(Photo : France Poirier)
René Brisson, directeur général du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord.

Rentrée : le CSSRDN en meilleure posture que l’an dernier, selon son DG

Par Alec Brideau

En date du 25 août dernier, 36 postes d’enseignants étaient à combler sur un total de 2 572 (1,4 %) dans le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN). Au début de l’été le nombre de postes vacants était de 347.

« C’est vraiment minime, sachant que c’est le corps d’emploi où il y a le plus d’employés, nous souligne le directeur général, René Brisson. Ce qui reste souvent, et c’est là que c’est le plus difficile à combler, ce sont des fractions de tâche. Ce ne sont pas des tâches complètes ou des remplacements d’enseignants absents. Ça rend aussi l’attractivité difficile pour ce genre de postes-là. »

Le CSSRDN ajuste ses données les fins de semaine et les met à jour sur son site web les mercredis. Pour cette raison, M. Brisson n’a pas pu trop s’avancer sur le nombre de postes à combler.

« Je n’ai pas les données officielles de la rentrée de jeudi, mais je peux vous dire qu’on est en meilleure posture que l’an dernier. Au niveau des employés, il nous reste des besoins au niveau des éducateurs et éducatrices en service de garde, ou encore des surveillants et surveillantes d’élèves. Ce sont peut-être les deux postes où nous faisons toujours du recrutement. Mais vous savez, dans une organisation de plus de 5 000 employés, les ressources humaines recrutent toujours et il y a toujours des gens malades ou absents. Ce n’est pas inhabituel de ne pas avoir tout son personnel. »

Également en date du 25 août 2025, il y avait 43 postes de personnel de soutien vacants sur les 826 (5,2 %) du CSSRDN.

NLQ

En 2024, le CSSRDN comptait 174 enseignants non légalement qualifiés (NLQ). Bien qu’il n’ait pas les données exactes, M. Brisson nous souligne qu’il y a une diminution notable de ce nombre depuis l’an dernier.

« Là, ça doit tourner autour d’une centaine, mentionne-t-il. Plusieurs NLQ qui reviennent année après année ont décidé de s’engager dans un processus de qualification, ce qui fait en sorte qu’ils sont en voie d’obtenir leur brevet. D’ailleurs, je vous rassure que ce sont tous des gens qui ont baccalauréat, ou du moins une spécialisation, par exemple en théâtre ou des choses comme ça. »

Dérogation

Quelques dizaines d’élèves du CSSRDN ont appris, moins de deux semaines avant la rentrée, qu’ils étaient finalement relocalisés dans une autre école. Le directeur général explique qu’il s’agit d’une décision d’école et qu’elle s’explique par plusieurs raisons.

« Lorsqu’on parle de dérogation pour fréquenter une autre école que celle de ton quartier, il s’agit d’une admission provisoire, rappelle-t-il. Si l’école n’est pas à pleine capacité, il y a quand même des règles à respecter. Accepter une dérogation ne doit pas forcer le déplacement d’un élève de son école de quartier, qu’on doit ouvrir un nouveau groupe, etc. »

M. Brisson indique aussi qu’une décision si tardive peut s’expliquer par l’attente de résultats de cours d’été pour certains, des déménagements estivaux et même des inscriptions de dernière minute d’élèves.

« Les gens se demandent pourquoi ils se font refuser une semaine avant, mais on l’explique ça aussi, soutient M. Brisson. Il y a un mouvement à l’intérieur du centre de services et c’est vers la mi-août que nous pouvons faire les horaires. C’est à ce moment que les parents sont informés si finalement on peut autoriser officiellement ou non le choix d’école. »

Le choix de programme peut aussi expliquer un refus, puisque celui-ci pourrait voir sa dérogation être refusée pour un programme, mais acceptée pour l’autre, selon les places disponibles.

Le CSSRDN compte 600 élèves de plus cette année que lors de sa dernière rentrée scolaire. Il s’agit d’une croissance supérieure aux projections du ministère de l’Éducation.

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