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La coop santé Bellefeuille va de l'avant

Les membres de la nouvelle coop santé de Saint-Jérôme tenait leur première assemblée générale, jeudi dernier, dans le secteur Bellefeuille. Environ 175 personnes se sont déplacées pour l’occasion, un nombre bien au-delà des espérances, qui démontre l’importance qu’accordent les gens à ce projet. Les membres étaient entres autres invités à voter pour l’élection du nouveau conseil d’administration

L’ouverture de la coopérative est prévue pour l’automne 2011, au 988 La Salette, à Saint-Jérôme, secteur Bellefeuille. Un médecin de famille a déjà confirmé sa participation, dès l’ouvertur,e à raison d’une journée par semaine.

Jeudi dernier, le taux d’inscription atteignait déjà les 471 membres, sans compter leurs enfants, qui portaient ce nombre à environ 550. Ces derniers sont inscrits gratuitement lorsque leurs parents deviennent membres.

Un besoin criant

La possibilité d’offrir des médecins de famille est l’objectif principal du programme: «Selon un sondage, 85% des citoyens des Laurentides n’ont pas de médecin de famille. La population des Laurentides est vieillissante et est, l’une des plus dépourvue en soins de santé au Québec au niveau du rapport population-médecins» expliquait Rachel Côté et Odette Thomas, deux membres du comité provisoire.

Les organisateurs du programme ont récemment lancé une campagne de recherche de médecins dans le but d’accomplir leur mission. Au total, 280 médecins résidents qui deviendront médecins de famille recevront une lettre d’invitation. «Nous voulons permettre non seulement aux gens d’obtenir une consultation, mais aussi d’avoir un suivi.»

La coop propose une perspective intéressante aux spécialistes de la santé : «Nous offrons un programme clef en main. Nous laissons les médecins faire ce qu’ils font de mieux, sans avoir à s’occuper de l’administration. On leur permet donc d’éviter cette portion du travail qui est obligatoire en clinique. Nous cherchons des médecins à temps partiel qui pourront venir donner un coup de main en fonction de leurs disponibilités. Il s’agit donc d’une implication beaucoup moins importante que le travail en clinique pour eux», ajoutaient-elles.

 

 

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