(Photo : Gracieuseté)
Noah et Jaël Grenier, ainsi que leur mère Geneviève Dessureault (au centre), sont revenues enjouées des Rocheuses.
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Traverser le pays en famille pour admirer l’Ouest canadien

Par Luc Robert

C’est près de 10 000 km effectués en 18 jours, en automobile et à vélo, que la Prévostoise Geneviève Dessureault et ses deux filles ont parcouru pour leur itinéraire de voyage dans l’Ouest canadien.

Accompagnée par ses ados Noah et Jaël Grenier, le trio est parti à la conquête des sentiers boisés de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.

« Ç’a faisait un an que je regardais les sentiers et les parcs des Rocheuses sur Google. Le repérage était fait, mais on n’avait pas de plan arrêté. Le mercredi 15 juillet, pas organisées, on a décidé d’y aller. Deux jours plus tard, on était sur la route en direction de Thunder Bay, avec moi comme unique conductrice. C’était un peu fou comme projet », a ricané Mme Dessureault.

À coups de segments, de Prévost à Moraine Lake, du Lac Louise à Pemberton, en passant par l’île de Vancouver jusqu’à son extrémité ouest à Tofino, les Québécoises ont vu du pays.

« Les endroits pour faire du vélo de montagne sont infinis. Grâce à l’application Trailforks, on trouve tous les réseaux de sentiers et de parcs. On a particulièrement goûté Canmore, Moraine Lake, Kickhorse, Relvolstoke, Squamish et bien entendu Whistler. En cette année de pandémie, les visiteurs asiatiques étaient rares et nous n’avons eu aucun problème de stationne-ment », a-t-elle noté.

Microclimats

En arrivant en Alberta, le trio féminin s’est offert un repos de trois jours, avant d’arpenter les pistes.

« On a trouvé Canmore magnifique. C’est le Tremblant des Albertains, en plus grand. Une fois nos batteries rechargées, on s’est concentrées sur les sentiers enduros et plusieurs Bike Parks. Avoir nos bicyclettes sur le porte-vélos de l’auto et les débarquer à plusieurs occasions, c’est un mode de vie. Les filles et moi, nous nous suivions toujours dans les endroits sauvages, car il est facile de s’y perdre, tellement c’est dense. On prenait nos infos aux Bike Shops du coin, tout en traînant du répulsif au poivre contre les ours ».

« Les filles ont été impressionnées par les paysages majestueux. Elles ont été ravies du voyage. Mon souhait pour 2021 ? Revenir à nouveau dans l’Ouest, car il y en a pour des mois à découvrir ».

Les Vivariders 2.0

Plus près de nous, Geneviève Dessureault et ses complices, Bianca Robitaille et Jessica Bédard, ont repris en main un club de vélo de montagne entièrement féminin (https://www.facebook.com/groups/2526045617501307/?ref=share).

« Il y a 3 ans, des amis m’ont initié au vélo de montagne. J’ai adoré ça, mais je trouvais ça un peu intimidant. Nous avons repris un club féminin à titre d’organisatrices. Nos membres proviennent de Mirabel à Morin-Heights. On offre des cours et des ateliers pour les dames riders (vivariders2.0@gmail.com). On fait de la descente et on parcourt des sentiers à notre rythme, sans être téméraires. On revient d’une fin de semaine à Bromont, probablement notre dernier moment de liberté avant le nouveau confinement ».

« Quant à mes deux garçons, Éliab et Joram, ils me trouvent un peu fatigante avec mes projets de sorties (rires). Ils roulent avec nous au parc du Domaine Vert, un parc d’habilités de Mirabel », souligne celle-ci.

 

À Bromont, les télésièges sont utilisés pour remonter les vélos de montagne au sommet. Photo : gracieuseté

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