Des professionnels indispensables

Par Mychel_lapointe

De tout temps, la Ville de Saint-Jérôme a fait office de chef-lieu pour les différents services qu’on y offrait.

Ainsi, les professionnels de tous genres ont marqué l’histoire de Saint-Jérôme.

C’est le cas du docteur Alfred Cherrier.

Rue Cherrier

Le docteur Alfred Cherrier est né à Longueuil en 1896. En 1923, diplômé de l’École de médecine vétérinaire de Montréal il s’installe à Saint-Jérôme pour y pratiquer sa profession. Président de l’Association libérale de Terrebonne en 1925, il est élu maire de Saint-Jérôme une première fois en 1931 et le fut jusqu’à l’automne 1934. C’est sous son administration que fut célébré avec éclat le centenaire de Saint-Jérôme en septembre 1934. Il devient maire de nouveau de 1938 à 1944, puis de 1956 à 1958. Il est décédé le 14 avril 1979 à l’âge de 83 ans.

Rue Bran

En l’honneur de Mme Jeanne Bran, épouse de M.Achille Parent, frère de Lucien Parent.

Rue Brosseau

Faisant partie autrefois du « village Danis», cette rue doit son nom à Joseph-Adélard Brosseau, né le 4 mai 1867 à Stanbridge dans la région de Saint-Hyacinthe. Il est ordonné prêtre le 14 mars 1891. Appelé à remplacer Monseigneur De La Durantaye comme curé de Saint-Jérôme, il s’est fait remarquer dès son arrivée par ses talents d’orateur. Sous son administration, a été présenté à Saint-Jérôme entre 1925 et 1928 le grand drame de la Passion, qui a connu un immense succès.

Terrasse Forest

Robert Forest et Jules Genest étaient tous deux professeurs à l’École des métiers d’arts avant de devenir président et vice-président de la coopérative de construction Sainte-Paule. Cette coopérative qu’ils ont eux-mêmes fondée est à l’origine de la construction de dix duplex dont huit sur la terrasse Forest. C’est ainsi qu’ils ont donné tous deux leur nom à des rues lorsqu’elles furent ouvertes. Messieurs Forest et Genest demeuraient d’ailleurs chacun sur leur rue respective.

Rue Gérard-Bruneau

Gérard Bruneau est né à Montréal en 1929. Il a été commissaire industriel de la ville de Saint-Jérôme, de 1965 à 1972. Travailleur infatigable, il se consacra corps et âme à la promotion industrielle de la ville. Gérard Bruneau a été impliqué auprès de nombreux organismes. Il a été tour à tour président de la Chambre de commerce de Saint-Jérôme, membre de la chambre de commerce régionale, du Club Kinsmen et du Club optimiste. Il est décédé à Saint-Jérôme le 1er septembre 2001, à l’âge de 72 ans.

Parc du Bois-des-Soeurs

Les Soeurs de Sainte-Anne étaient à Saint-Jérôme depuis 1864. Elles avaient ouvert, tout près de la première église, un couvent où elles dispensaient l’enseignement aux jeunes filles. Les années ont passé et le couvent dut un jour être déplacé. On le reconstruisit en 1905 sur la rue Virginie (qui devenait en 1924 la rue du Palais).

En 1922, un ordre du Conseil autorisait l’honorable secrétaire de la Province, Athanase David, à conclure une entente avec les Révérendes Soeurs de Sainte-Anne. Un an plus tard, soit le 10 septembre 1923, s’ouvrait officiellement l’École normale de Saint-Jérôme pour jeunes filles dans le Couvent des Soeurs de Sainte-Anne, sur la rue Du Palais.

Le parc du Bois-des-Sœurs est situé près du parc linéaire à l’arrière du Cégep et de l’édifice de l’Office municipal d’habitation du 495 de la rue Loranger.

Rue Brière

Né en 1928, Louis Brière arrive à Saint-Jérôme en 1830. Il achète en 1872 le vieux moulin à farine de Robert Langwell sur la rue de Saint-Faustin ainsi que le moulin à scie à l’arrière de la minoterie devenue plus tard la Fonderie Viau. Les activités commerciales de Louis Brière furent très prospères. Nommé échevin en 1881, il décède à Saint-Jérôme en 1901.

Rue de la Durantaye

François-Xavier De la Durantaye naquit à Vaudreuil le 21 avril 1859. Il fut ordonné prêtre le 2 septembre 1883 et devint curé de la paroisse de Saint-Jérôme en 1902. Le 16 juin 1919, les Jérômiens furent fiers de leur curé, car il venait d’être nommé Prélat de sa Sainteté le pape Benoit XV. Trois mois plus tard, il devenait Vicaire général de l’Archidiocèse de Montréal et mourut le 4 décembre 1921, à l’âge de 62 ans.

Rue Désormeaux

Omer Désormeaux arrive à Saint-Jérôme vers 1900. Il y épouse Marie-Louise Vézina. M.Désormeaux habita sur la rue Laviolette pendant de nombreuses années. Il est à noter que parmi les anciennes familles établies dans la partie Nord de la rue Laviolette, plusieurs d’entre elles ont vu leur nom donné à une rue : les Désormeaux, les Bastien, les Nadon et bien d’autres.

Rue de Villemure

Anciennement la rue Iberville. Homme intègre et honnête, le notaire Jean-Baptiste-Lefebvre de Villemure fut un des premiers citoyens et fondateurs de Saint-Jérôme. Il naquit à Terrebonne en 1828 et s’établit à Saint-Jérôme en 1851. Il fut élu maire du village de Saint-Jérôme, de 1874 à 1879 et maire de la ville de 1882 à 1885. Le 3 juin 1880, on le nomma conseiller législatif pour la division des Milles-Iles. Il mourut le 4 août 1885, à l’âge de 57 ans.

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