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Trucs santé, conseils de pro et lectures recommandées

Par Valérie Spitzer

L’art de s’impliquer dans sa santé

Le cancer peut prendre mille visages, mais il reste une épreuve pour chacun d’entre nous, qu’il nous touche directement ou bien qu’il vise l’un de nos proches, le constat reste le même : à l’annonce du diagnostic, la vie bascule bien souvent et il nous faut dès lors apprendre à vivre autrementLorsqu’on perd ses repères, être informé adéquatement devient alors essentiel. De plus, pouvons-nous nous impliquer dans le processus de guérison et lors de notre convalescence? Bénéficier de massages adaptés, adopter une saine alimentation, faire des exercices appropriés… afin, tout doucement, de nous permettre de redevenir maître de notre corps et de notre vie. Afin que le cancer ne soit plus une fatalité, mais aussi une leçon d’espoir, de force et de confiance.

L’importance de bien s’alimenter

La santé passe par l’assiette! Une alimentation équilibrée permet de combler les besoins en vitamines et minéraux et, ainsi, de mieux supporter les traitements.
Bien évidemment, chaque cas est unique, car certains prendront du poids pendant le traitement, d’autres en perdront. De façon générale, il est important de consommer le plus possible des aliments frais plutôt que des aliments transformés.
Si la personne a peu d’appétit, consommer plusieurs petits repas par jour plutôt que les trois repas traditionnels et prendre des boissons nutritives comme des jus de fruits.

Pendant la chimiothérapie ou en prévention d’une intervention :

Manger des aliments riches en calories et en protéines, tels les légumineuses, les noix, les œufs, etc. Cela aidera à la cicatrisation après l’intervention et pourra réduire les risques d’infection.
Éviter les aliments qui contiennent beaucoup de bactéries, tels le Bio-K et les yogourts probiotiques, les aliments non pasteurisés ainsi que les aliments crus (tartare, sushis, etc.).

Les aliments à privilégier

Avant tout, bien sûr, les fruits et les légumes frais, mais aussi la levure de bière, les poissons et crustacés, l’huile de lin et l’huile d’olive, les noix, les viandes maigres et la volaille, les œufs, les légumineuses, le jus de grenade, les graines de sésame et les graines de tournesol.

Les aliments et boissons à proscrire

Les aliments cuits au barbecue, les aliments transformés (fromage, charcuterie, etc.), les beignes, les biscuits et les gâteaux, les édulcorants, la farine blanche raffinée, la margarine, le pain blanc, l’alcool et les boissons alcoolisées.
Tiré du livre : Les meilleures recettes pendant une chimiothérapie ou une radiothérapie par José Van Mil et Christine Archer-MacKenzie.
N’hésitez pas à consulter une nutritionniste. Certaines sont spécialisées en oncologie et travaillent dans des centres hospitaliers.

Le curcuma : une épice anticancer?

Le curcuma est une épice orangée, qui ressemble beaucoup au curry. Elle est notamment reconnue pour ses qualités anti-inflammatoires et antioxydantes. Ses propriétés anticancéreuses sont très sérieusement envisagées par la communauté scientifique.

Ainsi, le curcuma, grâce à son ingrédient actif, la curcumine, serait susceptible de ralentir le développement de plusieurs types de cancer. Il pourrait également réduire la formation de métastases et la toxicité des traitements, notamment les dégâts cutanés provoqués par la radiothérapie durant un cancer du sein. C’est ce qu’affirme la Fondation contre le cancer. Toutefois, il est recommandé de ne pas en consommer la journée même du traitement. Aussi, toute consommation doit être arrêtée deux semaines avant une intervention chirurgicale.

Enfin, le curcuma n’est malheureusement pas recommandé pour certains types de chimiothérapie; il est donc conseillé d’en parler à son médecin.

L’oncomassothérapie

L’oncomassothérapie est un massage adapté aux personnes qui ont le cancer ou sont en rémission. Les massothérapeutes qui choisissent cette voie doivent suivre une formation approfondie et acquièrent ainsi des connaissances sur les différents types de cancer, les contre- indications, etc.

Julie Bordeleau est oncomassothérapeute et elle est convaincue de l’impact positif de ce massage sur les personnes malades ou qui l’ont été. Les principaux bienfaits observés sont :

Sentiment d’apaisement, diminution l’anxiété;

Réduction des effets secondaires des traitements;

Diminution de la douleur, des raideurs musculaires;

Réduction des nausées et des maux de tête.

Mme Bordeleau se déplace chez les clients puisque ceux-ci sont souvent affaiblis par la maladie. Elle nous précise qu’il faut être tout particulièrement à l’écoute du client pour ce massage et s’adapter à l’état de santé de chacun.

Il peut être pratiqué sur une table de massage ou bien sur un lit (à l’hôpital), ou directement sur une chaise si la personne ne peut pas se lever. Julie Bordeleau nous explique qu’il y a une plus grande ouverture du milieu hospitalier pour ce type de massage et que, désormais, il est même possible, dans certains cas, de se faire masser sur une chaise pendant qu’on reçoit le traitement de chimiothérapie. On massera alors les mains, bras, avant-bras, etc. Quelle belle avancée!

C’est un massage qui touche l’âme et l’humain, conclut Mme Bordeleau. Les clients sont plus paisibles après le massage et tous convergent vers la même conclusion : « Cela fait tellement de bien d’être touché autrement! »

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