(Photo : Courtoisie)
Le professeurPierre Pariseau-Legault est en compagnie de la réalisatrice de la série, Mariloup Wolfe.
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Pierre Pariseau-Legault, conseiller au scénario de la série Mon fils

Par Journal-le-nord

Professeur de l’Université du Québec de l’Outaouais | Campus de Saint-Jérôme

Pour la série Mon filsréalisée par Mariloup Wolfe, les auteurs Anne Boyer et Michel d’Astous ont fait appel aux services de Pierre Pariseau-Legault, professeur de l’Université du Québec de l’Outaouais | Campus de Saint-Jérôme, inspirés par son expertise en sciences infirmières et ses connaissances du milieu de la santé mentale.

 

Mon fils, c’est l’histoire de Jacob, 18 ans, aux prises avec une détresse psychique énorme. La série de 6 épisodes met en lumière la thématique des problèmes de santé mentale du jeune homme atteint de schizophrénie et les frustrations vécues par sa famille ainsi que ses proches qui sont laissés à eux-mêmes. On y voit notamment la complexité du système de la santé, l’équipe traitante et toutes les personnes qui souffrent au fil des différentes étapes de la maladie.

Portrait réaliste

C’est après que Pierre Pariseau-Legault eut rédigé avec une collègue une lettre d’opinion sur la santé mentale dans un grand quotidien que les auteurs de la série l’ont invité à être conseiller au scénario. « Mon expertise en tant que professeur se situe au niveau des enjeux médicaux légaux et de la santé mentale. Dans le cadre de mon travail pour le scénario, je touchais aux deux aspects. Mon implication dans ce projet était de fournir un portrait réaliste et dans une certaine mesure, de refléter les débats actuels à propos des enjeux cliniques et éthiques associés à la santé mentale », explique-t-il. Selon lui, la force de cette série est de présenter un portrait réaliste de la situation qui n’est pas pessimiste ni complaisant. « La série va dépeindre assez bien la réalité des personnes qui sont aux prises avec des problématiques de santé mentale, mais aussi de leurs familles et des équipes d’interventions qui agissent avec ces personnes ».

Selon le professeur, le plus grand enjeu actuellement se situe au niveau de l’accès en temps opportun aux services. « Il y a une difficulté au Québec pour les personnes qui sont en demande d’aide et cherchent des services. Ils ne les reçoivent pas nécessairement ou aussi rapidement qu’on le souhaiterait. »

De la recherche à la télé

Le professeur Pariseau-Legault précise que ce projet est également une occasion originale, pour les chercheurs, de synthétiser et transmettre les connaissances issues de la recherche. « Ce qui est intéressant pour nous, les profs, c’est de pouvoir transmettre les connaissances qui sont issues de nos recherches à la population et cette expérience-là est un bel exemple. La télévision a le pouvoir de jouer sur les représentations de la maladie positivement ou négativement. Je pense que ce dialogue qui s’installe entre la recherche et la télévision permet aussi un travail éducatif ».

À surveiller, le professeur de l’UQO participe également en tant que préposé figurant dans cette série.

 

Dans cette série en six épisodes, Élise Guilbault campera le rôle de la mère de Jacob interprété par Antoine L’Écuyer. Patrice Godin interprètera son père et Émilie Bierre sa sœur. Le tournage se terminera le 8 septembre et la mise en ligne sur Illico est prévue l’hiver 2020; suivra la diffusion sur les ondes de TVA.

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