(Photo : Françoise Le Guen)
Nathalie Cyr, conseillère en information scolaire et professionnelle, Éric Louis-Seize, directeur et Suzanne Fortin, directrice adjointe, Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme.
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CEP Saint-Jérôme : Le CEP mise sur la flexibilité

Par Journal-le-nord

La bonne performance de l’économie et le manque de main-d’œuvre dans les entreprises de la région ont un impact sur le recrutement. Afin de répondre à cette nouvelle réalité, le Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme a mis en place le concept de flexibilité.

 

« Nous voulons nous adapter à la réalité et aux besoins du marché du travail ainsi qu’à l’élève et à l’élève travailleur. À l’intérieur des différentes contraintes qui nous régissent, nous avons comme volonté d’augmenter et de diversifier notre offre de service », souligne Éric Louis-Seize, le directeur du Centre d’études professionnelles. Ce dernier ajoute que l’économie se portant bien, souvent les étudiants se dirigent directement vers le marché du travail sans certification ni qualification. Le CEP, avec ses nombreuses entrées et les programmes d’une durée de 1800 heures dispensera des services à plus de 1400 élèves pour l’année scolaire 2019-2020. C’est une baisse de près de 20 % comparativement aux années antérieures. Près de 400 nouveaux élèves ont débuté ou débuteront dans des 16 formations dans les secteurs de l’entretien d’équipement motorisé, de la fabrication métallique, de la métallurgie, de l’administration, du commerce et de l’informatique, de l’électrotechnique et de la construction.

Différentes stratégies

« On offre toujours des formations à trente heures semaine, mais ayant réalisé que plusieurs de nos élèves abandonnent la formation pour aller sur le marché du travail, ou n’arrivent pas financièrement et doivent combiner l’école et le travail, on a mis en place différentes stratégies dont le temps partiel, 15 heures par semaine, de jour et de soir », précise le directeur.

« Ce qu’il faut retenir c’est : si tu veux suivre une formation dis-nous quel est ton besoin et on va regarder ce qu’on peut faire », ajoute Nathalie Cyr, conseillère en information scolaire et professionnelle.

En résumé, le Centre s’adapte le plus possible aux besoins de l’élève. « On essaye d’innover, nous avons aussi tout le volet de l’alternance travail/ étude. On a fait beaucoup de partenariat avec les entreprises. On vient favoriser le recrutement et la rétention de nos élèves . Nous faisons aussi de la reconnaissance des acquis », explique Éric Louis-Seize. Ce dernier mentionne également que le CEP reçoit de plus en plus de personnes retraitées qui reviennent aux études.

Par ailleurs, une offre en ATE en CVPEM est en préparation. L’élève sera présent au CEP 50 % du temps et en entreprise l’autre 50 %.  Le développement des compétences se fera en partie sur le terrain.  L’élève sera également rémunéré tout au long de sa formation.   Ce projet est le fruit d’un partenariat entre le CPA de la région, la CPMT et les entreprises de ventes de pièce du Nord.

En résumé

  • Offre à temps partiel (15 heures/semaine)
  • Soudage, TUS, Conseil et vente de pièces d’équipement motorisé, sec et comptabilité
  • Une demande est faite au ministère de l’Éducation pour une formation dispensée entre 9h et 14h pour la formation de soudage.  Cette formation répondra aux gens en emploi qui veulent augmenter leur niveau de compétences et accéder à des emplois plus diversifiés.
  • Le CEP offre pour une première année la formation soudage haute-pression à temps partiel.

Formule d’alternance travail-étude :

Mécanique automobile 60 % au centre et 40 % en entreprise

  • Projet en collaboration avec le comité paritaire de l’automobile de notre région et financé par la CPMT (150000$).
  • Projet en collaboration avec le comité sectoriel de main d’œuvre de la transformation métallique PERFOM, Service-Québec et un regroupement d’industries de la région (l’élève est engagé dans une industrie et est rémunéré tout au long de la formation).
  • Techniques d’usinage 60 % au centre et 40 % en entreprise
  • Carrosserie 60 % au centre et 40 % en entreprise
  • Projet en collaboration avec plusieurs entreprises de la région
  • L’élève est rémunéré pendant ses stages (environ 636 heures)

Notez que les futurs étudiants peuvent venir visiter le CEP.

Pour info :  formationcep.com

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1 Comment

  1. jose Bellanger

    Les entreprises Québecoises souffrent de discrimination pour les personnes de 40 ans et plus…malgré la pénurie. Ils préfèrent embaucher des plus jeunes ou se virer vers la Philippine car j’imagine que le gouvernement doit offrir une superbe subvention. D’un côté le gouvernement repousse les plus âgés l’accès à la retraite et de l’autre on ne veut pas de vous. Le gouvernement devrait offrir un subvention plus les plus âgés afin d’avoir une chance de travailler.

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