Le quart Davis Alexander possède les qualités pour briller dans la LCF. Photos : Les Alouettes de Montréal

« Nous possédons les 5 meilleurs receveurs de la LCF » – Davis Alexander

Par Luc Robert

Le quart partant des Alouettes, Davis Alexander, estime que le retour majoritaire des joueurs clés de la saison dernière pourrait permettre à Montréal d’effectuer une nouvelle percée, lors des prochaines éliminatoires 2025 de la coupe Grey.

Beaucoup d’eau va couler sous les ponts d’ici au 16 novembre prochain, alors que Winnipeg sera le théâtre de la 112e présentation de l’événement très couru.

« C’est un privilège exceptionnel de pouvoir diriger la parade derrière la ligne de mêlée d’une équipe qui revient quasi-intacte sur le terrain, avec autant de talent qu’en saison 2024. Je suis emballé de devenir le quart-arrière partant en titre, dès le début de la campagne. Le personnel d’entraîneurs se trouve sur la coche et on m’attribue une grande confiance. C’est pour ça que, si nous demeurons en santé, je prédis que nous irons loin dans les éliminatoires. Il y a tellement d’éléments étoiles autour de moi que j’ai pleinement confiance aux Als », louange le joueur natif du bucolique village de Gig Harbor, dans l’État de Washington.

Bras canon

Le no. 10 a fait ses preuves à tous les niveaux. À la Portland State University, il a mené l’attaque des Vikings pendant 4 ans, étant le partant lors de 3 saisons, en lançant un total de… 9 200 verges et réussissant 63 touchés en seulement 37 parties. C’était une question de temps avant qu’il supplante Cody Fajardo et Caleb Evans à Montréal.

« J’ai toujours aimé mes chances de progression, qui sont surtout attribuables à ceux qui captent mes passes. Oui, je bénéficie d’un bras canon, mais nos receveurs finissent presque toujours à mettre le grappin sur mes relais, même imprécis. Cole Spieker, Jose Barbon, Austin Mack, Daniel Oladejo, Rambo Charleston, Tyler Snead, et bien entendu Tyson Philpot peuvent tout attraper. Le lutte sera féroce pour demeurer receveur éloigné avec l’équipe. »

Ménager la défensive

À 5’11’’ et 195 livres, Alexander possède un physique dans la moyenne. Cependant, ses attributs lui permettent à la fois de pouvoir tailler une défensive ennemie en pièces, grâce à son bras (1 347 verges en 105 passes complétées, pour 6 touchés en 2024), alors que ses jambes lui permettent aussi des courses au sol pour dépanner (166 verges en 24 courses).

« À mon arrivée en 2022, on me disait que la grandeur des joueurs défensifs me surprendrait. Mais quand je les ai vus sur le terrain, j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas plus énormes que dans la NCAA. Vu qu’il y a un essai de moins au football canadien, ça ne me dérange pas de me faufiler parmi eux à l’occasion, si je n’ai aucune chance de passe. Mon bras est un cadeau du ciel, que je peux exploiter quand je déniche un receveur libre. Et les vastes terrains de la LCF me donnent l’occasion de l’exploiter à merveille. »

Alexander espère ne pas à avoir à recourir trop souvent au botteur de dégagement et à l’usage de la défensive. « Avec ou sans Shawn Lemon, nous disposerons encore d’une des meilleures défensives de la ligue. Quant aux botteurs, la retraite de David Côté à 28 ans m’attriste. Mais Jose Maltos me semble prêt aux placements. Ça sera une question d’exécution et de régularité de mon attaque. Le mieux j’agirai, le moins on surtaxera la défensive, notre botteur de précision ou celui de dégagement (Joseph Zema). Je vois ça comme un tout », souligne l’Américain de 26 ans.

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