaire d’avoir une consommation importante de protéines en particulier d’origine animale. Ils affectent aussi les reins dont l’activité est accrue, compte tenu de leur rôle dans le métabolisme des protéines.

La dégradation des protéines en excès augmente l’excrétion urinaire de calcium, ce qui peut favoriser la constitution de calculs rénaux et l’apparition de l’ostéoporose.

Les chercheurs ont comparé deux repas : l’un à base de haricots, l’autre à base de boeuf. Les participants à l’étude ayant mangé des haricots n’avaient pas faim plus tôt que ceux qui avaient mangé du boeuf. Ils n’ont pas, non plus, consommé plus de calories au repas suivant.

L’explication ? Les légumineuses apportent non seulement des protéines, connues pour leur effet rassasiant, mais également des fibres qui, elles aussi, apportent rapidement et pour longtemps un sentiment de satiété.

En conclusion, c’est encore le simple bon sens qui devrait prévaloir dans vos décisions et choix.

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