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Donnons de l’attention à nos enfants!

Par Martine-laval

Supplément : Partez du bon pied, pas juste pour les écoliers

Troubles de comportement ou milieu de vie troublant?

Martine Laval, collaboration spéciale
Avec la rentrée scolaire vient le « classement » des enfants par observation du comportement et de l’adaptation à son milieu. Sa façon d’agir, de réagir et d’interagir avec ses compagnes et compagnons de classe, avec son professeur, face aux consignes en classe, aux règlements scolaires de l’établissement, à l’autorité, feront en sorte qu’il sera catégorisé comme étant sage, obéissant, calme, poli, discipliné, ou au contraire turbulent, impertinent, dissipé, dérangeant voire insupportable.

La médication : la première solution?

La p’tite pilule est-elle la solution irrémédiable, ou un examen de conscience quant à ce qui entoure l’enfant et une analyse quant à ce qu’il vit ne serait pas de mise?
Le neuroscientifique Dr Joël Monzée a fait du fonctionnement du cerveau sa passion et sa préoccupation première, et le stress chez les enfants est un sujet qu’il s’évertue à explorer et à expliquer. Selon lui, l’enfant n’est pas seul responsable de son comportement, puisque celui-ci découle bien souvent de ce qu’il perçoit ou expérimente dans son milieu de vie.
« Les enfants ne sont plus capables de tolérer ce que la génération adulte a accepté, alors on les médicamente! explique Joël Monzée. La vie va tellement vite pour les parents et les défis sont si importants au niveau des familles : finances, séparation, reconstruction de familles, conjoints de passage, attachement/détachement, que le système de l’enfant n’est plus apte à gérer les adaptations qu’on lui demande de faire. »
Dans un monde où tout va si vite et une société dans laquelle on prône la performance et la rentabilité en tout, comment vivent et réagissent les enfants forcés de suivre le rythme? Leur cerveau et leurs émotions sont-elles à la hauteur de la demande d’être des petits humains « adaptés » au système, dans toutes les sphères de leur jeune vie?

La crise, gestion du stress

Selon les études du Dr Monzée, lorsqu’il y a une demande d’adaptation continue, le degré de stress est non-stop. Or le stress modifie le rythme cardiaque et le cœur bat de plus en plus vite. À un moment donné l’enfant n’est plus capable d’en prendre, et il éclate en crise. Cette crise de pleurs est nécessaire pour pouvoir diminuer le degré de stress, tout comme le sommeil, mais celui-ci peut prendre de 24 à 48 heures avant de permettre à l’enfant de retrouver son équilibre.
Pour mieux comprendre nos enfants et nos adolescents, les livres du Dr Joël Monzée sont une référence incontournable.
www.joelmonzee.com

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