(Photo : CSN)
Plus de 175 membres de la CSN et des autres organisations syndicales de la région des Laurentides se sont rendus à Montréal, le 29 novembre 2025, pour le rassemblement intersyndical.

Rassemblement intersyndical : les Laurentides au rendez-vous

Par Alec Brideau

Environ 500 personnes sont parties en autobus de la région des Laurentides, le 29 novembre dernier, pour participer au rassemblement intersyndical à Montréal et dénoncer le bilan du gouvernement Legault à l’endroit des travailleuses et travailleurs.

Plus de 175 membres de la CSN et des autres organisations syndicales de la région se sont rendus dans la métropole. Des regroupements communautaires et des organismes à but non lucratif ont aussi participé, comme le Slam, à Saint-Jérôme. Au total, plus de 50 000 personnes se sont réunies dans les rues montréalaises.

Avec tant de gens réunis pour la même cause, Chantal Maillé, présidente du conseil central des Laurentides CSN, affirme que ce ne sont pas que les centrales syndicales qui sont tannées des politiques et des bâillons du gouvernement.

« On a vécu quelque chose d’assez historique dans Laurentides. Il y a eu 13 autobus qui sont partis pour le rassemblement, signe qu’on avait un gros message à livrer et que les gens étaient déterminés. »

La présidente ne peut pas croire que le gouvernement caquiste puisse aller de l’avant avec sa réforme, surtout en voyant tous ces gens réunis pour la dénoncer.

« Je ne peux pas croire qu’avec 50 000 personnes regroupées à Montréal, le gouvernement n’a pas reçu un message. Oui, on va continuer s’ils vont de l’avant avec la loi 3 et la réforme du régime syndical. Il faut que le gouvernement respecte la population. »

La loi 3

Cette loi, « visant à améliorer la transparence, la gouvernance et le processus démocratique de diverses associations en milieu de travail », est critiquée par plusieurs puisqu’elle pourrait mettre en jeu la liberté d’association des syndicats.

« Le gouvernement de la CAQ n’écoute rien, ajoute Mme Maillé. Il pense faire ça pour les syndiqués, alors qu’il va nuire aux gens, aux travailleuses et aux travailleurs. Ce n’est pas juste les syndiqués, ce sont aussi les non-syndiqués qui vont en subir les conséquences parce que clairement, les gens ne voudront pas se syndiquer s’ils sont toujours en train de se battre pour exercer un droit de grève. »

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