(Photo : Françoise Le Guen)
La Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme métropolitain (CCISJM), recevait le 14 juin des participants au programme Un emploi en sol québécois, au Best Western de Saint-Jérôme. En avant, le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Fortin et Carmen Sanchez, directrice générale de la Chambre.
|

« Un emploi en sol québécois » passe à Saint-Jérôme

Par Journal-le-nord

Rencontre entre employeurs et personnes immigrantes

La Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme métropolitain (CCISJM) accueillait 31 participants au programme Un emploi en sol québécois, le 14 juin, au Best Western de Saint-Jérôme.

 

La délégation de travailleurs issus de la diversité en provenance de Montréal a été reçue par plusieurs élus, le député de Rivière-du-Nord Rhéal Fortin, la mairesse de Sainte-Sophie Louise Gallant, représentante de MRC de La Rivière-du-Nord et le maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande ainsi que par Carmen Sanchez, directrice générale de la CCISJM.

Les participants, arrivés à Saint-Jérôme par autobus nolisé à 9 h 30, ont ensuite rencontré des employeurs recherchant leur compétence pour des entrevues d’embauches.

Notez qu’ils étaient préalablement sélectionnés, les inscriptions devant correspondants aux emplois disponibles dans la région.

Ici sur 150 inscriptions seule une trentaine était retenue. Il s’agit en effet d’un maillage avec les entreprises à la recherche de main d’œuvre, une quarantaine dans la région. Ensuite, afin de découvrir notre région dans l’optique de s’y installer, ils ont eu droit à une visite guidée de la ville de Saint-Jérôme avant de repartir à Montréal.

Gagnant- gagnant

Ce programme a été initié par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) pour répondre aux défis importants de chômage chez les personnes immigrantes et la pénurie de travailleurs dans les entreprises des régions.

Benoit Malric, directeur, projets immigration, de la Fédération, a rappelé dans sa présentation que 55 % des emplois se trouvent à l’extérieur de Montréal, où le chômage est, de plus, deux fois plus important.

Selon la FCCQ, l’emploi est non seulement le principal vecteur d’intégration des personnes immigrantes à la société québécoise, mais aussi un important facteur d’attractivité des régions.

Le projet-pilote a permis de recenser 438 personnes immigrantes intéressées, dont 205 à qui l’on a proposé 4 125 emplois dans cinq régions où le taux de chômage est très bas, donc en pénurie de main-d’œuvre. Chaque participant pouvant rencontrer plus d’un employeur, 889 entrevues ont été générées et ont mené à 77 offres d’emploi.

Au terme de la phase pilote, 34 personnes avaient accepté un emploi dans une des cinq régions et s’y sont installées avec leur famille.

  À propos

Après avoir fait l’objet d’un projet pilote il y a plus d’un an, le programme Un emploi en sol québécois de la FCCQ, une initiative financée par le Gouvernement du Québec, parcourt le Québec depuis l’année dernière. En effet, devant les conclusions positives de la première phase, l’appui financier du gouvernement, au montant de 3 M$ au total, a été confirmé pour les trois prochaines années. Huit régions du Québec, dont les Laurentides, bénéficient de ce programme qui met en lien des personnes immigrantes de la région de Montréal en recherche d’emploi avec des employeurs. Une façon de soutenir les entreprises qui vivent des défis de main-d’œuvre et, en même temps, de contribuer à ce que les nouveaux arrivants puissent trouver un emploi qui corresponde à leurs compétences et leurs aspirations.    www.emploisolquebecois.ca.

NOUVELLES SUGGÉRÉES

0 Comments

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *