Une année sans sucre, est-ce possible?
Par Valérie Spitzer
Axée sur le bien-être depuis longtemps et voyageuse dans l’âme, Valérie Spitzer a eu la chance d’effectuer de nombreuses formations dans le domaine de la santé dans divers pays comme la France, l’Inde et, aujourd’hui, le Québec : massothérapie, yoga, méditation, réflexologie, retraites spirituelles, etc. Ex-animatrice de développement personnel pour Écoute ton corps, conférencière dans le domaine de la santé mentale, elle s’occupe maintenant des communications au sein de Massotech, une école de massothérapie.
Zéro sucre… Mon année sans sucre, tel est le titre du livre de Danièle Gerkens. Moi qui suis une accro du sucre, cela me semble irréaliste. Mais si c’était possible?
La plupart d’entre nous, depuis que nous sommes tout petits, avons pris goût au sucre. Termine ton assiette, sinon tu n’auras pas de dessert. Tel est encore le leitmotiv de plusieurs parents. Biscuits, gâteaux, bonbons nous apparaissent donc comme la récompense suprême. L’autre jour, j’écoutais un reportage expliquant que certaines sortes de bonbons mous étaient faits avec de la gélatine de porc.
Beurk! Fière de ma trouvaille, je m’en vais voir ma fille, dans l’espoir de la décourager de cette substance qu’elle adore. Réponse de l’intéressée, imperturbable : « Bof, ça ne me dérange pas. J’adore le bacon! ». Autant pour moi, il va falloir trouver d’autres arguments!
Bref, nous sommes conditionnés dès notre plus jeune âge à aimer le sucre et, par la suite, il devient difficile de se défaire de cette dépendance insidieuse. Il est d’ailleurs prouvé que le sucre rend plus dépendant que la cocaïne! Cependant, il semblerait qu’au bout de six à huit semaines, le besoin physiologique se fait beaucoup moins sentir.
Pour entamer une année sans sucre, il faut se mettre à traquer le sucre, car il est présent un peu partout et même là où on s’y attend le moins. Je suis allée à l’épicerie, avec pour objectif d’acheter zéro sucre. Évidemment, j’évite la rangée des gâteaux, mais il me faut aussi éviter celle des boîtes de conserve (aie, aie, il y a du sucre dans les petits pois!) ainsi que celle des plats industriels. Mais cela ne s’arrête pas là. C’est aussi un ingrédient dans certains bouillons et poissons fumés. Finalement, j’achète fruits, légumes et poissons frais, mais mon panier me semble étrangement vide! Mme Gerkens a choisi de vivre cette expérience durant un an et son témoignage est fascinant. Malgré la pression sociale et l’obligation de tout cuisiner elle-même, elle a résisté à la tentation! Précisons qu’elle n’a rien changé à ses autres habitudes de vie et, malgré tout, elle a obtenu des résultats qui font envie. Voici les principaux :
– Un teint plus lumineux et une diminution des rides;
– Augmentation de son niveau d’énergie;
– Aucune baisse soudaine d’énergie durant la journée;
– Perte de poids, notamment au niveau abdominal;
– Baisse notable de la cellulite (elle n’en a presque plus);
– Diminution des poches sous les yeux;
– Baisse très importante des sinusites (elle en avait énormément chaque année);
– Réduction de ses allergies.
De plus, cette femme dans la jeune quarantaine resplendit grâce à son teint magnifique. Elle respire la santé!
On ne peut pas faire de son témoignage une généralité et se dire que les résultats seront transposables à chacun. Mais tout de même, en la regardant et en lisant son livre, on se dit qu’elle a bénéficié d’un lifting, d’une liposuccion et d’un traitement anticellulite et tout cela gratuitement et ça, ça donne drôlement envie de l’imiter!