(Photo : Emilie Nadeau )

Couvre-feu au Québec: De la surveillance et des exceptions

Par Ève Ménard

La vice-première ministre Geneviève Guilbault a fait le point au sujet du couvre-feu annoncé hier dans le but de restreindre les possibilités de rassemblements privés, notamment. On rappelle que ce couvre-feu s’échelonne de 20h à 5h et entrera en fonction ce samedi 9 janvier et le restera jusqu’au 8 février.

Cette décision vient avec de la surveillance supplémentaire pour assurer le respect du couvre-feu. Les policiers pourront donc donner des amendes de 1000$ à 6000$ aux contrevenants, selon la situation. Mme Guilbault assure que les policiers useront de jugement. D’ailleurs, des exceptions sont prévues: Par exemple, pour les travailleurs qui n’ont pas le choix de travailler plus tard, comme dans le secteur de la santé ou encore dans le transport de marchandises, pour les gens qui devraient aller chercher un médicament à la pharmacie ou encore qui auraient à prêter assistance à quelqu’un.

Dans tous les cas, la vice-première ministre demande d’avoir en sa possession une preuve pour expliquer la circulation après le couvre-feu. Cette dernière souligne qu’il s’agit de la responsabilité de la personne en question de démontrer la légitimité de son déplacement. Une autre exception concerne les chiens: il sera possible de sortir après 20h dans un rayon d’un kilomètre afin de permettre à l’animal de compagnie de faire ses besoins.

Geneviève Guilbault a aussi tenu à souligner que ce couvre-feu ne « doit pas vous empêcher de quitter un milieu de vie qui est violent ». Cette dernière ne souhaite surtout pas que cette décision freine une volonté de quitter un milieu de vie inadéquat et rappelle que les ressources en violence conjugale et en maison d’hébergement demeurent en fonction.

Bien qu’il y ait des exceptions, le but ultime, rappelle Mme Guilbault, est que les gens restent à leur domicile et que les contacts soient diminués.

1 commentaire

  1. « les policiers useront de jugement », dixit le milieu politique ?

    Hum !…

    Ce n’est pas, pas « tout à fait », ce qu’on a vu, à Mtl en particulier.

    Alliances* POLI : policetpolitique. Alliance* à l’encontre des plus mal pris de tous, des itinérants sans abri (jusqu’à ce qu’une juge vienne mettre fin au bazar); alliance* à l’encontre de juifs en prière (jusqu’à ce que la même juge vienne dire que les « fins finauds » ne sont pas mais vraiment pas ceux que l’on croit!); alliance* police-DPCP pour garder vilement en prison toute une semaine durant un parfait innocent; enfin, antérieurement, alliance* politique-DPCP** pour discarter non moins vilement interminablement et sans raison valable aucune de la société un dg/SQ, non seulement non moins innocent mais dont on prive indûment celle-ci ainsi de ses services autrement considérés par ailleurs sans égal!

     

    * P’t’être devrait-on plutôt dire ‘collusion(s)’ ?…

    ** Celle-là semble être la pire de toutes.

      On a (eu) là, en effet, une madame commençant par foutre le bordel, mettre complètement dans ‘m.r.e (très à retardement de surcroît), gratuitement, égocentriquement, narcissiquement, puis ensuite, une fois cela fait, sacrer son camp, s’en aller frivolement en rigolant voir ailleurs si elle y est, laissant tout ça en plan; au lieu d’avoir daigné régler préalablement la chose le moindrement honnêtement ou honorablement comme c’eût dû être fait, i.e. entre soi au lieu de sur place publique. Ben non! Ruinons plutôt la carrière et la vie de qqn, et ce au détriment en plus de l’ensemble de la société. ÇA, c’est avoir le sens de l’État, du juste et de la mesure! Et on «fait» des DPCPs avec du monde de même… Après on se demande comment il se fait que ça marche tout croche. Puis là, toujours aussi logique, avec toujours autant de suite dans les idées…; vient-on d’assigner un ex-DPCP, justement, qui avait blanchi complètement la police en l’affaire Villanueva, à l’affaire Camara… 

      Enfin, de même qu’un malheur n’arrive jamais seul, une saleté arrive également rarement seule. Et ainsi aura-ce été une politique de haut niveau — (habituée aux âneries impliquant police [elle eût envoyé sa police à l’école au travers d’enfants pour rabrouer véhémentement d’islamiques «récalcitrantes»]) —; une politique de haut niveau, donc, qui vînt compléter l’infamie, en apposant sceau d’approbation à quelque chose d’on ne peut plus inique à sa face même. Savoir l’accréditation de — (recommandation de) — ‘condamnation’ de qqn suggérée par un comité composé d’un proche de la plaignante, imaginez-vous. Rien de moins.

    Si bien que lorsqu’on voit ainsi conjuguées, si vilement intriquées, d’aussi basses manoeuvres, est-on en droit de se demander s’il est déjà arrivé quelque chose de plus pervers en fait de complicités au sommet pour détruire indûment et aussi lâchement quelqu’un. 

    N. B. Camara et dg/SQ, même traitement.

          Camara traité tel un grand criminel;

          dg/SQ insinué avoir agi en criminel.

         Tous deux à tort comme de raison.

         Voyant ce qu’on voit, on ne peut ne pas se rappeler ce qu’ont dit ou écrit

         des Freud et Bombardier à propos d’une gent par rapport à l’autre;

         savoir, pour l’un, que l’une n’aurait pas trop sens de la justice

         et, pour l’autre, que l’une pourrait être plus perverse.

    P. S. Pas r’posant ?

          Pas r’posant d’écrire ou lire de tels propos ?

           Exact.

         Rien moins que r’posant.

         Mais moins r’posant encore de ne pas en faire part…

         Car…

         Croyez-vous que ce l’est r’posant pour ces Camara 

         et dg/SQ de devoir vivre avec ce qu’on leur a fait ?

         Camara à raison ne s’en remettra peut-être jamais

         et dg/SQ, on lui a déjà fait subir une cruelle torture

         indigne de toute contrée, toute personne, de toute

         humanité le moindrement civilisées

         À s’en demander comment il se fait 

         qu’on laisse en liberté les gens leur

         faisant — ou leur ayant fait — cela 

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