(Photo : photos : courtoisie)
2 papas et 3 enfants dans les Laurentides!
|

Transmettre l’amour de la campagne à ses enfants

Par Martine-laval

AU COIN DU FEU AVEC

Joël Legendre

Né à Sainte-Hélène-de-Bagot sur la ferme familiale, Joël Legendre y a vécu jusqu’à 16 ans, âge auquel il est parti au Cegep de Saint-Hyacinthe étudier en théâtre. Bien qu’il s’y soit ennuyé à ses heures alors qu’il rêvait de la grande ville et de ses activités bourdonnantes, aujourd’hui, la campagne lui est essentielle. En tant que père de famille, il désire transmettre l’amour de la nature à ses enfants et c’est sur les Laurentides qu’il  a jeté son dévolu.

L’ennui c’est créatif

C’est en vivant sur la ferme animale familiale que Joël a développé son amour de la campagne. Jeune, il s’y ennuyait car il rêvait de prendre des cours de toutes sortes et d’aller au cinéma, mais avec le recul, il réalise à quel point l’ennui a été formateur pour lui et c’est ce qu’il désire inculquer à ses trois enfants.

« S’ennuyer permet de déve- lopper notre imaginaire. En vacances au chalet, mon fils m’a souvent lancé : « J’ai rien à faire! ». Je lui réponds : « Ben va dehors! Fais rien! », et un instant plus tard  je le vois ramasser un bout de bois… qui devient une épée… et voilà qu’il se fait des histoires. C’est important de s’ennuyer de temps en temps. Et c’est moins nuisible de le faire en pleine nature qu’en ville où on risque plus souvent qu’autrement de faire un  mauvais coup! » lance le papa.

Lambert et son père Joël.

« Notre maison à Saint-Sauveur est près des pistes de ski, donc avec Lambert, mon adolescent de 15 ans, on dévale les pentes. L’été c’est la baignade et la chaloupe dans le lac. Je suis né à la campagne et pour moi c’est essentiel de faire vivre ça à mes enfants! », raconte celui qui est également, avec son conjoint, le père de jumelles de trois ans et demi.

Pour Anaïs et Marion par contre c’est différent. Les Glissades des Pays-d’en-Haut, le Village du Père Noël à Sainte-Adèle, la promenade glacée du Parc Molson de Saint-Sauveur, bien emmitouflées dans le traineau que les papas poussent en patinant, les rend heureuses. « Il y a 1001 choses à faire dans les Laurentides. C’est ça qui est l’fun! commente Joël. Il y a la totale campagne, tout comme le village grouillant d’activités si on le désire. C’est merveilleux! »

Écouter le silence

« Moi l’hiver j’aime faire de la raquette. Ça me vient de ma grand- maman Legendre qui habitait près de chez nous à la campagne où il y avait un grand boisé. On partait tous les deux “écouter le silence”. Y’a que les grands-parents pour t’apprendre de telles choses! Parmi les miens, personne n’aime en faire, mais ça ne me dérange pas car j’apprécie me retrouver seul à n’entendre que mes raquettes dans la neige. Ça me rend tellement heureux! Parfois je me couche dans la neige et peux y rester un long moment avant de repartir. Derrière chez moi, je peux marcher deux kilomètres dans la montagne et la forêt sans jamais croiser personne. C’est une telle richesse! »

Chaque soir de l’été les papas préparent un feu. Y-a-t-il aventure plus excitante pour les enfants que de faire griller des saucisses et des guimauves à la flamme? Entre jeux de cache-cache dehors, jeux de société et bricolage à l’intérieur, très peu de temps se passe devant la télévision au chalet, à part un film en mangeant du pop-corn une fois de temps en temps. Et comme la connexion internet est très mauvaise là-haut sur la montagne, la défaite est bonne pour ne pouvoir retourner les appels qu’au retour en ville et tenir l’ado loin de ses écrans.

Endroits de prédilection

Quant aux endroits de prédilection pour faire les courses ou aller au resto… « J’en ai plein! Pour nous, Bourassa est un incontournable! Ça me donne vraiment l’impression d’être à la campagne. Les Factoreries sont super également. On y trouve plein de choses pas chères. Et puis Rachelle-Béry, la rue principale de Saint-Sauveur où on aime se promener… »

Joël étant végétarien, les enfants le sont aussi à la maison, mais comme ce n’est pas obligatoire, lorsque se présente l’occasion d’un resto ou d’une invitation à manger ailleurs, chacun fait comme il le désire. L’important est de manger sainement et d’avoir dans son bagage alimentaire des alternatives à la viande.

Pour ce qui est du resto, les filles étant encore petites, ça ne va pas très bien encore.
Par contre, dès que grand-maman est là pour garder, le couple de papas aime bien aller manger aux crêperies L’Armorique ou Gourmandise Bretonne ou chez Piment Thaïe.

Pour relaxer, c’est définitivement Ofuro à Morin Heights : « c’est un endroit calme, zen, dans la nature et sans flafla » raconte celui qui prend à cœur sa vie de papa et s’y dédie pleinement.

NOUVELLES SUGGÉRÉES

0 Comments

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *