(Photo : Éric Nicol)
Les gagnants 2024 de la Coupe des Fondeurs ont connu des belles conditions, malgré le chaud mercure.
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Ski de fond : Plus de 616 participants à la finale de la Coupe des Fondeurs

Par Luc Robert

Les 3 courses de la 38e édition de la Coupe des Fondeurs ont attiré plus de 1 726 participants, ce qui en a fait l’un des plus grands rassemblements de ski de fond au Québec et au Canada.

C’est sous le soleil et avec un mercure de 5 degrés Celsius que plus de 616 skieurs ont pris part à la troisième et dernière étape de la coupe, le 10 février dernier, sur les sentiers du centre Notre-Dame à Saint-Jérôme.

Peu de neige et temps doux

« C’est la première fois que nous tenons cet événement avec si peu de neige et une température aussi douce à ce temps-ci de l’hiver », a mentionne M. Martin Richer, responsable de l’événement. « Les perturbations climatiques ont et vont avoir de plus en plus d’impact sur la pratique du ski de fond. Les hivers plus doux vont diminuer la fenêtre d’entrainement sur neige et de compétition. Nous devons nous adapter, trouver des alternatives, condenser le calendrier. Nous devrons aussi penser à utiliser des moyens techniques disponibles comme l’enneigement artificiel pour pouvoir pratiquer notre sport », a-t-il constaté.

Sur les tracés, le classement du secteur primaire a été le suivant : 1) école Du Triolet; 2) école du Grand-Rocher; 3) école Champ-Fleuri. Les meilleures positions des institutions du secondaire ont été enregistrés par la l’École polyvalente de Saint-Jérôme. L’école Du Triolet a offert la plus grande participation parmi les 26 écoles et 7 clubs participants. Sans grande surprise, les athlètes du club gagnant ont été ceux des Fondeurs-Laurentides.

Tous les résultats sont disponibles sur le site : fondeurslaurentides.ca, à l’onglet Coupe des Fondeurs.

Des sentiers réfrigérés ?

Les dirigeants jonglent avec l’idée d’instaurer des « sentiers refrigérés » pour perpétuer la discipline.

« Nous avons maintenant des patinoires extérieures réfrigérées, certaines même avec des toits, pour allonger la saison. Déjà dans les années 1980, les stations de ski alpin ont compris que leur survie dépendait des canons à neige. En Europe, la pratique du ski de fond sur neige artificielle est déjà bien implantée. Si les Laurentides veulent demeurer le berceau du ski de fond au Canada, nous n’aurons d’autre choix que de prendre ce virage », a réfléchi tout haut M. Richer.

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