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Autobus renversé à Saint-Hippolyte

Par Luc Robert

Le maire de Saint-Hippolyte, M. Bruno Laroche, entend faire la lumière sur l’accident d’autobus scolaire, renversé dans un boisé le lundi 7 décembre dernier, à l’intersection de la rue Sigouin et de la 128e avenue.

«Il y a bien eu un incident, lundi, avec le circuit 14, au coin de la rue Sigouin et de la 128e Avenue. Celui-ci a eu lieu autour de 15h20, alors que l’autobus transportait des élèves du primaire. Le chauffeur et trois enfants ont été conduits à l’hôpital, pour traiter des blessures mineures. Les conditions routières étaient très glacées. L’autobus est parti en glisse et les roues se sont retrouvées hors route, ce qui l’a fait basculer sur le côté», a décrit Mme Nadyne Brochu, conseillère en communication au centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord.

«Les trois enfants étaient de retour à l’école, mardi dernier, alors que le chauffeur devra prendre quelques jours pour se remettre d’une blessure à la main et d’une entorse cervicale. Cet incident est malheureux, mais sommes toutes, plus de peur que de mal», a-t-elle enchaîné.

Des photos de l’événement, publiées sur Facebook, démontrent qu’après avoir glissé vers un fossé, l’autobus s’est couché sur le côté, un demi-mètre plus bas.

«L’accident d’autobus est inacceptable. J’ai demandé une enquête pour faire la lumière là-dessus. Je veux savoir pourquoi la chaussée municipale était dans cet état. On déplore cet accident et on va prendre les mesures pour que ça ne se reproduise plus pour le restant de la saison hivernale», a souhaité le maire.

Photos précises

Laroche a été mis au courant des événements très rapidement, lui qui est aussi un père de famille.

«On aurait pu vivre un drame terrible. Quand on attribue un contrat à une compagnie, on s’attend à des résultats, surtout en matière de sécurité. À l’article 9.4 de l’entente avec le contracteur déneigeur, il est clair qu’il doit intervenir en matière de déglaçage. Mon chef aux opérations des incendies m’a fait parvenir des photos, dès que l’autobus s’est reversé: y-avait-il absence ou insuffisance d’abrasifs ? Une chose est certaine: il y avait de la glace. Est-ce que les conditions météos ont changé rapidement ? On va vérifier ça, car j’ai un employé qui vérifie spécifiquement les conditions routières à tous les jours», a repris M. Laroche.

Le premier citoyen veut que toutes les étapes du déneigement et de l’entretien soient observées de près.

«On ne fera pas débarquer la SQ ici, mais l’enquête administrative interne sera exhaustive. Le mélange d’abrasif doit rassembler 85 % de sable, 10 % de gravillons et 5 % de sel. On va aussi regarder ça. Il ne faut pas que ça se reproduise: nous avons beau vivre en montagne, le déneigement de nos routes municipales est normalement très bon.»

Craintes

Un parent s’est empressé de se rendre sur les lieux, dès qu’il a appris la nouvelle.

«Un voisin a reçu l’appel disant qu’un accident avait eu lieu, mais que les enfants étaient corrects. Arrivé à l’adresse mentionnée, tu as la gorge serrée pour tes deux garçons, quand tu vois 4 ambulances, 3 voitures de police et 1 camion de pompier. Les jeunes étaient traumatisés. Mon plus vieux a eu une légère commotion et on a visité l’hôpital en soirée, par mesure de précaution. J’aimerais remercier le chauffeur d’autobus, qui fait fugure de héros pour les jeunes. Malgré ses blessures au cou et à la main, il s’est empressé d’aller ouvrir la porte-arrière de l’autobus, pour évacuer les élèves. C’était tellement glissant, dans ce secteur, qu’on m’a dit que les vidangeurs ont refusé de faire la cueillette des rebuts, cette journée-là. Imaginez les condition pour un autobus scolaire ! Le parent en moi bouille encore», a relaté M. Michel Parent, père de garçons de 9 et 10 ans, qui ont vécu la mauvaise expérience.

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2 Comments

  1. Sandra Tessier millette

    Bonjour je suis personnellement choquée par cette article, parce les informations son fausse ma propre enfant n’étais pas de retour a l’école au supposer mardi ,et de plus les conséquences de cette accident n’est même pas fini pour nous même après 2 mois ma fille a de la difficulté a aller a l’école a cause de la douleur de sa cheville elle est en entente d’examen médicale plus approfondie car il a des blessures plus profondes que sa fracture, donc je suis pas d’accord a dire qui a eu plus de peine que de mal….ma fille souffre a tout les jours depuis 2 mois a cause de cet événement

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    • Marie-Catherine Goudreau

      Bonjour Mme Tessier Millette. Merci pour votre commentaire, nous allons faire le suivi.

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