(Photo : Courtoisie)
Jacqueline Gareau et Mathieu Théorêt lors de la course de 27 km.
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Jacqueline Gareau : Célébrer humblement

Par Marie-Catherine Goudreau

Il y a 40 ans, Jacqueline Gareau remportait le marathon de Boston avec un temps record. À défaut de ne pas pouvoir s’y rendre cette année pour célébrer, l’athlète de Sainte-Adèle a choisi de commémorer à sa manière, dans sa région, cet anniversaire qui ne s’oublie pas.

Toujours en quête de défis, la coureuse s’est donnée comme objectif de parcourir le plus de kilomètres possibles en 2h34m28s, temps réalisé lors du marathon de Boston en 1980. Elle a donc couru une distance de 27 kilomètres en compagnie de Mathieu Théorêt, triathlonien, sur le Parc linéaire du P’tit Train du Nord, son « terrain de jeu préféré ». Ils ont démarré la course de Sainte-Agathe-des-Monts et se sont rendus jusqu’à Sainte-Adèle. Pour Jacqueline Gareau, courir sur cette piste était la meilleure façon de célébrer ce quarantième.

Elle a décidé de ne pas courir 42,2 km parce que de telles distances nécessitent beaucoup d’entrainement et de repos. « C’était un peu dernière minute comme décision, mais je sais que je suis une machine à endurance ! Je me suis quand même testée parce que je savais que j’allais me pousser, tout en respectant mon corps. Mais j’avais un peu peur parce que je ne me suis pas reposée comme si j’avais une compétition. En fait, la vraie raison c’est que j’aime tellement jouer dehors que je ne suis pas capable de prendre du temps pour du repos ! », raconte-t-elle en riant.

Donner un sens à la course

L’athlète cherchait une motivation additionnelle pour réaliser ce défi et a décidé d’amasser des fonds pour son organisme préféré, le Book humanitaire. Elle a donc invité les abonnés de sa page Facebook à miser sur le nombre de kilomètres qu’ils croyaient qu’elle réaliserait en 2h34m28s et à donner 20$ ou plus à l’organisme. En retour, elle s’engagerait à leur offrir un rabais pour un massage ou un atelier de course. « Je trouve ça merveilleux ce que l’organisme fait. Ce sont tous des bénévoles et chaque fois je suis ébahie de voir ce qu’ils font et qu’il y a aussi des enfants qui participent », se réjouit la coureuse.

Un corps et un esprit sain

Pour Jacqueline Gareau, la course est bien plus qu’un simple sport ; c’est une manière de se réaliser et de prendre soin de son corps et de sa tête. Elle continue de donner des ateliers de course à des personnes de tous les âges, dans le but de les aider à adopter une meilleure foulée, une meilleure technique de course, mais surtout leur transmettre sa passion. « Je crois que c’est important aussi de travailler non seulement le corps, mais aussi les émotions, les sentiments et les réflexions pour garder un équilibre. Le corps humain, c’est un ensemble : il faut que le corps, l’âme et l’esprit soient en harmonie. » Un message que la coureuse et massothérapeute souhaite transmettre aux gens autant dans son travail que dans sa vie.

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