(Photo : Luc Robert)
Les jumeaux Marc (no. 11 à gauche) et Zachary Varin (no. 17 à droite), entourent leur frère Marc-Antoine (au centre), un joueur du Rouge et Or de l’Université Laval.
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Football scolaire : Le succès baigne dans les gènes des frères Varin

Par Luc Robert

Dans la famille Varin, le football représente un mode de vie: les quatre frères ont tôt ou tard touché à ce sport, menant souvent leur équipe aux grands honneurs.
Les deux plus jeunes, les jumeaux Marc et Zachary, 16 ans, ont remporté l’automne dernier le Bol d’Or provincial, en division 1B juvénile.
«J’évolue au poste de maraudeur, alors que Zack est demi de coin. On a commencé à l’âge de 5 ans, chez les Pumas. On suit les traces de nos deux aînés, en jouant principalement en défensive. Zack et moi avons toujours eu une bonne chimie et avons toujours tenté de maximiser l’esprit d’équipe, chez les Patriotes de l’école Saint-Stanislas», a témoigné Marc Varin, le verbomoteur du duo.

Pour ces derniers, les demi-mesures n’existent pas

«Nous jouons pour gagner et détestons la défaite. Nos forces sont les lectures du jeu et les plaqués. En route vers le Bol d’Or scolaire 2018, on a tout fait pour que la défensive des Pats soit intraitable, malgré certains relâchements».
Les jumeaux donneront encore le maximum en saison 2019, alors qu’ils évolueront en cinquième secondaire. «On a participé à quelques Combines (séances de démonstrations de talents devant les dépisteurs). Zack est plus rapide que moi. Personnellement, j’aspire à devenir un policier, ou un professeur d’éducation physique. Peu importe le lieu de nos futures études collégiales, nous remercions l’entraîneur Mark Mileshik, de nous avoir développés. Il nous reste une grosse saison avec les Patriotes avant de passer au Cégep».
Les jumeaux ont fréquenté l’école des Hauteurs de Saint-Hippolyte, jusqu’en 4e année. Ils ont terminé leur cours élémentaire à l’école Chante-Bois de Blainville, avant de revenir à Saint-Antoine, fréquenter l’école secondaire Saint-Stanislas.

Coupe Vanier

Leur frère aîné, Marc-Antoine Varin, a connu une 4e année en montagnes russes, avec le Rouge et Or de l’Université Laval. Il a subi une blessure aux ligaments croisés intérieurs d’un genou, dès le premier match de la saison. Celle-ci s’est toutefois terminée dans le bonheur, avec la conquête de la Coupe Vanier, symbole par excellence du football universitaire canadien. «Ça a été une belle saison, en tant qu’organisation, avec notre 10e Coupe Vanier, en prenant notre revanche sur Western Ontario. Individuellement, après un mauvais contact en début de campagne, mon pied est resté pris et mon genou a subi le choc de la torsion. Ma convalescence a duré toute la saison», a souligné le secondeur de 24 ans.
Ayant lui aussi grandi entre Saint-Hippolyte et Blainville, Marc-Antoine a fréquenté à l’école secondaire des Hauts-Sommets. «Au niveau football, j’ai évolué pour les Wildcats de Laurentides-Lanaudière. Tout comme les jumeaux me suivent, j’ai suivi les traces de mon frère aîné, William. Avant le Rouge et Or, j’ai fait mes classes avec les Cheetahs de Vanier, au Cégep. Les jumeaux ont du talent, mais je ne veux pas influencer leur choix pour le collégial, en 2020. On aime frapper et on a tous fait notre propre chemin, dans la famille. Ils savent qu’ultimement, au niveau universitaire, Laval est le top», a-t-il soutenu en riant.
Marc-Antoine Varin termine cet hiver un baccalauréat en intervention sportive, en allant chercher les neuf derniers crédits manquants à son tableau.

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