Chantal Ruel, Danielle Giroux, Julie Bourbeau, Audrey Larocque, Sophie Gilbert, Vanessa Yelle, Nadia Boudreault, Chantal Dubois et Sonia Charbonneau.
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Lutte contre les agressions sexuelles

Par France Poirier

Une première rencontre pour un nouveau comité des Laurentides

Le 3 octobre dernier, le premier rendez-vous du comité intersectoriel régional a eu lieu à Saint-Jérôme. C’est alors cinquante personnes provenant d’une trentaine d’organisations qui ont abordé la question des agressions sexuelles et des enjeux actuels dans les Laurentides.

 

Des présentations et des ateliers ont permis de discuter des différents enjeux de cette problématique ainsi que d’aborder des pistes d’action concrètes et prioritaires.

Plusieurs personnes unies et motivées pour la cause

Suite aux mouvement sociaux #moiaussi et #metoo et à la sortie d’une stratégie gouvernementale visant à contrer les violences sexuelles, des organisations ont fondé un comité provisoire afin de mettre sur pied une institution de partenariat qui traiterait des problématiques reliées aux agressions sexuelles.

À l’origine, les organisations membres de ce premier comité étaient le CAVAC des Laurentides, le Centre désigné de Saint-Jérôme, CALACS L’Ancrage, L’Élan-CALACS et le CISSS des Laurentides. Le but de départ était d’initier des rencontres permettant de mieux développer les services offerts pour les victimes d’agressions sexuelles. C’est ainsi que le comité régional intersectoriel en matière d’agressions sexuelles a été mis sur pied.

Les initiateurs sont fiers d’avoir pu rassembler autant d’organismes et de personnes.
Danielle Giroux, du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels des Laurentides (CAVAC) explique leurs motivations : « Nous avions constaté certains défis sur le terrain, des obstacles pour les victimes et il nous semblait important de trouver des solutions en impliquant toutes les instances concernées. »

Chantal Dubois, du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) L’Ancrage, poursuit au sujet des défis d’une telle organisation : « Cette journée représente bien le désir de collaboration porté par le comité provisoire. On pense qu’en connaissant mieux les acteurs impliqués, nous allons réussir à améliorer le soutien apporté aux victimes dans les Laurentides, tout en permettant de travailler également à la prévention des agressions sexuelles. Plusieurs organisations se sont déjà engagées à contribuer à des comités de travail, c’est très encourageant! »

Trois autres rencontres sont prévues d’ici juin 2020.

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