Jacques Rougeau tire sa révérence

Jacques Rougeau était de passage pour une dernière fois, à Saint-Jérôme, samedi soir. Le coloré membre de la plus célèbre famille de lutteur au Québec formait un duo avec son fils de 21 ans, Jean-Jacques, dans le dernier combat de la soirée. Bien entendu, les Rougeau ont remporté celui-ci, au grand plaisir des spectateurs.

Il y en avait pour tous les goûts et tous les âges, au spectacle familial intitulé «Une dernière fois, avec mon fils». Alors que les plus vieux se rappelaient de bons souvenirs en voyant l’ancien lutteur de la World Wrestling Federation (WWF), leurs enfants, eux, n’ont pu cacher leur enthousiasme quand SpiderMan a tissé sa toile autour de son adversaire.

Sexe, drogue et violence

Jacques Rougeau et ses lutteurs, «bons» ou «méchants», ont pris le temps de répondre aux demandes de tous leurs admirateurs, jusqu’au dernier, après le gala. Les gens faisaient la queue pour obtenir des autographes et se faire photographier avec les héros de la soirée. Un contraste évident avec les vedettes de la World Wrestling Entertainment (WWE). «Ici, on ne prend pas le monde pour des imbéciles. On essai pas de leur faire croire qu’on se déteste réellement», a indiqué Jean-Jacques Rougeau.

Autre différence marquée, la clientèle: «Il n’y a pas de sexe, de drogue et de violence dans ma fédération et j’en suis fier. Mes lutteurs sont propres, ils ne consomment pas de stéroïdes. C’est la raison pour laquelle on va chercher autant les enfants que les parents. Tout le monde trouve son compte», indiquait fièrement celui qui a mis les pieds pour la première fois dans un ring de la WWF en 1986, en compagnie de son frère, Raymond.

Non à la lutte américaine

Malgré ses 11 ans, Émile, le plus jeune lutteur des Rougeau, est bien conscient de l’image que projette la lutte américaine. Questionné à savoir s’il souhaitait, un jour, suivre les traces de son père et faire partie de la WWE, celui n’a pas hésité: «non, la WWE c’est juste de la violence».

Même son de cloche du côté de Jean-Jacques: «Il n’y a rien d’impossible, mais je préfère me concentrer sur ce qu’on fait ici pour l’instant. On a du plaisir et je préfère l’aspect familial que nous donnons à la lutte. Je crois qu’on fait quelque chose de vraiment spécial.»

Émile n’a jamais eu la chance de lutter avec son père, mais il garde plusieurs bons souvenirs de ses combats:«Je regardais des vidéos de lui à 5 ans. Je trouve ça plate qu’il arrête, j’aime le voir lutter.»

Jean-Jacques, lui, sera le dernier lutteur à former un duo avec son père. Il succède ainsi à son oncle, Raymond Rougeau et à Pierre-Carl Ouellette, avec qui Jacques a remporté le titre de champion par équipe de la WWF, à trois reprises, entre 1993 et 1994. «C’est émouvant d’être à ses côtés pour ses derniers combats. Il a accompli tellement de choses.»

Les culbutes avant les coups de poing

Jacques Rougeau avoue ne plus entretenir beaucoup de contacts avec ses anciens collègues de la WWF. Il n’insiste pas non plus pour les avoir dans ses galas: «Je parle encore avec Jimmy Hart, mais c’est à peu près tout. Ces gars-là ne sont pas capables de se battre sans donner des coups de poing et des coups de pieds. Ce n’est pas l’image que je désire transmettre aux jeunes qui retournent dans la cour d’école. Je veux qu’ils aillent le goût de faire des acrobaties, pas de donner des coups.»

Un combat mémorable

Jacques Rougeau a débuté sa carrière professionnelle à 17 ans, à Verdun. Son combat le plus mémorable a cependant été son dernier, en 1997, au Forum de Montréal. «11 avril 1997, contre Hulk Hogan. Je suis le seul canadien à l’avoir battu. En fait, seuls Ultimate Warrior, Yokozuna et André, le géant ferré, ont réussi cet exploit», avouait-il sans hésiter.

Pierre Max «Bad Dog» Labonté est champion!

Le Jérômien a eu le plaisir de remporter la ceinture de champion lors d’un combat l’opposant à trois autres lutteurs. En fait, il la gagne à tous les galas, mais cette fois, devant les siens, cette victoire avait un goût bien spécial: «C’est un rêve. Je suis particulièrement fier d’avoir gagné cette ceinture devant mon petit garçon de 8 mois qui était présent.»

La ceinture de l’école de Jacques Rougeau est la même que celui-ci a gagnée aux dépens de Brett «The Hitmen» Hart, en 1992. Pour de plus amples informations sur l’école de lutte Jacques Rougeau, à Legardeur, visitez son site internet: www.jacquesrougeau.com.

1 commentaire

  1. Par contre il est malhonnête sur un point c’est que Cédric Rougeau est clairement sous stéroïde, il a les typiques deltoïdes en « 3D » (ou « noix de coco ») et trapèzes qui ressortent et surtout une gynécomastie bien visible (dans les premières photo sur Google) anormale pour un adulte pubère et qui chez les gens un minimum renseignés sur les protections à prendre en concomitance avec les anabos/testo signifie qu’il a prit des doses loins d’être homéopathiques au point que les anti-oestrogènes n’ont pas suffit à l’éviter…. Dommage j’ai un instant cru à une pratique propre et une transparence totale….

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