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PKP parle sans filtre

Par Lpbw

SAINT-JÉRÔME. C’est autour d’un café que nous avons rencontré Pierre Karl Péladeau à la brûlerie La Choppe à Café de Saint-Jérôme. Lors d’une conversation à bâtons rompus, il nous a parlé bien sûr de souveraineté, sous toutes ses formes, mais aussi de ses voyages en Écosse et en Catalogne à la rencontre des indépendantistes, ainsi que de Saint-Jérôme et de son bilan de session parlementaire.

Pierre Karl Péladeau mène actuellement une campagne très active pour la chefferie du Parti Québécois. Il nous confie qu’il est et sera très présent dans différentes régions du Québec. Il y parle de souveraineté, son cheval de bataille, et en parlera jusqu’au 15 mai, date butoir du premier tour des élections à la direction du Parti québécois . Il le dit et le redit depuis son élection comme député de Saint-Jérôme, son adhésion au PQ est une adhésion à ses valeurs les plus profondes et les plus intimes, c’est-à-dire faire du Québec un pays.

À tous ceux qui pourraient se poser la question, à savoir si son prochain mariage ne serait pas une porte pour lui permettre de transférer ses actions à sa famille, femme ou enfants, Pierre Karl Péladeau répond qu’il n’a qu’une parole, il s’y tiendra. « Je n’ai qu’une parole. Je me suis engagé depuis le départ, si je deviens chef du Parti québécois, à placer mes avoirs dans une fiducie sans droit de regard ».

Lors de l’entrevue, Pierre Karl Péladeau nous affirme également que le dernier referendum a été volé. Pour le candidat à la chefferie péquiste, il est définitivement essentiel de rassembler tous les souverainistes, tous les Québécois qui ont en commun une langue, une culture, des valeurs : c’est pourquoi il ira particulièrement à la rencontre des jeunes Québécois pour leur parler de la force de la souveraineté sous toutes ses formes.

Il portera l’étendard d’un Québec fort financièrement, culturellement, d’un Québec qui aura la liberté de défendre ses intérêts. Il nous donne comme exemple la problématique que pose le pipeline que veut construire TransCanada au Québec afin de transporter du pétrole des sables bitumineux. Selon lui, le Québec a son mot à dire. Il nous parle aussi dans la foulée du drame de Lac Mégantic et de l’argent que n’a toujours pas reçu Mégantic du fédéral.

À la question qui lui a été posée : « Comment tous les personnes que vous avez côtoyées dans le milieu des affaires, dans le milieu financier, vous perçoivent, et perçoivent la souveraineté ? M. Péladeau répond « qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes ou de femmes (parmi ces gens) qui sont partisans de l’indépendance ou ils ne le diront pas. Ils sont payés par une entreprise pour la diriger et ils ne veulent pas créer de préjudices à l’endroit de leur employeur. C’est un sujet émotif. Dire qu’ils sont souverainistes pourrait leur nuire. Ils sont au service des actionnaires. Ils vont avoir des réserves pour s’exprimer.»

La version intégrale de l’entrevue sera publiée dans l’édition du 17 décembre du Journal Le Nord.

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