New York/Saint-Hippolyte en vélo
Par Lpbw
En juillet dernier, l’artiste-peintre Nadia Bertrand revenait d’un séjour New York/Saint-Hippolyte à deux roues sur un bolide bien original. Elle voulait prendre le temps de communier avec la nature et surtout, de créer un lien de confiance avec les gens qu’elle a rencontrés.
L’aventure débuta à l’entrée d’une boutique de vélos reconditionnée de Manhattan. Partie en autobus, le retour était prévu à vélo, dans l’idée de se procurer une bicyclette sur place. À sa dernière journée dans la grande ville, Nadia Bertrand se mit à la recherche d’un « carrosse » qui allait rouler jusqu’à la maison, lorsqu’elle aperçu ce Ross jaune, elle a tout de suite eu le coup de foudre. Charmée par la bicyclette, elle décida de défier l’absurde, en comptant sur ses mollets et son courage. Le trajet qu’elle estimait à une semaine risquait de s’intensifier et de se prolonger un peu vue l’unique vitesse de cette nouvelle monture. Longeant la rivière Hudson sur la piste cyclable, il lui a fallu près d’une journée entière pour sortir de la ville en passant par un immense parc du Bronx. «Ça n’a rien à voir avec ce que l’on nous présente dans les films, il y a là, des gens sympathiques, une architecture recherchée, et des arbres remplis de baies bien mûres.», souligne-t-elle.
Ce voyage provoqua, à ce qu’elle dit, de belles rencontres et quelques nuits à la belle étoile… « Le soleil et le beau temps ont été au rendez-vous, ce qui rendit agréables les baignades rafraîchissantes au lac George et au lac Champlain. Le plus amusant a été de traverser la frontière sur ce petit vélo et de voir l’expression sceptique de l’agente des douanes, contrairement à ce que je croyais, ils ne m’ont pas fouillée. » « Je tiens à dire que ces voyages me donnent beaucoup d’inspiration et de confiance en la vie et les êtres humains ma folie n est pas dangereuse, et je la souhaite contagieuse. Prendre des moments comme ça de rencontre avec la nature et le monde, ça redonne espoir en l’humain et met en contact avec l’émerveillement devant la beauté de la nature. »
Pour revenir au bercail, à la hauteur de Montréal, elle emprunta la Route Verte ainsi que le P’tit Train du Nord. Plusieurs personnes lui sont venues en aide pour rendre sa balade plus facile et agréable.
Exposition en vue
L’artiste arrive ressourcée de cette route aux paysages bucoliques, ce qui devrait nous donner à voir une exposition huile sur toile riche en émotions en septembre prochain, au musée Zénon Alary de Sainte-Adèle.