De gauche à droite, Henri Prévost, président de la SHRN, Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, Patricia Conway et Suzanne Brosseau, étudiantes à l’école des infirmières de 1961 à 1964, et Suzanne Marcotte, vice-présidente de la SHRN.
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Société d’histoire de Rivière-du-Nord : Le contenu de la pierre temporelle dévoilé !

Par France Poirier

Le mercredi 12 février avait lieu le dévoilement du contenu de la pierre temporelle découverte au Pavillon Jean-Mance à Saint-Jérôme. Tout le monde était fébrile à l’idée d’en connaître la portée historique.  

« Ce n’est pas tous les jours qu’on ouvre une capsule temporelle. Pour la Société d’histoire, je dirais que c’est un évène-ment historique sans précédent parce que c’est la première fois qu’on reçoit une capsule temporelle », s’est exprimée avec enthousiasme la vice-présidente de la SHRN, Suzanne Marcotte.

Rappel des évènements

Rappelons que le 28 janvier dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides avait officiellement remis à la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord (SHRN) une pierre temporelle qui avait été encastrée en 1957 dans un mur du Pavillon Jeanne-Mance de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, lors de sa construction. C’est la SHRN qui avait préalablement informé le CISSS des Laurentides de la présence de cette pierre.  Dans les dernières semaines, afin de susciter un certain intérêt devant le caractère historique et mystérieux du phénomène, plusieurs citoyens se sont prononcés sur le contenu de la pierre temporelle sur la page Facebook de la Société d’histoire. Et c’est finalement mercredi dernier qu’on a su ce qu’elle contenait. Il s’agit de deux documents, six pièces de monnaie datant de 1957, trois médailles, deux statuettes et une clé.

La capsule temporelle, extraite de la pierre, et qui renfermait son contenu

Des objets significatifs de l’époque

« En 1957, la bénédiction de la pierre temporelle a eu lieu le 12 septembre, jour de la fête du Saint-Nom-de-Marie. C’est ce qui expliquerait l’existence des deux statuettes de la Vierge Marie.  La plus petite médaille représente la Médaille miraculeuse de la Vierge-Marie qui place ses fidèles sous sa protection. La médaille ronde représente Saint-Benoît qui est d’un grand secours pour rendre la santé aux personnes qui souffrent de maladies et apaiser les mourants. Finalement, la médaille ovale correspond au Sacré-Cœur-de-Jésus, qui symbolise entre autres l’amour et le don de soi », explique la vice-présidente.

La pierre temporelle contenait six pièces de monnaie, une clé, deux documents, trois médailles et deux statuettes.

Ensuite, sur le premier document, soit une petite carte, la directrice des infirmières, sœur Thérèse-de-Jésus, a écrit le message suivant : « Que notre dame des infirmières veille dès ce jour sur mes filles de demain. » Tandis que le deuxième document, une lettre, se terminait ainsi : « Les autorités de l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme sont heureuses de souligner que l’école des infirmières est l’une des cinq œuvres qui bénéficieront de la générosité des souscriptions de la campagne et les religieuses hospitalières de l’Hôtel-Dieu assurent leur bienfait du souvenir de leurs prières. »

Suzanne Marcotte a conclu ce dévoile-ment en rappelant à tous, la mission de la Société d’histoire: « Allez divulguer la bonne parole qu’ici, à la Société d’histoire, notre mission est d’acquérir des fonds d’archives privés pour les mettre à la disposition de la communauté et les sauvegarder! ».

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