HOCKEY. Après avoir décrit sur le web dix matchs des étoiles montantes canadiennes de hockey sur glace en six jours, l’annonceur maison des Panthères de Saint-Jérôme Luc Robert était de retour de Calgary cette semaine.

Journaliste sportif depuis 20 ans, M.Robert était heureux d’avoir vu à l’œuvre les meilleurs hockeyeurs de moins de 18 et de 17 ans au pays, du 30 juillet au 5 août, dans le but de former les équipes nationales.

« Le slogan du tournoi « Les étoiles de demain dès aujourd’hui» est très bien choisi. C’était un plaisir de les voir jouer. J’ai déjà une bonne idée des joueurs qui vont être avec Équipe Canada junior des moins de 20 ans», souligne-t-il.

« Les meilleurs joueurs, les dépisteurs, Trévor Timmins (directeur du recrutement amateur chez le Canadien de Montréal) et sa gang du Canadien étaient tous là», ajoute le Jérômien.

Certains joueurs l’ont impressionné plus particulièrement. C’est le cas de Dante Fabbro, un jeune très talentueux avec une excellente vision du jeu. « Il me faisait penser à Dan Boyle lorsqu’il a gagné la Coupe Stanley avec le Lightning en 2004», raconte-t-il.

Il sera intéressant de voir l’évolution de ces jeunes lors du Championnat mondial des moins de 17 ans en Ontario dans quelques mois, affirme Luc Robert.

Enseignement «coast to coast»

Durant l’événement les joueurs de toutes les provinces étaient mélangés pour former huit équipes dans les deux catégories d’âge. La voix officielle des Panthères depuis dix ans est tout à fait d’accord avec cette formule.

« Ça permet d’inculquer aux joueurs un enseignement uniforme à la grandeur du pays. À la fin, tout le monde connait tout le monde. Le développement ne se fait pas en vase clos comme avant».

« Les gros bœufs de l’Ouest qui savent juste jouer défensivement ont appris les techniques de base en attaque tandis que les Québécois qui sont très offensifs ont pratiqué un jeu plus équilibré», observe M.Robert.

Ce dernier était heureux de constater l’excellente représentativité des joueurs québécois. Sur les quelque 160 hockeyeurs, plus d’une quarantaine provenaient de la Belle Province.

« C’est prometteur pour le Québec», note-t-il.

Problèmes techniques

S’il avait à mettre un seul bémol sur son expérience à Calgary, ça serait les problèmes techniques. Dès les premiers jours, la retransmission des rencontres sur le site Internet FastHockey.com était très difficile.

De plus, en tant que francophone, celui qui décrivait les matchs assis à côté de l’entraîneur des gardiens de but (!) devait assurer la description des matchs seuls sans analyste alors que du côté anglophone une équipe complète était sur place…

« Quand tu parles pendant trois heures, tu te demandes si tu radotes», dit celui qui devait faire lui-même toutes ses recherches sur les joueurs.

Heureusement, les dirigeants d’Hockey Canada ont semblé satisfaits de son travail puisque dans une lettre, on lui mentionnait que ses services seraient requis pour d’autres tournois cette année.